"Je crois qu’il a fait preuve de déloyauté en quittant son poste et je ne crois pas que son projet puisse aboutir. Macron, on l’imagine davantage dans le rôle de directeur de Science Po, que dans celui de Président de la République". Une réelle prise de position pour le vice-président du Grand Lyon, quelque peu esseulé dans ce rôle d’accusateur. Il faut dire que cela va à l’encontre des idées du maire de Lyon Gérard Colomb. Ce dernier a manifesté son plus grand soutien, au fondateur du mouvement politique « En Marche ! », même après sa démission du gouvernement.
Vertu socialiste!
Signaler RépondreJe ne réécris pas l'histoire (il y a assez de révisionnistes qui s'en occupent...), mais je rappelle que ces grands évènements dramatiques furent des enchaînements: c'est bien la 1ère Guerre mondiale qui a déclenché la Révolution en Russie, c'est bien le Traité de Versailles en 1919 qui a alimenté le ressentiment allemand et la montée des thèses nazies, etc. Je ne révise pas l'Histoire, j'imagine ce qu'elle aurait pu être si la raison l''avait emporté sur la passion...Plus tranquille, me semble-t-il, mais je ne peux pas le garantir bien sûr!
Et revenons à nos moutons! Vous ne seriez pas en train de me distraire du vrai combat qu'il faudra livrer à l'avenir: celui d'une République éclairée contre les forces obscurantistes!
Bon week-end!
Vous avez une façon de réécrire l'histoire sidérante !
Signaler RépondreLe début des années 30 correspond à la traversée du désert de Churchill, le parti conservateur ayant perdu les législatives de 29 et Churchill n'y exerçant plus aucune position d'influence.
Je cite encore : " Durant les années 1930, trois éléments au moins expliquent la persistance de sa traversée du désert : sa position sur l'Inde, son rôle dans l'affaire de l'abdication royale qui renforce dans l'opinion l'idée que Churchill est imprévisible, et SON OPPOSITION A L'ALLEMAGNE NAZIE, qui pour lui représente la principale menace, le fascisme italien ou l'Espagne franquiste, dont il faut néanmoins éviter qu'ils ne renforcent l'Allemagne, étant pour lui moins importants. Cela le met en porte-à-faux par rapport à une classe politique pacifiste" (cette dernière phrase devrait amener à bien des réflexions, mais c'est un autre débat...)
Pour ce qui est de Jaurès :
"si Jean Jaurès avait été écouté en 1914, il n'y aurait pas eu de 1ère Guerre Mondiale," : je n'en sais rien, pas plus que vous et je ne peux réécrire l'histoire....
"pas eu d'avènement d'un communisme totalitaire" : allons donc...avec des si on peut effectivement tout réécrire...
il était bien allié au marxiste jules Guesde, la "lutte des classes" faisait bien partie de la doctrine de la SFIO....
"pas eu de Hitler ni de nazisme, pas eu de 2ème Guerre Mondiale... Des centaines de millions de vies auraient été épargnées."
???? Parce que le pacifisme aurait suffisant pour arrêter Hitler....
Et il n'y aurait pas eu de Churchill non plus..." : vous me faites penser à la blague de Coluche disant : "Hitler, De Gaulle lui doit tout...!"
Bon, j'arr^^été là ce débat, nous ne sommes historiens ni l'un ni l'autre, mais de là à réécrire l'histoire y a un pas !
Vertu socialiste!
Signaler RépondreCe que vous écrivez est incomplet!
Churchill fut un vrai chef de guerre en 1940 mais bien piteux en 1914 où il a envoyé à la mort des dizaines de milliers de Boys inutilement (aux Dardanelles). Et si à l'approche de l'épreuve de 1939,il fut plus lucide que beaucoup, c'est après avoir, au début des années Trente, eu des relations troubles avec Hitler!
Les deux hommes ne sont pas comparables mais veuillez partager avec moi l'idée suivante: si Jean Jaurès avait été écouté en 1914, il n'y aurait pas eu de 1ère Guerre Mondiale, pas eu d'avènement d'un communisme totalitaire, pas eu de Hitler ni de nazisme, pas eu de 2ème Guerre Mondiale... Des centaines de millions de vies auraient été épargnées.
Et il n'y aurait pas eu de Churchill non plus...
D'abord je ne faisais que citer cette phrase de Churchill qui me semblait bien plus convenir à la définition du socialisme que celle de Jaurès que vous avez postée....
Signaler RépondreMais puisque vous voulez aborder l'homme historique, bien que non spécialiste, j'avoue que votre "vision" de l'histoire me stupéfait :
ok pour "vrai conservateur",
"réactionnaire" : ou la ! on est déjà plus dans le langage idéologique que dans l'histoire....
S'il était descendant d'une famille aristocratique, j'ai beau parcourir sa biographie celle-ci ne mentionne pas cet "héritage familial immense" lui ayant "permis d'accéder aux responsabilités".... En revanche je lis que Ne disposant pas d'une fortune personnelle, il tire l'essentiel de ses revenus de sa plume (bio Wikipédia) et plus loin qu'assez rapidement, en partie pour des questions financières – l'armée paie moins que le journalisme et il a besoin d'argent – il sert en tant que correspondant de guerre....
Mais surtout, contrairement à ce que vous dites, dans les années 30 il me parait avoir été plus visionnaire que ses contemporains face au danger de l’Allemagne Hitlérienne. Je me contente de citer l’encyclopédie Larousse (qui j’espère n’est pas trop « réactionnaire » pour vous…) :
"Il est en effet un point sur lequel, sans parvenir à mieux convaincre
l'opinion, Churchill se montre plus perspicace que quiconque : c'est sur le
danger que fait courir à la Grande-Bretagne et à l'Europe la volonté de
puissance de l'Allemagne hitlérienne.
Il a beau mettre le doigt sur les menaces de la politique
allemande, adjurer l'opinion anglaise de se réveiller, prôner une coopération
politique et une alliance militaire étroites avec la France, on ne l'écoute
guère. Le pays, hanté par la crainte de la guerre, préfère prêter l'oreille aux
déclarations rassurantes de Baldwin, puis de Chamberlain,
plutôt qu'aux avertissements sans complaisance de Churchill.
Après la signature des accords
de Munich (29-30 septembre 1938), Churchill met solennellement en
garde : « L'Europe se trouve en face d'un plan d'agression
soigneusement établi, strictement minuté, mis en exécution point par point après
Munich. » Son verdict : « Nous avons subi une défaite totale et
sans restriction » est accueilli par des huées. "
Churchill est une belle référence mais il a ses côtés sombres. S'il reste dans l'Histoire comme un combattant de la liberté, il fut très longtemps un vrai conservateur, un réactionnaire qui tenait surtout à conserver un héritage familial immense, et c'est celui-ci surtout qui lui avait permis d'accéder aux responsabilités. Mais le plus grave, c'est qu'il a hésité avant de s'engager pour la bonne cause. Vous n'êtes pas sans savoir que dans les années Trente, il a voulu tendre la main à Hitler, époustouflé par sa raide politique! Mais Hitler n'a pas donné suite...Ouf!
Signaler RépondreChez Churchill, il y a donc des choses à prendre et d'autres à laisser.
Pour Jean Jaurès?
"Camarades! Je vous rappelle que "le socialisme, c'est la République poussée jusqu'au bout"! (Jaurès). "
Signaler Répondreje préfère celle là :"Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère." (Churchill)
Je précise que mon invitation s'adresse à tous les Lyonnais qui ont envie de s'investir à l'avenir dans un PS qui fera vivre les valeurs de la République, pas seulement à ceux qui y sont déjà...
Signaler RépondrePour les prochaines Législatives, les choses sont sans doute un peu verrouillées mais pour les Municipales de 2020, tout est possible...
Engagez-vous!
Vivre, c'est lutter! (Victor Hugo)
Bret a raison!
Signaler RépondreA Lyon, le socialisme a été revisité, il est aujourd'hui une variation du népotisme, qui est lui-même une sorte de royalisme. Rien d'étonnant quand on s'acoquine avec un Macron qui déclare que "la figure du roi lui manque et qu'on distribue les postes (comme celui du Maire de Lyon) quatre ans avant le vote des militants et des citoyens...
Camarades! Je vous rappelle que "le socialisme, c'est la République poussée jusqu'au bout"! (Jaurès). A Lyon, il est temps d'en finir avec des imposteurs qui conduisent le PS depuis trop longtemps, rejoignez-moi!
Rendez-vous le jeudi 22 septembre à 19h pour la réunion de la principale section socialiste de Lyon. Je vais proposer qu'elle se prononce sur l'exclusion du PS de Gérard Collomb... Cela fera un peu d'animation aussi...(il y a quelques bras armés de Collomb dans cette section).
Sauf si d'ici le 22 septembre, Collomb envoie sa lettre de démission, comme il semble en avoir tant envie...
Pour le lieu du RV, mail à adresser à:
jean-marc.chaffringeon@laposte.net
La couleur de la monture des lunettes. Vite, avis d'un psy
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