L'OL décroche pour le podium

L'Olympique Lyonnais, est, en ce lundi matin, à sept points de Lille qui a récupéré la 3e place à Saint-Etienne au bénéfice de sa victoire à Ajaccio (3-2) mais si il en est là, ce n'est pas tant la faute de son début d'année 2014 mais celle d'un automne totalement raté au milieu duquel il s'était retrouvé 14e après avoir été mis en déroute à Montpellier (5-1).

Rémi Garde veut insister autant sur le fait de ne pas avoir pris de but sur les quatre dernières rencontres et sur la qualité de jeu qui est maintenue pour évoquer "le bon équilibre". Il a également rappelé la difficulté à enchaîner lorsque son équipe a joué le jeudi en Europa league. Ce sera encore le cas pour la réception de Monaco le dimanche 16 mars (17h).

Il n'empêche que l'OL vient de gagner une seule fois 1-0 en Europa league, compétition dans laquelle il est encore en course (8e de finale) et de concéder trois résultats nuls sur le score de 0-0 dont deux de suite en championnat ce qui a pour conséquence de voir l'équipe lyonnaise décrochée à un moment où elle espérait se rapprocher du haut du tableau.
Si l'on considère que le titre est promis au Paris-SG pour avoir huit longueurs d'avance sur Monaco, 2e à 11e journée de la fin, on peut estimer qu'il sera très difficile aussi à l'OL de combler, dans le même temps, un trou de sept points sur le 3e d'autant que Saint-Etienne et Marseille lorgnent sur le même objectif. Il faudra déjà gagner ces deux adversaires directs qui restent à affronter d'ici la 38e journée.
L'autre problème est le nombre de points perdus à domicile. La saison dernière, l'OL s'était classé 3e et n'avait pris que 37 points sur 57 possibles à Gerland.

Cette saison, avec un bilan, provisoire, de 6 victoires, 7 nuls et 1 défaite, l'Olympique Lyonnais a déjà laissé 17 points et parfois contre des adversaires faibles ou très moyens (Rennes, Valenciennes, Toulouse,  Montpellier).
Monaco et le PSG, voire Saint-Etienne qui marche bien actuellement, ne sont pas encore venus. Ils seront les prochains à jouer à Gerland.
"Nous avons fait une vingtaine de tirs. Il y a des 0-0 plus ennuyeux", plaide Rémi Garde avant d'admettre "une mauvaise opération sur le plan comptable".

Sur le plan du jeu offensif, l'Olympique Lyonnais demeure correct mais il souffre quand même de l'absence de Yoann Gourcuff qui avait bien contribué au redressement sportif de l'automne et du début d'année.
Son absence contraint Clément Grenier a jouer plus haut dans le dispositif en losange. Force est de constater qu'il est moins à l'aise que dans un rôle de relayeur et lorsque Gourcuff, véritable meneur de jeu, est présent.
Cela rend aussi l'entrejeu moins technique même si, dimanche Jordan Ferri et Corentin Tolisso, encore débutants en L1, ont été très actifs.
Les absences du Breton sont évidemment préjudiciables à l'équipe et au club. Il est très cher, il joue très peu. Depuis son arrivée à Lyon, en août 2010, il a été indisponible durant 17 mois cumulés...
Les délais de guérison de ses multiples blessures, dont la gravité est souvent minimisée par le club, sont toujours aléatoires et surtout très longs, parfois deux fois plus que pour les autres joueurs pour des maux similaires.
Sa présence, dès lors qu'il avait pris le rythme a été un vrai bonus technique pour le groupe et le milieu de terrain. Ses partenaires le réclament aujourd'hui.