L'ancien président de Lyon 3 mis à la retraite
Gilles Guyot, président de Lyon 3 entre 1997 et 2002 et actuel directeur de l'Institut d'administration des entreprises (IAE), a été mis à la retraite d'office mardi soir par le Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER). Cette sanction disciplinaire fait suite à sa condamnation par la cour d'appel de Lyon, en février 2008, pour avoir illégalement embauché sa soeur et “oublié” de passer un appel d'offres concernant des frais de réception. Même si Gilles Guyot, 63 ans, s'est pourvu en cassation dans cette affaire, le CNESER a considéré que ce favoristisme et cette prise illégale d'intérêt justifiait une sanction disciplinaire. Dans un communiqué commun, l'Unef et Hippocampe ont lancé un avertissement au nouveau président de Lyon 3, Hugues Fulchiron : “Le départ de M. Guyot laisse désormais les mains libres au Président Fulchiron pour mener à bien la normalisation des relations de l'Université Jean Moulin Lyon 3 au sein de la communauté universitaire ainsi que les réformes utiles à la refondation de notre université”.
Lyon 3 : Gilles Guyot condamné en appel
La cour d’appel de Lyon a condamné l’ancien président de Lyon 3 de 1997 à 2002, à 7 000 euros d'amende pour prise illégale d'intérêts, car il avait fait embaucher sa soeur par l’université. Mais Gilles Guyot a également écopé de 7 000 euros d'amende pour délit de favoritisme dans l'octroi des marchés publics. “Ces deux arrêts marquent une occasion historique pour notre université de sortir définitivement du marasme des affaires et des turpitudes qui ont porté atteinte à son honneur et à sa réputation pendant plusieurs décennies” soulignent dans un communiqué commun le syndicat Unef et Hippocampe, une association qui lutte contre le négationnisme. En demandant à Guyot de démissionner de la présidence de l’Institut d'Administration des Entreprises, qui dépend de Lyon 3.
Lyon 3 : l'ancien président fixé le 27 février
L'ancien président de l'université Lyon 3 Gilles Guyot était jugé mercredi par la cour d'appel de Lyon. En mars 2007, il avait été condamné à 2 000 euros d'amende pour des frais de bouche indus alors qu'il était à la tête de Lyon III. Mais surtout en avril 2006, Gilles Guyot avait écopé de 4 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende, pour prise illégale d'intérêt, car il aurait fait recruter sa soeur par l'université. Alors que Gilles Guyot conteste toujours ces faits, l'avocat général a demandé la confirmation de ces deux jugements. Verdict le 27 février.