Dans un communiqué publié ce vendredi, l’institution dénonce une situation devenue, selon elle, critique pour l’exercice des soins sur certains territoires.
L’Ordre réagit notamment à l’agression d’une infirmière à Vénissieux mi-novembre que LyonMag avait révélé. Il regrette que les faits y soient qualifiés de simple "altercation" et rapportés au conditionnel par le Progrès, ce qui, selon lui, minimise la gravité des violences subies par les soignants sur le terrain.
Face à cette situation, l’Ordre infirmier indique avoir sollicité un rendez-vous avec la maire de Vénissieux, Michèle Picard, ou son chef de cabinet, afin d’échanger sur les dispositifs de prévention et de protection existants ou à mettre en place. À ce jour, aucune réponse ne lui aurait été apportée.
Le communiqué dresse un bilan alarmant des faits récents : un infirmier poignardé, une infirmière violemment agressée et aujourd’hui lourdement handicapée, une autre contrainte de cesser son activité après la dégradation complète de son véhicule, des équipes du SAMU agressées, ainsi que des incivilités quotidiennes lors d’interventions à domicile, parfois en lien avec des réseaux de trafic de drogue...
Selon l’Ordre, ces violences rendent certains secteurs "trop dangereux" pour les professionnels de santé et menacent la continuité des soins. L’institution demande une rencontre urgente avec la municipalité, la mise en place de mesures de protection et de prévention, ainsi qu’un soutien institutionnel renforcé pour les soignants victimes d’agressions. Elle se dit prête à travailler avec les élus locaux pour élaborer des réponses "concrètes et efficaces".
Whalaaaa je kiffe whesh whesh !
Signaler RépondreVénissieux est une opportunité pour l agglomération lyonnaise, une chance pour l Auvergne-Rhone Alpes et une richesse pour ce pays !
Quelle idée d'aller à Vénissieux... La charia ne prévoit pas qu’une infirmière puisse y circuler seule !
Signaler RépondreBravo l'ordre des Infirmiers !
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