Mais dans l'attente d'une possible avancée de la loi, l'aide à mourir est interdite.
Didier Peillon a été sanctionné ce vendredi par le conseil départemental de l'Ordre des Médecins, au lendemain de la sortie de son livre "Ces malades que nous aidons à mourir". Le médecin exerçant dans l'agglomération lyonnaise et qui fut chef des urgences dans un hôpital révélait dans son ouvrage avoir délibérément renoncé à réaliser certains actes médicaux pour ne pas prolonger la vie de patients pour lesquels il estimait qu'il ne fallait pas s'acharner.
Le Dr Didier Peillon fait l'objet d'une convocation devant ses pairs, mais aussi d'un signalement au procureur de la République, au titre de l'article 40 du code pénal.
pour info: La liberté d'expression est le droit reconnu à l'individu de faire connaître le produit de sa propre activité intellectuelle à son entourage
Signaler Répondremerci au dr Peillon pour sa franchise
Signaler RépondreLe courage de ce médecin est à respecter car il était proche des patients et avait un grand respect. Pourquoi prolonger la vie quand il n'y a plus rien à faire ; pourquoi laisser dans la souffrance , n'avez vous jamais eu parmi vos proches quelqu'un qui vous a demandé " surtout pas d'acharnement thérapeutique ?" Les décisions de fin de vie ne sont pas prises à la légère mais dans le respect du patient
on a tous compris que c'est pour des dialyses hein ne fais pas ton mystérieux
Signaler RépondreBonjour,
Signaler Répondreen Suisse,l'aide médicalisée à la fin de vie peut être autorisée et pourtant,il y a encore de nombreux suicides par arme à feux chez les hommes;et des tentatives de suicides médicamenteuses.
A Lyon,l'ordre des médecins refuse de prendre en considération les fausses expertises psychiâtriques du docteur Nedellec,qui est capable de faire cela pour le centre hospitalier d'Annecy en genevois,alors même que vous avez des certificats de travail:il vous déclare inapte à toute fonction et confirme que vous avez agressé votre patient en service de l'unité Picasso à Annecy.Alors même que vous êtes en séances de kinésithérapie(il y en a eu 72,suite à cette agression de Julien D.)Ce patient lors du jugement le 14/02/2013 a reconnu son agression et a été condamné au tribunal d'Annecy.
Alors pour quel raison,l'expert psychiâtre le docteur Nedellec n'est-il pas radié de l'ordre des médecins à Lyon,comme l'expert psychiâtre Henri Bruner à Strasbourg?
Ce qui commence par conseil c'est toujours très mystérieux la derrière un mot très mystique !
Signaler RépondreDes arrangements sous table avec d'autres tables !!!
le conseil de l ordre des médecins ne sert à rien ! ce sont des petits arrangements entre amis …. alors leurs condamnations… pas fiables et de quel droit !
Signaler RépondreOn suspend les médecins. Soit. Mais qui peut les remplacer ?
Signaler RépondreBen voyons, on peut se demander si c'est vous ou bien lui qui n'êtes pas allé depuis longtemps à l'hôpital. Oser dire que l'on ne vous soigne pas à l'hôptal.
Signaler RépondreJ'y vais, en moyenne 2 ou 3 fois par semaine, je ne vous raconte pas pourquoi mais ce n'est pas parce que je n'ai rien et on fait tout pour me soigner, un peu trop même, j'ai dû poser des limites sinon, j'y serai en permanence.
Ça doit faire longtemps que vous n’êtes pas allé à l’hôpital vous ! Ça fait bien longtemps qu'il ne s’acharne plus pour soigner les patients.
Signaler RépondreToutes votre vie, on vous le répète " vous allez y arriver, croyez-moi !"
Signaler RépondreEn même temps, le sujet est délicat.
Signaler RépondreCondamner pour des idées ... ou par la pensée dirigeante ?
Signaler RépondreCe n'est pas nouveau. Déjà, dans les années 80, les soignants demandaient à la famille s'ils pouvaient soulager au maximum la douleur sachant que ça limite la vie ou s'ils devaient la maintenir au maximum en vie. Ce médecin a bien du courage et j'espère qu'il ne subira aucune sanction.
Signaler RépondreÉtonnant car lors des hospitalisations, il est maintenant demandé aux patients d'indiquer leurs volontés si les choses tournent mal.
Signaler RépondrePar exemple : "pas d'acharnement thérapeutiques".
Il y a une différence tout de même entre l'aide délibérée à mourir et l'absence d'acharnement médical.
Bon, sujet sensible c'est certain.
Je ne crois pas que le conseil de l'ordre ait le choix de ne pas dénoncer. Même s'il n'y a pas de sanction prévue, l'article 40 donne une obligation de dénonciation, et le risque d'accusation publique de couverture des faits par l'autorité (le conseil de l'ordre) est réel. S'il s'agissait de rumeurs ou d'accusations ils pourraient faire front avec lui, mais là il se dénonce dans un bouquin...
Signaler RépondreIl est courageux car lui et son éditeur ne pouvaient ignorer cette conséquence certaine.
L'aide à mourir, la légalisation du cannabis, etc... on n'a eu aucun politique courageux depuis Simone Veil.
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