Si, dans un premier temps, l’incident survenu au collège Martin-Luther-King de Mions avait été associé à un "jeu" dangereux entre deux élèves de 3e, du type "jeu du foulard", la version livrée aujourd’hui par la famille du collégien hospitalisé change profondément la lecture des faits.
Les pompiers étaient intervenus rapidement dans l’établissement pour prendre en charge l’adolescent, qui avait passé la nuit en observation à l’hôpital.
Selon le père, le jeune garçon n’était absolument pas consentant. Elle affirme qu’un autre élève, pratiquant un sport de combat, s’était approché de son fils quelques jours plus tôt pour lui proposer de "l’étrangler jusqu’à évanouissement" en lui disant que dès que sa main tomberait, il arrêterait le geste. Une demande clairement refusée par l’adolescent, assure la famille.
Le mardi des faits, les deux élèves étaient assis sur un banc durant la récréation. Lorsque le collégien hospitalisé s’est levé pour parler à un ami, l’autre élève lui aurait appliqué une clé au niveau du cou, "par surprise", jusqu’à provoquer une perte de connaissance. Toujours selon la famille, l’auteur du geste aurait lâché prise en déclarant "c’est bon, il dort",laissant le jeune garçon s’effondrer au sol. La chute aurait provoqué un traumatisme crânien, accompagné de convulsions.
L’adolescent présente encore aujourd’hui des séquelles visibles : deux points de suture au menton et un côté du visage marqué par l’impact.
Sorti de l’hôpital le mercredi 19 novembre, il aurait fait une rechute durant le week-end, avec des épisodes de vertiges. Le médecin consulté alors aurait expliqué que si la partie traumatique avait été évaluée à l’hôpital, la dimension neurologique n’avait pas été investiguée. La famille doit désormais réaliser un électroencéphalogramme (EEG) afin de vérifier l’absence d’atteinte neuronale.
Depuis l’incident, le collégien souffrirait de pertes de mémoire et de difficultés de concentration, selon son père. L’examen EEG est prévu ce vendredi 28 novembre. L’élève avait d’abord été placé en arrêt avec 7 jours d’ITT, prolongés à 15 jours après sa rechute.
L’autre adolescent impliqué a été écarté temporairement de l’établissement et doit être convoqué en conseil de discipline. La direction du collège a, de son côté, rappelé les consignes de prévention auprès des élèves et des familles.
Une enquête devra désormais établir précisément le déroulé des faits.
Le Danger
Signaler RépondreC'est tout simplement une résolution prise à l'avance d'effectuer une telle action, "c'est un dessein formé avant l'action d'attenter à la personne d'un individu déterminé "
En particulier cela devient un acte délictueux..
Et bien évidemment toute la cour en a pris part visuellement.
Cette personne aura sûrement entachée sa personnalité au sens propre comme au sens figuré
Je me demande même si cela le nuira a son service militaire civil si tantôt il se présentera ?
L'adolescent responsable aura quoi ? un simple conseil de discipline ?
Signaler RépondrePour moi ce n'est pas un "jeu" que décrit cet article c'est une tentative de meurtre et donc il doit être jugé et puni.
Tout le monde le dit et le redit il faut punir sévèrement mais apparemment nos pédagogistes n'entendent pas depuis des décennies. On commence à avoir une majorité d'enseignants sur les même positions à savoir des punitions lourdes car ils voient bien que "l'anarchie" et le "laisser faire" se répercute dans leurs classes.
Les réseaux sociaux tuent partout...
Signaler RépondreCe n'est absolument pas un jeu.
Signaler RépondreIl y'a un agresseur et un agressé ce n'etait pas un jeu mon fils a assisté à la scène et il est extrêmement choqué. Tous les enfants du collège on assisté à la scène. Le gamin etait tranquillement entrain de parler avec son camarade et l'autre gamin est venu l'étrangler par derrière il voulait essayer une soumission de la pratique de MMA. C'est vraiment choquant !
non!
Signaler Répondretentative de meurtre.
en sport de combat (j'ai pratiqué le karaté) nous sommes informés des effets de nos gestes sur l'adversaire.
tout à fait d'accord,jjt.Les parents de ces gamins ne parlent pas avec eux .
Signaler RépondreLe mal être de la jeunesse, prévention, sensibilisation, écoute et bla bla bla.....
Signaler RépondreFoutaise, on a rien compris... A qui le tour
j'espère que les parents vont être convoqué pour les responsabiliser rien dans la tête ils ne parlent pas avec les enfants pour éviter ça
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