Auren, bienvenue chez toi !

Auren, bienvenue chez toi !

Auren, chanteuse lyonnaise de 28 ans, sera dimanche à 20h30 à la salle 3 000 de Lyon. Elle assure la première partie du chanteur Chris Isaak. Diplômée d’une grande école de commerce, c’est pourtant la scène qu’elle a choisie. Ou comment s’éviter le blues de la business woman. Interview

Lyon Mag : Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire de la musique ?
Auren :
J’ai baigné dans la musique depuis que je suis toute petite. Ma grand-mère était pianiste et enseignait le piano à tous ses petits enfants. La musique était omniprésente à la maison.  Mon père écoutait sans cesse de la chanson française, quand ma mère écoutait plus Pink Floyds, The Doors. J’ai aussi des frères qui jouaient des instruments. Le chant est venu de manière assez évidente. C’est même devenu mon échappatoire pendant que je faisais mes études. Ensuite j’ai assemblé le piano et la voix. C’est ainsi que j’ai continué à faire de la musique.

Comment avez-vous débuté votre carrière ?

J’ai choisi la scène pour commencer comme des petits bars. On jouait pour la fête de la musique, sur le parvis du théâtre des Célestins à Lyon. Quand je suis partie faire mes études à Nice, je jouais dans les pianos bars ; J’ai ensuite fait un stage chez EMI. J’ai alors continué à jouer dans les bars, seule avec mon piano. J’ai construit un répertoire avec un compositeur de grand talent qui s’appelle Paul Ives. Chez EMI, j’ai rencontré Michael Jones. Il m’a donné la chance de pouvoir faire de nombreuses premières parties avec lui. Ca m’a permis de faire mes armes sur scène.

Vous sortez d’une école de commerce très réputée. Pourquoi avoir choisi la musique ?

Ce n’est même pas une décision à prendre. Il s’agit de quelque chose qui se trouve en soit. Je suis allé au bot de ce que je pouvais faire, j’ai eu mon diplôme, j’ai ensuite travaillé. Mais j’avais les concerts, le chant, la musique et à côté, j’avais mon travail. Il était évident qu’il fallait prendre une décision. Je suis allé vers ce que j’aime. Nous n’avons qu’une vie. Je pars du principe que je ne peux pas vivre avec des regrets. J’ai souhaité tenter le tout pour le tout, m’investir à fond.

Quelles sont vos grandes références ?

Michel Berger m’a beaucoup bercé. J’aime son écriture, sa façon de jouer au piano, la sensibilité dans sa voix. Il a vraiment été une grande influence. Il y a toute la pop comme les Beatles, les Pink Floyd. J’admire Charlie Winston, comme je suis fan de l’écriture d’Oxmo Puccino.

Vous avez financé votre album par d’autres circuits que les majors. C’est un choix ou une obligation ?
Comme j’ai vraiment débuté par la scène, avec les premières parties de Francis Cabrel, j’avais une base de fans qui devenaient demandeuse. Et u l’état du marché du disque actuel, il est de plus en plus difficile de signer en major. On se demande pourquoi ne pas tenter l’aventure nous-mêmes et en famille. On a donc fait appel au mécénat d’entreprise et au mécénat privé, des appels au don. Cela a marché. C’est pourquoi nous avons continué l’aventure et que le label s’est crée.

Qu’est-ce sa fait de faire la première partie de Chris Isaak ?
Je suis très heureuse et impatiente. La veille, je serai au Grand Rex à Paris. Jouer dans une salle aussi mythique et jouer dans ma ville à Lyon me fait frémir! J’ai déjà eu la chance de jouer à Lyon avec Francis Cabrel à la Halle Tony Garnier, avec Grégoire au Transbordeur. Dimanche, c’est la salle 3 000. Je me dis que j’ai fait le grand chelem ! C’est à mon tour d’être en tête d’affiche. J’ai un peu le trac tout de même !

Avez-vous d’autres dates de prévues appart Paris et Lyon ?

Il y a quelques dates qui sont entrain de se mettre en place pour l’été. Mais nous avons beaucoup tourné l’année passée et je suis dans une période de création. Je pense réaliser un second album. Ce  sera la priorité de ce deuxième semestre.

Quel serait la tonalité de cet album

La liberté et l’envie de prendre son envol.

Une date de sortie est-elle déjà prévue pour la sortie de ce deuxième album ?
Non, on est vraiment à la gestion. J’espère que l’on en aura une d’ici un an !

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