Merci Govou !

Merci Govou !

Il est le dernier, après Caçapa, Coupet, et Juninho, à quitter le club auréolé des sept titres de champion de France. Sidney Govou jouera samedi à Gerland son dernier match pour l'OL, après avoir débuté sous le maillot lyonnais lors de la saison 1999-2000. Autre temps, où l'OL ne regnait pas en maître sur le football hexagonal, et où le jeune stagiaire Govou qualifiait les siens en quart de finale de Coupe de France d'un doublé face au Red Star. C'était le 4 Mars 2000. La suite appartient à la légende. Oliver Kahn, transpercé par deux fois un soir de printemps 2001, pourrait d'aileurs en parler. Pour sa dernière conférence de presse, l'ailier lyonnais dresse le bilan, sans concessions, de sa vie à l'OL, des Bleus, de ses rapports avec Puel.

Lyon Mag : C’est un point presse un peu spécial Sidney ?
Sidney Govou :
Forcément, c’est le dernier.

Tu as une petite nostalgie ?

Pour l’instant non. Je n’y ai pas trop réfléchi, je vis les choses. On verra bien.

Tu ne comptes pas les jours ?

C’est difficile de ne pas compter. Il en reste peu.

Tu t’attends à quoi ?

Bonne question. Je ne sais pas. De mon côté, j’ai envie de jouer, de bien finir. Après, j’espère que les gens seront content pour moi et que je leur rendrais sur le terrain, comme j’essaie de la faire habituellement.

Tu as vécu pas mal de départs : Anderson, Coupet, Juninho. La c’est ton tour...

C’est vrai. J’ai connu pas mal de joueurs qui sont partis. En douze ans, quelques uns sont passés au club. Là, c’est mon tour. Le temps passe, et forcément, les plus anciens finissent par partir.

Finir à Gerland plutôt qu’en déplacement, c’est une bonne chose ?

C’est très bien pour mes amis. Pour moi, c’est difficile. J’ai eu pas mal de places à acheter (rires). Faire les comptes et mettre dans les enveloppes, c’est un casse-tête (rires).

«Je critique parfois plus facilement que je ne donne des compliments»

Tu t’attends à quelque chose d’important de la part du public ?

Forcément. Je n’ai connu que Lyon en tant que joueur. Il y aura beaucoup d’émotion. Cela fait bizarre de se dire que c’est la dernière fois que je vais fouler la pelouse de Gerland, être dans le vestiaire. Il y aura de l’émotion, mais je suis content que ça s’arrête comme ça.

Tu as vraiment envie d’aller voir ailleurs ?

Oui. Ce n’est pas que je suis pas bien ici, même si je critique parfois plus facilement que je ne donne des compliments. Les joueurs qui sont partis me répètent encore aujourd’hui qu’à Lyon, ils ont vécu une aventure magnifique. Après, il n’y a pas que Lyon dans la vie. Donc pourquoi ne pas aller autre part et voir autre chose, et espérer que ce soit aussi bien.

Autre part, c’est où ?
Honnêtement, si je le savais, je vous le dirais. Je serai même content de vous le dire. Malheureusement, je n’en sais encore rien.

Tu as des envies particulière ? L’Angleterre ?

Oui, l’Angleterre fait partie de mes envies. mais aujourd’hui, je ne me suis fixé sur rien de particulier.

Tu souhaiterais être fixé avant la Coupe du Monde ?

L’idéal serait de le savoir avant. Maintenant, je ne suis sur de rien. Mais ma priorité est de partir à l’étranger.

«J’ai pris des poils blancs à la barbe»

Espères-tu que Puel sera sensible au contexte et te mettra dans le onze de départ face au Mans samedi ?

Je n’attends plus rien aujourd’hui (rires). Aujourd’hui, il y a mes désirs personnels, mais c’est l’équipe qui prime. On doit gagner ce dernier match à Gerland pour assurer une place pour la Ligue des Champions. Je pense que le coach réfléchit surtout à mettre la meilleure équipe sur le terrain. J’ai bon espoir d’être dans les onze meilleurs joueurs possibles samedi soir.

Tu finis à Lyon sur une saison qui te laisse un peu amère, avec beaucoup de déboires. Comment tu l’as vécu ?
C’est la vie. Cela n’a pas été simple pour moi. J’ai connu de belles choses, comme la victoire à Liverpool, l’élimination du Real Madrid. Elle a été beaucoup moins bonne au niveau personnel. Cela fait partie de la vie, de ma vie. Il faut vivre avec. cela m’a permis de grandir encore plus vite. J’ai vieilli, j’ai pris des poils blancs à la barbe (rires). mais je le vis, simplement. et l’ai cette fierté là, qui aujourd’hui, malgré tout cela, d’avoir au moins tout donné sur le terrain. Je n’ai parfois pas été très performant, j’en ai conscience. Mais je n’ai jamais triché.

Que garderais-tu en mémoire en particulier de ces longues années à Lyon ?
C’est compliqué. Il y a tellement de choses. je ne peux pas sortir un évènement en particulier. Ce sont des moments, année par année. Sortir une chose me paraît impossible et réducteur pour tout ce que j’ai pu vivre ici.

Tu te souviens du premier match face au Red Star ?
Oui forcément. Les premières fois, on s’en souvient un peu plus que les fois suivantes (rires). Je m’en souviens très bien.

Le premier titre à peut être une place plus particulière ?

Mais tout est important. La Coupe de la Ligue en 2001, le premier titre, le doublé qui a suivi. Les groupes, les joueurs. je ne peux pas sortir vraiment un évènement particulier. C’est trop compliqué.

«L’équipe des deux dernières années Le Guen ? La plus belle !»


Quel équipe pour toi était la plus belle ?

On a eu de grandes équipes, de grands joueurs. Mais je ne peux pas répondre à cette question, étant à l’intérieur du groupe. C’est peut être plus aux gens de l’extérieur de dire quelle équipe a été la plus belle. Je sais dans quelle équipe j’ai pris le plus de plaisir. Mais pas qu’à jouer, à vivre également. C’est l’équipe que l’on avait les deux dernières années de Le Guen. Je ne sais pas si l’on était plus performants les années suivantes, mais pour moi il n’y a pas que le terrain. C’est un tout.

Quelle est la personne au club à qui tu tiendras vraiment à dire au revoir ?

Je ne sais pas. Une personne en particulier c’est dur. Mais par respect, le plus haut placé, le président forcément. Mais pour l’instant c’est un au revoir, pas un adieu.

Concrètement, tu vas vider ton vestiaire vendredi après-midi ?

Je l’ai déjà vidé. J’ai gardé quelques petits souvenirs pour les supporters qui viennent tout le temps à l’entrainement la veille du match. Mais il ne reste quasiment plus rien.

Tu as vraiment envie de partir donc ?
Non, mais c’était le moment pour le faire. On revient vendredi, on a une mise au vert après. Je suis bien organisé (rires).

«Les 30 bleus ? Pas forcément aux anges pa

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14 commentaires
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MANNDeborah25 le 15/05/2010 à 04:02

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Chatman le 14/05/2010 à 17:27

Il était bon quand même La Gov'! C'est le genre de joueur qu'il fallait garder!!!!!!!!!!!!!!

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Bernard C. le 14/05/2010 à 17:26

Viens à Sainté Sidney, on t'attend

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U2 le 14/05/2010 à 17:08

I can't live, with or without Siiiiiiiiiiiiiid

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Marco le 14/05/2010 à 17:07

But pour l'Olympique Lyonnais marqué par le numéro 14: Sydney Govouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu!!!! Ca va me manquer....

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CCC le 14/05/2010 à 17:05

Non BBB, rebaptisons Gerland stade Sydney Gouvou!

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BBB le 14/05/2010 à 17:05

Construisons une statue de monsieur Govou sur la place Bellecour!

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Zahia D. le 14/05/2010 à 16:50

Govoulez-vous coucher avec moi ce soir?

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michel S. le 14/05/2010 à 16:49

ne m'appelez plus jamais Sid, l'OL elle m'a laissé tomber, ne m'appelez plus jamais Sid, c'est ma dernière volonté

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P. R. le 14/05/2010 à 16:47

Sidney Govou lalallalalalalalaala!!!!

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Amedhino le 14/05/2010 à 16:13

Le plus grand attaquant de l'histoire de Lyon avec Sonnygol!!! RIP Sid, tu seras toujours le bienvenue à la Duchère et au Titan

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OL Man le 14/05/2010 à 16:11

c'est pas grave, Bafé est là pour le remplacer!

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... le 14/05/2010 à 15:45

Qu'il s'en aille, place aux jeunes! A force de sortir il arrivait plus à avancer le coco

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Serge le 14/05/2010 à 15:40

Sydney Govou restera dans nos c?urs, c'est un garçon formidable. Bon vent bonhomme

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