Le Tribunal des activités économiques de Lyon a prononcé le 11 juin la liquidation judiciaire de Phaxiam Therapeutics, société lyonnaise biopharmaceutique spécialisée dans les traitements innovants contre les infections bactériennes résistantes.
Dans son communiqué, Phaxiam précise que "dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire, deux offres ont été déposées mais n'ont pas pu aboutir à la reprise des actifs de Phaxiam." Le tribunal a désigné "Maître Pierre Martin, en tant que liquidateur."
Conséquence directe de cette décision : la société indique qu’elle "sollicitera auprès d’Euronext la radiation de ses actions, comme cela a déjà été annoncé." Elle ajoute qu’ "aucun remboursement des actionnaires ne pourra être réalisé."
Cette issue fait suite à plusieurs mois de difficultés. "Malgré les initiatives déployées par la Société et son management pour prolonger son horizon de financement et assurer la continuité de ses opérations, les conditions de marché très dégradées, en particulier pour les sociétés de biotechnologies cotées de petite taille, n'ont pas permis de concrétiser une solution de refinancement viable", explique Phaxiam.
La société s’était placée "en redressement judiciaire dès le début mars 2025."
Depuis 2017, Phaxiam affirme avoir permis "à plus de 140 patients de bénéficier de traitements à base de phages produits selon les standards pharmaceutiques, sous statut compassionnel. » Elle « espère vivement que ces patients pourront continuer à être suivis et bénéficier d’un accompagnement médical approprié malgré la fin de ses activités."
Enfin, dans son communiqué, la société adresse un remerciement "à l’ensemble de ses parties prenantes – collaborateurs, partenaires, professionnels de santé et actionnaires – pour leur engagement et leur soutien tout au long de son activité."
les phages sont les seuls à pouvoir lutter contre les "infections ultra résistantes "...........on ira en chercher dans les anciens pays de l'est !
Signaler RépondreDébrouillez vous, on a pu lire ici que certains Taquin étaient pour le rachat de Doliprane par les américains dont le Trump a décidé "aujourd'hui" de faire payer les européens plus cher!
Signaler RépondreLes traitements contre les infections bactériennes c'est pourtant l'avenir, on en a eu un petit aperçu il n'y a pas longtemps ;-)
Signaler RépondreIls se sont fait bouffer par les très très gros qui encaissent eux un max d'argent public. Exemple "au hasard" Sanofi qui utilise un max de pognon Français et Européen pour sa recherche et son développement mais qui vire ses chercheurs et se délocalise aux US, tout en vendant au passage le Doliprane; ils n'ont d'ailleurs pas été fichus de sortir un vaccin contre le covid...