Objectif : donner aux jeunes les moyens de mieux comprendre le fonctionnement des institutions et de s’engager activement dans la vie démocratique.
La cérémonie s’est tenue dans le cadre du grand événement national porté par le Conseil constitutionnel, qui chaque année célèbre la place du droit dans la société. À Lyon, cette édition a pris une dimension particulière avec cet accord tripartite, présenté comme un levier concret pour former les citoyens de demain.
Le président de l’Université Jean-Moulin Lyon 3, Gilles Bonnet, a salué "un partenariat qui illustre la mission d’ouverture de notre université sur la cité et son engagement dans la transmission des valeurs républicaines".
Pour Anne Bisagni-Faure, rectrice de la région académique Auvergne-Rhône-Alpes, cette collaboration marque une étape importante : "Cette convention offre aux élèves des clés de compréhension du monde institutionnel et renforce leur parcours citoyen".
L’association Parlons Démocratie, présidée par Antoine Stephany, intervient depuis plusieurs années dans les établissements scolaires pour organiser des ateliers de débats, des simulations parlementaires ou encore des rencontres avec des juristes et élus. "Pour faire vivre notre démocratie, nous devons donner aux jeunes les moyens de comprendre nos institutions et de débattre, afin qu’ils puissent exercer pleinement leur citoyenneté", souligne-t-il.
Concrètement, cette convention prévoit la mise en place d’actions pédagogiques innovantes : ateliers autour du droit, simulations de procès, concours oratoires et accompagnement des enseignants dans l’éducation civique et juridique. L’objectif est aussi de favoriser la compréhension du droit, d’encourager la participation active des lycéens et de susciter leur intérêt pour les métiers de la justice et du débat public.
En signant cet accord, les trois partenaires entendent inscrire durablement la culture démocratique au cœur de la formation des jeunes du territoire lyonnais, dans un contexte où la participation civique apparaît plus que jamais comme un enjeu essentiel.
La comédie "triste" d'aujourd'hui me donne raison.
Signaler RépondreOn est dans la négation d'un pays "dit" Démocratique
On tombe bien bas ... mais on n'a pas encore atteint le fond malheureusement.
Pas vraiment Debré a fait une Vème assez équilibrée dès le départ. Le problème c'est qu'au fil des décennies nos politiques "pervertis" ont grignoté l'équilibre institutionnel via plusieurs réformes mal ficelées et "orientées".
Signaler RépondreSi on appliquait réellement la Vème d'origine de nombreux problèmes ne se poseraient pas actuellement.
De Gaulle n'aurait jamais accepté la dominance des Lois et Normes européennes par rapport à celles nationales, ni la main mise de la Haute Fonction Publique sur l'Etat.
etc
etc
On est là sur une incompétence du politique depuis 50 ans qui a commencé avec VGE (et même Pompidou par certains côtés). VGE se pensait un jour "Président de la Fédération Européenne" et a "vendu" de la souverainement pour toucher son but (ce que fait sûrement E. Macron aujourd'hui).
Henri Guaino a un jour parfaitement résumé la problème. On n'a plus de vrais "Hommes d'Etat" on n'a que du "Petits Politiques" soumis à leurs intérêts particuliers.
Mais je rassure c'est le cycle classique de la France depuis toujours. On a une "perversion" des Institutions qui amènent au "fond du trou" et dans une crise grave, lorsque le fond du trou est atteint les pleutres partent en courant et alors se révèlent les vrais serviteurs de la nation pour reformer et remonter la pente.
Pour le moment les "vrais serviteurs de la nation" ne sont pas connus car les pleutres intéressés les masquent pour profiter encore des bénéfices (souvent pécuniers) des postes.
Je dirais juste aussi un mot pour achever cette mascarade pseudo-démocratique. Moi un Président du Conseil Constitutionnel qui a eu des "affaires" (il n'est pas "innocent" car il a juste bénéficié d'une prescription... on parle ici de réel enrichissement personnel pourtant) n'est pas "digne" et ne représente pas "l'Etat".
Une nomination de copinage cet été à la Cours des Comptes etc etc. Donc nos Institutions ne sont plus "démocratiques" ni "représentatives" ni "saines et honnêtes" on est dans une perversion des Institutions et cela on le doit à la médiocrité des hommes et femmes qui gouvernent depuis 50 ans.
Je répondais techniquement à la question "sous quel régime..".
Signaler RépondreIci vous proposez un commentaire "ressenti", et je suis d'accord avec votre liste.
Le vernis démocratique craquera le jour où les citoyens (pas le peuple) saura voter et s'impliquer en connaissance de cause, en cessant de croire aux promesses de ses représentants, en exigeant les modifications nécessaires aux usines à gaz type Conseil constitutionnel, en refusant les acteurs non élus, dans toutes les instances, etc.
Sinon il faudrait repasser à la démocratie directe.
Cela dit, en Suisse, la participation aux votations accuse des taux très bas ...
On fait croire aux citoyens qu'ils ont le choix via le suffrage universel de choisir une orientation pour le pays. Ce qui est faux.
Signaler RépondreDe plus via la hiérarchie des Lois et des Normes, celles "européennes" s'imposent aux françaises.
Vous avez un président élu en 2007 qui via un mécanisme assez "dégueulasse" est revenu sur le choix fait lors du référendum de 2005.
Vous avez un président actuel qui nie les fondamentaux de la Vème, la philosophie originelle étant de partir si on est désavoué.
Vous avez des instances non représentatives et non élues avec des gens nommés selon leurs orientations politiques qui sont inamovibles et qui décident de mettre ou pas un verrou institutionnel à des décisions.
etc
etc
Nous ne sommes donc que dans un "verni démocratique" cela fait bien longtemps que le "peuple" n'est plus "souverain".
La citoyenneté et la démocratie «événement national porté par le Conseil constitutionnel » je suis écroulée de rire, ce même conseil constitutionnel qui invoque régulièrement des cavaliers législatif comme pirouette juridique pour imposer son idéologie bafouant les désirs ET demandes des citoyens. Je suis curieuse de savoir comment on va éduquer des jeunes sur la citoyenneté dès lors que les membres du Conseil constitutionnel constitué de membres « recasés » agissent comme des serruriers qui verrouille tout de façon idéologique plutôt que comme un garant de l’État de droit.
Signaler RépondreTechniquement,
Signaler RépondreLa France vit dans une démocratie représentative à régime semi présidentiel (à la fois parlementaire dualiste et présidentiel), libérale, où les citoyens élisent leurs représentants, où des lois et des institutions protègent la population et permettent de changer de gouvernement ou de projet politique sans recours à la violence, .
Toute autre considération relève du ressenti ou de l'interprétation, sur quoi on ne peut argumenter.
A t'on posé la question de savoir si concrètement aujourd'hui nous étions encore en "Démocratie" ?
Signaler RépondreSi oui laquelle car apparemment selon ou on se positionne le terme n'a pas la même signification.
Si non dans quel type de régime est on ?
Chacun a son opinion sur ce sujet.
Le mien est que le système actuel est un "verni démocratique" mais qu'en profondeur nous ne sommes pas en "Démocratie".
C'est clair que ce n'est pas dans une fac de droit qu'ils vont en apprendre plus avec cette convention.
Signaler RépondreEffectivement faire des collège aurait été plus utile mais impossible à tenir...
Comme d'habitude pour en savoir plus et mieux comprendre il faut aller visiter le site de l'association Parlons Démocratie.
Signaler RépondreC'est très intéressant, il faudrait que ces actions soient bien plus largement répandues, pas seulement auprès des lycéens. Et pourquoi pas des sessions obligatoires pour tous ces politiques qui hurlent à l'Assemblée Nationale...
et a quand une convention sur les devoirs du citoyen ? car les droits ne vont pas sans les devoirs ; non ?
Signaler RépondreSi cela avait été destiné aux collèges j aurai compris.
Signaler RépondreMais pour une fac de droit ... on est revenu à l an 0 de notre ère.
Si c'est pour tourner comme le procès Sarko...
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