Fourvière: le pari symphonique de Calogero

Le chanteur pop isérois s'est produit mercredi sur la scène des Nuits de Fourvière, accompagné d'un orchestre symphonique. Il n'est pas aisé de chanter du pop-rock devant autre-chose qu'un groupe, a fortiori si cet autre-chose est un orchestre composé par 52 musiciens. C'est pourtant ce que tente Calogero depuis le début de sa tournée. Le public des Nuits de Fourvière a répondu présent puisque le Grand Amphithéâtre était plein (3 700 spectateurs étant donnée la configuration assise de la fosse, réservée aux partenaires du festival).
Une fois les musiciens en place, le chanteur d'origine sicilienne est arrivé dans un très sobre costume noir et s'est installé sur le devant de la scène. Guitare à la main, il a entamé son concert avec C'est dit. La chanson était solidement portée par l'orchestre dirigé par le lyonnais Pierre Adenot, et, comme toutes les autres, l'aspect lyrique du spectacle a nettement ralenti son rythme. Difficile pour les fans de chanter par-dessus. "Calo" a ensuite enchaîné ses chansons, en expliquant que c'était pour lui une consécration de pouvoir les interpréter avec un tel groupe dans son dos. Certains titres de son répertoire se prêtent bien à l'exercice, comme Nathan, que les violons permettent d'accroître en intenisté, ou La fin de la fin du monde, sur laquelle la grosse caisse et les cuirs apportent plus de profondeur. Il est de coutume pour un chanteur de présenter ses musiciens, Calogero s'est donc plié à cet exercice, en citant un par un les 52 musiciens répartis dans les 4 familles d'instruments (percussions, cuivres, bois, cordes). Le concert s'est poursuivi avec Aussi libre que toi, Prendre racine, Yalla (pour laquelle le chanteur a expliqué avoir été bouleversé par Soeur Emmanuelle), Tien An Man ou encore Si Seulement je pouvais lui manquer. Ce titre, habituellement puissant, est d'ailleurs symptomatique de toute la retenue dont à fait preuve Calogero dans sa façon de poser et de moduler sa voix.
Face à la mer est un texte que

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