Le tribunal de Grande Instance de Lyon va examiner mardi après-midi le recours des salariés de ce fabricant de lingerie féminine. Ils demandent en fait l’annulation de la délocalisation en Asie de trois sites de productions de la région. Une délocalisation annoncée il y a quelques mois et qui entrainera la suppression de 200 emplois.
En attendant, une centaine de salariés a passé une cinquième nuit dans les locaux de leur entreprise. Ils occupent depuis jeudi dernier le siège de la société à Rillieux-la-pape pour faire plier la direction. Une intersyndicale a décidé de la poursuite du mouvement, quelque soit la décision du tribunal.
De nouvelles propositions de départ ont été faites lundi à la direction : 25 000 euros de prime supra-légale de licenciement, et 100 euros par mois passé dans l’entreprise. Des propositions restées, pour l’instant sans réponses.
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