Il lui était reproché d'avoir, en avril dernier, violenté sa compagne lors d'un apéro entre amis à Chamelet.
La femme avait dénoncé le comportement graveleux d'un ami de son compagnon, avec qui il avait sympathisé en prison. Face à ses avances et des gestes déplacés, elle l'avait giflé.
Furieux, l'ami était parti chercher un manche de pioche pour en découdre. Sentant que la situation allait empirer, le compagnon avait choisi son camp : plutôt que de congédier son ex co-détenu, il avait poussé violemment la jeune femme puis lui avait asséné un coup de pied dans la tête.
A l'audience, le prévenu n'en menait pas large. Et pour cause, son casier judiciaire montrait que son dernier passage en prison était consécutif à une condamnation pour violences conjugales.
Dix-huit mois de prison ferme avec incarcération ont été requis par l'avocat général. Mais les juges caladois ont préféré le condamner à 26 mois, dont 12 ferme. Une peine qu'il fera sous bracelet électronique, avec l'interdiction d'entrer en contact avec sa victime, à qui il devra verser 1500 euros au titre du préjudice moral.