"La fin de la trêve est une source d'angoisse pour les personnes et les
familles qui ont vu leur bail résilié par une décision de justice. Le
sursis de 15 jours accordé par la Ministre du logement est bienvenu s'il
permet aux locataires de trouver à se reloger, mais il reste très
largement insuffisant en l'absence de solution de relogement", explique
dans un communiqué Lyon citoyenne et solidaire qui a par conséquent
décidé de prendre clairement position.
"Il ne doit pas y avoir
d'expulsion sans relogement, ni de coupures de gaz et d'électricité sans
recherche de solution", ajoute la liste en précisant que "les
préconisations de la circulaire du Droit au logement opposable (DALO),
qui prévoit que les demandeurs inscrits en Commission de médiation ne
soient pas expulsés avant la réponse effective, doivent impérativement
respectées".
Les différents partis de la liste soutiennent également "la création
d'un lieu d'information accessible et proche des préoccupations des
habitants sur l'arrondissement pour défendre ces droits essentiels, et
l'ouverture d'un centre d'accueil et d'hébergement d'urgence".
L'année dernière à Lyon, ce sont 3919 assignations qui ont été portées
devant les tribunaux.