Casinos en ligne : un Lyonnais soupçonné d’être au cœur d'un empire illégal à plus d’un milliard d’euros

Casinos en ligne : un Lyonnais soupçonné d’être au cœur d'un empire illégal à plus d’un milliard d’euros
Casinos en ligne : un Lyonnais soupçonné d’être au cœur d'un empire illégal à plus d’un milliard d’euros - LyonMag

Un Lyonnais et son associé auraient dirigé Tech4S, société basée à Chypre et Curaçao, à la tête d’un vaste réseau de casinos en ligne interdits en France, générant plus d’un milliard d’euros.

C’est une affaire d’une ampleur exceptionnelle que les enquêteurs du Service central des courses et jeux et de l’Office anti-cybercriminalité tentent de démêler.

Victor T., 36 ans, originaire du Rhône, et son associé Grégoire A., 41 ans, sont soupçonnés d’avoir bâti un empire illégal de jeux d’argent en ligne. Selon Le Parisien, les deux hommes ont été mis en examen ce jeudi 9 octobre pour "escroquerie et blanchiment en bande organisée." Ils ont tous deux été écroués.

Au cœur du dossier : Tech4S, une société domiciliée à Chypre et Curaçao, spécialisée dans les casinos en ligne, un secteur interdit en France sauf dérogations très limitées. Malgré cette interdiction, l’entreprise aurait réalisé plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires, en exploitant une série de plateformes particulièrement populaires auprès des joueurs français.

Crésus, Lucky 8, Jackpot Bob, Tortuga… Derrière ces noms bien connus des amateurs de jeux en ligne se cache la même structure. Tech4S aurait géré plusieurs de ces sites en employant jusqu’à 170 salariés francophones. Pour échapper à l’Autorité nationale des jeux (ANJ), la société aurait régulièrement modifié les adresses web de ses plateformes, rendant leur traçabilité difficile.

Le business aurait été extrêmement lucratif pour les dirigeants. D’après les éléments rapportés, Victor T. percevait 400 000 euros par an en tant que directeur financier. Son supérieur, Grégoire A., touchait jusqu’à 2 millions d’euros annuels. En revanche, les joueurs, eux, auraient été les grandes victimes. L’enquête met en évidence des cas de dépendance, encouragés par des promotions agressives et des cadeaux attractifs.

Face aux accusations, Grégoire A. se défend. Il affirme être "ni un criminel ni un fugitif", assurant avoir fermé les sites et remboursé 3,6 millions d’euros aux joueurs. L’enquête se poursuit pour déterminer l’ampleur exacte du préjudice et le rôle précis de chaque protagoniste.

5 commentaires
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Et les boeufs ils aiment quoi ? le 16/10/2025 à 00:11
Pfuiiii a écrit le 14/10/2025 à 19h16

ET oui, le premier voleur de France n'aime pas la concurrence !

Chaque année les "pauvres" petits Français balancent plus de 50 milliards dans les jeux de hasard.
PLUS la même somme dans les drogues, le tabac et l'alcool.
On les oblige ? Alors quand ils viennent se plaindre des fins de mois, je me marre.

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Balle au centre le 15/10/2025 à 01:48

"Arnaud" et "Grégoire"....sans parler de "chance pour la France", la couleur de peau ou la naissance ne définit pas l'exemplarité ;)

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Dadidou92 le 15/10/2025 à 01:11

Dossier est prêt j'attaque ces sites et l'état si on me rend pas ma perte de 165k

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Pfuiiii le 14/10/2025 à 19:16

ET oui, le premier voleur de France n'aime pas la concurrence !

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tirage du lolo le 14/10/2025 à 14:20

C'est une simple histoire de tva l'état a besoin d'argent

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