Rémi Garde veut continuer à entraîner l’OL la saison prochaine

Rémi Garde se sent bien à Lyon. Au club depuis 2003, l’ancien milieu de terrain d’Arsenal y a accumulé plusieurs postes techniques (entraîneur adjoint de Paul Le Guen et de Gérard Houllier, directeur du centre de formation) avant de devenir entraîneur de l’équipe première à l’été 2011. Depuis, et malgré une 4e place au classement lors de la saison précédente, l’ancien international français a su mettre en place ses méthodes. A l’image d’un Arsène Wenger à Arsenal, le natif de L'Arbresle n’hésite pas à faire confiance aux jeunes pousses du centre de formation. Ainsi, sa politique a contribué à l’éclosion d’Alexandre Lacazette ou de Samuel Umtiti en Ligue 1.

Sous contrat avec le club rhodanien jusqu’en juin 2014, l’entraîneur n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. "Si je vais rester entraîneur de Lyon la saison prochaine ? Jusqu'à ce qu'on me dise le contraire, oui. J'en ai envie. C'est difficile, mais c'est tellement excitant quand ça fonctionne. C'est une drogue, tout simplement. J'ai envie de continuer", a reconnu le technicien de 47 ans.

Passé par l’OL entre 1984 et 1993 en tant que joueur, Rémi Garde avait déjà manifesté son bien-être entre Rhône et Saône il y a quelques jours à nos confrères de Libéro Lyon : "Ici, l’histoire est belle aussi, il y a des projets magnifiques, ce nouveau stade sera magnifique, le centre de formation marche bien. Pouvoir avoir une équipe composée majoritairement de jeunes joueurs issus du centre de formation, du travail de tous nos éducateurs, d’une politique mise en place par le club… Moi, je rêve de continuer à faire grandir le club. Il y a une possibilité de faire quelque chose de formidable et de rentrer dans le grand stade avec une très belle équipe."

Fort d’un bilan de 36 victoires, 16 nuls et 20 défaites en championnat sur les deux dernières saisons, l’entraîneur des Gones a réussi à convaincre ses dirigeants. Ainsi, Jean-Michel Aulas s'est toujours montré enthousiaste en parlant de lui. Au lendemain de la troisième défaite de rang de l’OL face à Sochaux (0-1) au début de mois d’avril, le président de l’OL avait renouvelé toute sa confiance à son homme fort : "On n’a pas réussi à trouver la bonne composition mais j’ai toute confiance en lui. Il faudra nous juger à la fin. Je reste solidaire des joueurs et de l’entraineur."

Peut-être pourrait-il changer d’avis si l’OL ne parvenait pas à se qualifier pour la Ligue des Champions pour la deuxième année de suite, synonyme d’une importante perte d’argent. Lyon est actuellement troisième de Ligue 1 à quatre points de Marseille, deuxième. Mais derrière, l’ennemi stéphanois se trouve toujours à deux longueurs de retard.