Selon l'Equipe ce mardi, les images du match arrêté face au Paris FC vendredi soir suite aux affrontements entre supporters sont visionnées pour permettre d'identifier un maximum de fauteurs de troubles.
Et certains vont recevoir une drôle de lettre à Noël. Car l'OL a décidé de multiplier les courriers recommandés pour exclure commercialement les hooligans reconnus sur les vidéos. Une sanction qui ne peut excéder légalement les 18 mois, mais qui s'accompagnera systématiquement d'un dépôt de plainte pour que la justice prenne le relais. Cette dernière a le pouvoir d'infliger des interdictions de stade de 5 ans.
La coopération avec les enquêteurs est entière, notamment pour réussir à identifier les ultras qui ont agi masqués ou cagoulés vendredi dernier au stade Charléty. Selon nos confrères, des images de vidéoprotection autour de l'enceinte parisienne seront confiées à l'OL pour tenter de remonter le parcours de ces individus jusqu'au moment où ils dissimulent leur visage avant d'entrer dans le stade.
Un grand chamboulement interne salutaire, et qui fera probablement partie des arguments insérés au dossier lyonnais face à la commission de discipline de la Fédération française de football. Pour rappel, cette dernière a convoqué les représentants de l'OL et du PFC lundi prochain, avant de trancher le 28 décembre sur l'issue du 32e de finale de Coupe de France avorté.