Eugénie Le Sommer : "je vois plein de trucs à améliorer"

Eugénie Le Sommer : "je vois plein de trucs à améliorer"
Eugénie Le Sommer et Léo Dubois - LyonMag.com

Léo Dubois et Eugénie Le Sommer ont comparé leurs expériences dans un live sur Instagram.

Leur départ du cocon familial à 13 ans, leur histoire avec l’équipe de France, la coupe d’Europe, la vie de capitaine ... et bien sûr la professionnalisation du football féminin. Léo Dubois et Eugénie Le Sommer se sont longuement confiés l’un à l’autre, et sans langue de bois, dans un live diffusé ce vendredi sur Instagram.

Au fil des échanges, Léo et Eugénie ont évoqué la disparité entre les hommes et les femmes dans ce métier. "Je suis arrivé à l’âge où les premiers contrats pros (dans le foot féminin, NDLR) sont arrivés", explique Eugénie Le Sommer.

La Lyonnaise, d’origine bretonne, indique le fait qui a boosté l’image du football féminin : "Ce qui a accéléré, c’est la Coupe du Monde en 2011 où on est arrivé en demi-finale et il y a eu un engouement médiatique". Dès lors, les droits télé ont permis une professionnalisation progressive chez les femmes, avec désormais Canal + qui détient les droits de la D1 féminine. Un autre facteur de progression : l’investissement de l’OL et le PSG. Eugénie Le Sommer l’affirme : L’Olympique Lyonnais est pour le moment le seul club à disposer d’un centre de formation dédié aux filles.

Ne pas comparer les hommes et les femmes

Alors qu’ils évoquaient la promotion du football féminin à travers les stages organisés par la bretonne, Eugénie a affirmé vouloir mettre la main à la pâte : "j’aurais rêvé faire ça quand j’étais plus petite. J’aime bien cette idée de développer le football féminin. Je vois plein de choses qui peuvent être améliorées. On peut donner notre avis et avoir un regard. Le sport n’est pas réservé qu’aux hommes." Des propos que Léo Dubois a immédiatement soutenus.

Ils ont fini leur "entretien" en évoquant les disparités hommes/femmes dans les autres sports, que ce soit dans le partage financier ou dans l'engagement : "il n’y aura jamais autant d’intensité du fait de la morphologie entre l’homme et la femme", nuance Eugénie Le Sommer. Au final, le même espoir demeure : mettre le football masculin et féminin au même niveau.

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