Fin des avertisseurs de radars : ce qui va changer pour les automobilistes

Fin des avertisseurs de radars : ce qui va changer pour les automobilistes
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C’est mercredi qu’entre en vigueur la nouvelle législation concernant les avertisseurs de radars. Explications avec le responsable du magasin Coyote à Lyon.

"L’expression ‘avertisseur de radar’ et son utilisation sont désormais interdites. Il faut dire désormais ‘assistant d’aide à la conduite." La nuance faite par Jérémy Guinquinet est subtile mais elle peut être lourde de conséquence pour l’automobiliste lyonnais. Les anciens avertisseurs de radars ne doivent plus indiquer l’emplacement exact des installations fixes ou mobiles, mais plutôt "des zones de dangers ou des zones à risques", précise le gérant de la boutique située rue de la Barre (2e arrondissement), "avec un code couleur, rouge, orange ou vert, en fonction de la dangerosité de la zone." En clair, l’appareil indiquera qu’il y a bien un radar, un accident ou un ralentissement, mais sur une zone allant jusqu’à 4km sur autoroute, 2km sur une route nationale ou 300 mètres en ville. L’utilisation de l’ancienne version est désormais interdite et la mise à jour est donc obligatoire. Pour Coyote, celle-ci se fait automatiquement "depuis le mois de novembre", indique Jérémy Guinquinet, "et les premiers retours de nos clients sont plutôt positifs." Mais pour les GPS qui incluent la fonction ‘avertisseurs de radars’, c’est à l’utilisateur de le faire, "en le branchant à Internet via un ordinateur ou via le satellite", ou alors en désactivent la fonction. Et gare à l’amende si un conducteur est pris par la patrouille en train d’utiliser un avertisseur : retrait de 6 points sur le permis et 1.500 euros d’amende.

Quid des applications pour smartphone ?

La loi s’applique également à tous les téléphones intelligents. Beaucoup de GPS existent maintenant en version mobile et ils contiennent cette fonction. Les applications communautaires, tels que Wikango ou Eklaireur, doivent donc aussi être mises à jour. Mais l’appareil étant un bien plus que privé, difficile d’appliquer la loi : un policier ou un gendarme pourrait se retrouver dans l’incapacité de contrôler et de fouiller le téléphone portable d’un automobiliste pour savoir si celui-ci a installé une application GPS avec avertisseur de radars.

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1 commentaire
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rire jaune le 05/01/2012 à 11:06

Le radar ,bande d'andouilles , c'est comme qui dirait un rayon lumineux partant d'un point A pour aller à un point B ( Fernand de Clermont Ferrand et Claude de la place Beauvau )

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