Ce vendredi, la préfète du Rhône et d’Auvergne-Rhône-Alpes Fabienne Buccio a réuni le comité de pilotage chargé de suivre la mise en œuvre du schéma directeur adopté à l’unanimité en mars 2024. L’occasion de faire le point sur plusieurs chantiers structurants qui redessineront durablement le premier port fluvial intérieur français.
Dès avril dernier, un groupement mené par CMA CGM, associé notamment aux CCI de Lyon et de Marseille ainsi qu’à la Banque des Territoires, a été désigné pour reprendre la sous-concession du terminal conteneurs. L’entité "Lyon Rhône Terminal" prévoit rien de moins que le doublement des trafics fluviaux et ferroviaires d’ici 2032, avec 58 millions d’euros d’investissements sur le site. Une montée en puissance stratégique alors que le port ambitionne de renforcer son rôle dans la logistique multimodale de la région.
Autre décision importante : la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) a retenu le groupe DPL pour renouveler la convention d’occupation du dépôt pétrolier, en lien avec la Ville de Lyon et la Métropole. Ce renouvellement s’intègre dans une logique affichée de transition énergétique, conformément au schéma directeur du port.
30 hectares à réaménager sur la presqu’île de l’Archevêque
Cœur du futur développement : la presqu’île de l’Archevêque, vaste réserve foncière de près de 30 hectares à réaménager à l’horizon 2028. Depuis le début de l'année 2025, l’État a piloté plusieurs ateliers avec les partenaires locaux pour définir un scénario mêlant logistique fluviale, développement économique, sobriété foncière et transition écologique.
La CNR lancera prochainement des appels à manifestation d’intérêt pour attribuer les nouvelles parcelles. Parmi les activités envisagées, on retrouverait une plateforme de valorisation de matériaux du BTP, des activités logistiques et, pour les zones soumises aux risques les plus élevés (zones rouges PPRT), des installations de production énergétique.
Une étude des sols a déjà révélé une pollution aux hydrocarbures et métaux lourds, conséquence des activités industrielles historiques du site. Chaque projet fera donc l’objet d’un plan de gestion spécifique avant tout aménagement. Des études complémentaires sont toujours en cours.
C'est pas un membre de l'équipe d'aulas qui voulais reconvertir une partie du port par un grand parc... alors que l'activité est prévu de doublé. Encore une promesse de n'importe quoi alors
Signaler RépondreEt ben enfin.
Signaler RépondreEt peut on espérer de nouveaux accès pour éviter que les PL ne traversent le quartier de Gerland du pont Pasteur au Bd de la Bruyère ?
Signaler RépondreCar franchement faire une passerelle pour les vélos entre Gerland et la saulaie c'est bien mais désenclaver le port en profitant de cet aménagement pour exfiltrer les PL et les futurs bus de la gare routière aurait été une bonne idée..