Ce mercredi 29 décembre en milieu de journée, les sapeurs-pompiers du Rhône (SDMIS69) sont intervenus à deux reprises.
Un équipage s’est rendu une première fois à Saint-Priest où le mur d’une maison s’est effondré. Fort heureusement, l’accident n’a fait aucun blessé.
Un peu plus tard, les soldats du feu ont une nouvelle fois été mobilisés pour le même type de problème : le mur d’une seconde maison venait de s’écrouler.
Pour intervenir au mieux, les hommes en rouge ont été appuyés par la cellule sauvetage et déblaiement (SD).
Cette spécialité a pour principal but d’évaluer les dégâts, de prévoir les possibles évolutions du sinistre (à l’aide de caméras et d’appareil de mesure par exemple) et de porter secours aux personnes prises au piège.
Là encore, aucun blessé n’est à déplorer. Ces deux effondrements mineurs ont eu lieu un jour seulement après qu’un dégât des eaux sur un mur porteur ait lui aussi fragilisé un immeuble de Villeurbanne.
Cette fois-ci, les habitants et les commerçants de l’immeuble avaient dû être évacués.
Merci pour cet avis éclairé, les constructions en pierre sont bien plus solides et durables, tout en étant tout aussi écolo (matériaux naturels et locaux, pas de déchets en fin de vie, recyclables...) et ne s'effondrant pas sous l'effet de l'eau.
Signaler RépondreSuffit de ne pas entretenir sa maison pour être logé gratis par l'état.
Signaler RépondreEt beaucoup commettent l'erreur de les recouvrir d'un enduit au ciment
Signaler RépondreEt en plus bientôt la fin du (tout) béton : https://www.francetelevisions.fr/et-vous/notre-tele/a-ne-pas-manquer/le-monde-en-face-lenvers-du-beton-9029
Signaler RépondreOn voit bien sur la photo que ce sont des murs en pisé comme l'immeuble à Villeurbanne.
Signaler RépondreLes maisons en pisé peuvent être plusieurs fois centenaires si l'eau ne s'infiltre pas dans les murs.
Avec l'arrivée du béton, cette technique régionale a peu à peu été délaissé puis oublié voir même interdite suite à la grande inondation de Lyon.
Un des principaux problèmes pour l'existant en pisé est la méconnaissance de ce matériau par certains acteurs du BTP et certains occupants qui font tout l'inverse de ce qu'il faudrait faire (surtout pas d'isolation étanche par exemple).
Ces effondrements font un tort énorme à ce matériau qui coche pourtant toutes les cases du développement durable (matériau locale qui demande de la main d'œuvre qualifié non délocalisable, peu d'énergie grise et pas de déchet en fin de vie du bâtiment...).
L'eau ça mouille mais ça fragilise les sols aussi...
Signaler RépondreSi j'habitais dans une pente je me méfierai.
Peut-être que la terre bouge… Il y a aussi un immeuble dans le premier arrondissement qui est en péril
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