Tout commence en avril 2002. Le procureur de la République de Lyon reçoit une lettre anonyme qui indique que Jean-Michel Porte, directeur régional de Sogelym, a fait financer des travaux dans sa propriété de l’Ain par son entreprise. Sogelym est le leader de l’immobilier de bureaux à Lyon.
L’enquête va alors montrer que Jean-Michel Porte n’est pas le seul à avoir profité du système. Le Pdg, Jean-Claude Condamin, a fait rénover son chalet à Courchevel pour 2 millions de francs et son appartements à la Croix-Rousse pour 1,3 millions de francs. Un membre du directoire a fait financer par Sogelym la rénovation de l’église de Sainte-Foy-lès-Lyon. Quant à Laurent Juton, le directeur financier, il a fait faire des travaux de rénovation chez lui. Avec toujours le même système : des artisans réalisaient les travaux mais ils établissaient les factures sur un chantier de la Sogelym. Ce qui revenait à faire payer des travaux personnels par les clients de Sogelym. Par exemple, le coût de la rénovation de l’église de Sainte-Foy a été répercuté sur le chantier de construction du siège d’Infogrames.
Mise à jour : Antoine Cottard a été relaxé en appel.