Martial Passi
Homme politique (PCF).
Né le ?
Ancien maire de Givors (1993-2017).
Au sujet de Martial Passi
Le maire de Givors reçu par Xavier Bertrand
Le maire communiste de Givors, Martial Passi, sera reçu lundi prochain à Paris par le ministre du travail Xavier Bertrand. En tant que coordinateur du collectif national des villes concernées par la suppression du conseil des prud’hommes, Martial Passi doit remettre au ministre l’ensemble des lettres de soutiens, des pétitions et des témoignages recueillis pendant les 3 mois de concertation. Ce collectif, qui rassemble 42 communes françaises et 26 conseils des prud’hommes, entend défendre ces institutions judiciaires, menacées de fermeture par la réforme de la carte judiciaire de Rachida Dati. Et il demande notamment à Xavier Bertrand d’attendre 2013, date des prochaines élections prud'homales, avant de décider de la fermeture définitive de ces conseils.
Fermeture des Prud'hommes de Givors : le maire interpelle Rachida Dati
Avec moins de 200 affaires jugées en 2006, le tribunal des Prud’hommes de Givors est dans la ligne de mire de la refonte de la carte judiciaire. Dans un courrier daté du 17 octobre, le maire communiste Martial Passi interpelle la ministre de la Justice Rachida Dati. Dans toute la France, 87 conseils de Prud’hommes sont menacés de fermeture avec la mise en place de la nouvelle carte judiciaire voulue par la ministre de la justice, Rachida Dati. Dont le tribunal de Givors, qui a traité moins de 200 affaires en 2006. Pour Martial Passi, “les performances du conseil givordin parlent d’elles-mêmes : 7,5 mois de traitement (contre 14 mois à Lyon), un taux d’appel de 13 % (contre 45% à Lyon), un taux d’infirmation de seulement 4 %.” Mais dans sa lettre, le maire communiste de Givors fait également référence au fort développement démographique et économique de la ville, “rendu possible notamment par la présence de nombreux services publics de qualité dont le conseil des prud’hommes fait partie.” Et de conclure : “La fermeture du conseil des prud’hommes entraînera à coup sûr une justice locale moins efficace, plus lente et beaucoup plus contraignante, compte tenu des distances que salariés et employeurs du sud du département rhodanien devront effectuer pour se rendre à Lyon.” La réforme de la carte judiciaire doit se faire, d’après Rachida Dati, “de manière progressive à partir du 1er janvier 2008".