Urgence préhospitalière : une nouvelle convention pour mieux coordonner SAMU, ambulanciers et pompiers dans le Rhône

Urgence préhospitalière : une nouvelle convention pour mieux coordonner SAMU, ambulanciers et pompiers dans le Rhône
DR : préfecture du Rhône


L’ensemble du dispositif vise à renforcer l’efficacité de la réponse préhospitalière dans le Rhône, dans un cadre désormais partagé et formalisé.

La préfecture du Rhône a officialisé ce vendredi 7 octobre une convention tripartite entre le Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU 69) des Hospices Civils de Lyon, l’Association des Transports Sanitaires d’Urgence du Rhône (ATSU 69) et le Service Départemental-Métropolitain d’Incendie et de Secours (SDMIS). 

L'objectif affiché étant de renforcer la coordination de l’urgence préhospitalière dans le cadre de la réforme des Transports Sanitaires Urgents.

L’évènement s’est tenu "sous l’égide du Préfet délégué pour la défense et la sécurité, Monsieur Antoine Guérin, du délégué départemental du Rhône et de la métropole de Lyon de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, Monsieur Philippe Guétat, et en présence de la directrice générale de la CPAM du Rhône, Madame Emmanuelle Lafoux."

Le texte s’inscrit dans "la mise en œuvre de la réforme des Transports Sanitaires Urgents (TSU)." Il est présenté comme "le fruit d’un travail collectif" traduisant "une responsabilité partagée et une volonté commune d’assurer une prise en charge optimale, coordonnée et sécurisée des patients, 24h/24, 7j/7, afin de garantir une réponse équitable et de qualité sur l’ensemble du territoire."

Des rôles clarifiés pour chaque acteur

La convention précise les responsabilités de chacun.  Ainsi, "le SAMU assure la régulation médicale, détermine le moyen de réponse le plus adapté à la nature des appels, intervient dans le cadre de l’aide médicale urgente et organise le transport des patients en mobilisant les acteurs du transport sanitaire urgent." L’ATSU organise quant à lui "la réponse adaptée des entreprises de transport sanitaire aux demandes du SAMU, en garantissant leur disponibilité et réactivité dans le cadre de la garde ambulancière."

Enfin, "le SDMIS intervient sur les missions de secours et soins d’urgence aux personnes et d’aide médicale urgente, ainsi qu’en cas d’indisponibilité ambulancière ou de besoins spécifiques (brancardage complexe, accès difficile, protocole de soins, etc.)".

La convention formalise également "le rôle du coordonnateur ambulancier, financé par l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes à hauteur de 237 000 € pour 2024". Celui-ci "a pour objectif de garantir un lien opérationnel entre les différents acteurs (ambulanciers privés, médecins régulateurs, et officierde liaison des pompiers), grâce à une meilleure visibilité en temps réel sur les moyens ambulanciers disponibles avec, entre autres, l’aide d’un outil de géolocalisation."

5 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
Titus69 le 09/11/2025 à 06:40

Le système hospitalier français est en faillite.

Parfois je lis des articles sur l'économie de la Santé (je m'occupe comme je peux).

Une étude très très révélatrice qui date déjà de quelques mois. On a fait un comparatif entre une gestion ancienne (plutôt par les professionnels de la santé), et la gestion actuelle (plutôt par du haut fonctionnaire et des administratifs). Le résultat est sans appel et révélateur. Depuis que le système de santé est passé aux mains de la Haute Fonction Publique (et des administratifs) les frais uniquement fonctionnels (donc ce ne sont pas les frais liés à l'activité médicale) ont explosé de façon exponentielle cela a abouti à une paupérisation du professionnel médical au profit de l'administratif .....

Tout le monde sait parfaitement depuis leur création que le système des ARS sont de gigantesques usines à gaz administratives (parfois on recase les "amis" dans ses ARS)... on a du haut fonctionnaire payé très cher à tout les niveaux, on voit apparaitre de plus en plus certains cabinets de conseil dont le fameux Mc Kinsey très proche de notre Président (voir le soutien lors de ses campagnes électorales) si c'est pas le cabinet c'est des "anciens" du cabinet qu'on place sur certains postes centraux (si en plus c'est pas le mari ou la femme du député renaissance du coin).

voilà c'est en fait une faillite orchestrée.

L'Ordre des médecins aussi devrait être questionner car il a durant des décennies limité volontairement le nombre de place au concours de 1ère année de médecine (sûrement pour protéger les intérêts de certains).

Signaler Répondre

avatar
Memphis le 08/11/2025 à 18:47

Et avant, c’était comment ?

Signaler Répondre

avatar
Ex Précisions le 08/11/2025 à 16:56

De moins en moins de budget alloué aux secours à la personne donc ils bidouillent l'organisation, mais ça ne va pas le faire longtemps.
Et c'est typiquement le 1er rôle de l'état de s'occuper de la sécurité de ses citoyens, mais non...

Signaler Répondre

avatar
Corsica3333 le 08/11/2025 à 14:50

Gilets pare balles,casques visières anticrachats etc...PAS BEAU CE PAYS

Signaler Répondre

avatar
On en parle, des ralentisseurs qui... ralentissent les secours ? le 08/11/2025 à 12:16

Soit un véhicule de secours qui effectue un trajet comprenant 5 ralentisseurs, lui faisant perdre 1 minute.
Soit 2% la perte de chance de survie pour chaque minute perdue à atteindre les victimes.
Multiplié à l'échelle de la France...

Résultat : des centaines de morts en France chaque année du seul fait du ralentissement des secours causé par les ralentisseurs (qui étaient vendus pour "sauver des vies").

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.