Ce mardi marque la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions

Ce mardi marque la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions

Cette journée est célébrée à Lyon en présence de la ministre de l'Outre-mer.Marie-Luce Penchard participera mardi soir à une veillée de commémoration de l'abolition de l'esclavage en présence du préfet du Rhône Jean-François Carenco et de Michel Mercier, le Garde des Sceaux.
Des hommages seront rendus à Aimé Césaire et à Edouard Glissant, les deux célèbres poètes martiniquais, à travers des lectures, chants et témoignages.

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3 commentaires
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Michael Jeaubelaux le 11/05/2011 à 12:09

@ Jacques : désolé mais votre commentaire ne correspond pas à ce que dit OPG... Pour le reste je vous renvoie à une article de l'expansion où l'auteur précise sa pensée.Lisez le c'est très instructif, mais il n'apporte pas au moulin des exploiteurs des causes victimaires qui veulent de l'homme blanc occidental le seul "monstre" de l'Humanité. Désolé, mais quitte à me faire insulter, je ne serai pas leur complice! Quant à vous je vous laisse la responsabilité de vos propos quant à la qualité d'Historien d'Olivier pétré-Grenouilleau (contesté que par ceux qui voudraient réécrire l'Histoire pour qu'elle colle à leur idéologie et serve leurs intérêts). Ce Monsieur est juste : le meilleur spécialiste français de l'histoire de l'esclavage, agrégé de 43 ans et professeur à l'université de Bretagne-sud (Lorient)!!! Et vous Jacques, quels sont vos titres universitaires pour pouvoir contester que OPG est un historien ?! http://fr.altermedia.info/general/olivier-petre-grenouilleau-quelques-verites-genantes-sur-la-traite-des-noirs_8353.html Extraits : "Les traites négrières ont été le fait des Européens mais, on le sait aujourd'hui, tout autant des Africains et des musulmans. Où en est-on de ce qu'on a appelé la « querelle des chiffres ? » - Il faut d'abord dire que le caractère abominable de la traite n'est pas corrélé aux chiffres. Le fait que la traite orientale – en direction de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient – ait affecté plus de gens ne doit nullement conduire à minimiser celle de l'Europe et des Amériques. En revanche, je suis surpris que certains soient scandalisés que l'on ose parler des traites non occidentales. Toutes les victimes sont honorables et je ne vois pas pourquoi il faudrait en oublier certaines. La traite transatlantique est quantitativement la moins importante : 11 millions d'esclaves sont partis d'Afrique vers les Amériques ou les îles de l'Atlantique entre 1450 et 1869 et 9,6 millions y sont arrivés. Les traites que je préfère appeler « orientales » plutôt que musulmanes – parce que le Coran n'exprime aucun préjugé de race ou de couleur – ont concerné environ 17 millions d'Africains noirs entre 650 et 1920. Quant à la traite interafricaine, un historien américain, Patrick Manning, estime qu'elle représente l'équivalent de 50 % de tous les déportés hors d'Afrique noire, donc la moitié de 28 millions. C'est probablement plus. Ainsi un des meilleurs spécialistes de l'histoire de l'Afrique précoloniale, Martin Klein, explique-t-il que, vers 1900, rien que dans l'Afrique occidentale française, on comptait plus de 7 millions d'esclaves. Aussi n'est-il sans doute pas exagéré de dire qu'il y en eut peut-être plus de 14 millions, pour le continent, sur une durée de treize siècles." Conclusions : 1.l'utilisation victimaire de l'esclavage et l'opprobre jeté sur les seuls "occidentaux" par ceux qui n'en subissent aucun dommage actuellement, mais qui comptent en tirer des bénéfices aujourd'hui est odieuse et sans fondement. 2. Si l'esclavage est un crime contre l'humanité, les noirs et les arabes ont une responsabilité au moins égale que les blancs. Rappelons que l'esclavage dans l'antiquité était une pratique banale, ce sont les chrétiens qui ont déclarés les premiers "l'égalité des maitres et des esclaves en Jésus-Christ" 3. Limiter la culpabilité de l'esclavage aux seuls blancs est une escroquerie morale et intellectuelle. Je refuse de battre ma coulpe au nom d'une pseudo culpabilité car "En Europe, nous sommes tous pour la plupart des descendants d'esclaves" ! Qu'étaient les serfs et les moujiks ? Le "business victimaire" rapporte gros à ceux qui prétendent profiter des souffrances de leurs lointains ancêtres, mais qui se gardent bien de dénoncer l'esclavage actuel pratiqué dans des pays d'Afrique, arabes ou asiatiques de nos jours! Là est le vrai crime a dénoncé! Mais c'est plus facile de commémorer que de lutter contre les esclavages qui sévissent encore...dans des pays où nous avons des intérêts économiques! Il en va de la dénonciation de l'esclavage, comme de la persécutions des chrétiens dans les pays musulmans : variable selon la richesse des persécuteurs!

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Jacques le 11/05/2011 à 03:27

L'heure semble appartenir aux amalgameurs, aux propagantistes qui s'autoproclament "historiens", une partie de cet article est trop subjective pour être prise au sérieux, on voit en quelques lignes la direction de pensée, la position prise par son auteur (Olivier Pétré-Grenouilleau): .........."la loi Taubira qui considère la traite des Noirs par les Européens comme un ‘crime contre l'humanité', incluant de ce fait une comparaison avec la Shoah. Les traites négrières ne sont pas des génocides, la traite n'avait pas pour but d'exterminer un peuple".L'esclave était un bien qui avait une valeur marchande qu'on voulait faire travailler le plus possible. "........... Depuis quand le "crime contre l'humanité" est inévitablement associé au génocide tel que vous le nommez ? La traite des Noirs était cruelle, dénuée de sens et de raison, des viols, des meurtres, des tortures, des abus en tous genres. Si hiérarchiser, comparer les souffrances est votre support légitime, nous pouvons dès lors comparer les facteurs temporels. 400 ans d'esclavage ça vaut bien 4 ans de génocide. Quelle horreur que ces mots. C'est pourtant ce que vous faites en dénigrant, en minimisant la souffrance des esclaves noirs. Si le peuple noir souhaite que soit attribuer à son histoire, pour le devoir de mémoire, le statut de "crime contre l'humanité", pourquoi vouloir dénigrer cette intention ? Si ce n'est dans le but de hiérarchiser encore les souffrances, pour que le sommum du crime, le crime absolu, ne soit associé qu'à l'Histoire juive et uniquement à l'Histoire juive. Quelle maladie pousse l'homme moderne a systématiquement vouloir porter le drapeau de la plus vive douleur ? Je vous rappelle Monsieur la définition du "crime contre l'humanité" pour que la raison qui oriente vos écrits soit mise à nue: Violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d'un individu ou d'un groupe d'individus. Révisez donc votre dictionnaire, et profitez-en pour corriger votre morale, elle semble beaucoup trop orientée pour être crédible. Merci.

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Michael Jeaubelaux le 10/05/2011 à 19:13

Je veux rappeler ici le lynchage qu'a du subir Olivier Pétré-Grenouilleau , professeur à l'Université de Bretagne Sud (Lorient), spécialiste reconnu des traites négrières, auteur en 2004 de l'ouvrage de référence sur le sujet : « Les traites négrières » Essai d'histoire globale, (Prix du Sénat du Livre d'histoire). Dans ce livre OPG montre que l'histoire de l'esclavage se confond avec l'histoire de l'humanité et que les Arabes et les Noirs d'Afrique y tiennent aussi une place de choix quant à leur implications ; que la traite intra africaine et la traite arabe n'ont rien a envier à la traite triangulaire... Remarquons d'ailleurs que l'esclavage est encore bien répandu en Afrique (en Mauritanie, au Soudan,..), au Moyen-Orient et en Asie, alors qu'il a complètement disparu en Occident, sauf dans certaines ambassades ou Consulat de ces pays. Rappelons que l'auteur a dû subir une attaque judiciaire du collectif des Antillais, Guyanais et Réunionnais, représenté par Maître Gilbert Collard, qui a déposé plainte devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, en septembre 2005 ; suite à une interview parue le 12 juin 2005, dans je JDD. L'auteur y évoque les thèmes de son livre et aborde d'autres questions. Il y déclare notamment : « On sait que l'Afrique noire a été victime ET ACTEUR de la traite.» Alors que le journaliste évoque « l'antisémitisme véhiculé par Dieudonné », Olivier Pétré-Grenouilleau répond : « Cette accusation contre les juifs est née dans la communauté noire américaine des années 1970. Elle rebondit aujourd'hui en France. Cela dépasse le cas Dieudonné. C'est aussi le problème de la loi Taubira qui considère la traite des Noirs par les Européens comme un ‘crime contre l'humanité', incluant de ce fait une comparaison avec la Shoah. Les traites négrières ne sont pas des génocides. La traite n'avait pas pour but d'exterminer un peuple. L'esclave était un bien qui avait une valeur marchande qu'on voulait faire travailler le plus possible. Le génocide juif et la traite négrière sont des processus différents. Il n'y a pas d'échelle de Richter des souffrances. » Olivier Pétré-Grenouilleau affirme également que se dire descendant d'esclave « renvoie à un choix identitaire, pas à la réalité [...] c'est choisir parmi ses ancêtres. » Début septembre , le CAGR dépose plainte devant le TGI de Paris contre Olivier Pétré-Grenouilleau « pour contestation de crime contre l'humanité ». En décembre est publiée la « pétition des 19 ». qui demandent, l'abrogation de la loi Gayssot et de la loi Taubira. « L'affaire Pétré-Grenouilleau a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase : ce très sérieux spécialiste de l'esclavage est poursuivi par des associations afro-antillaises qui, s'appuyant sur la loi Taubira, l'accusent de révisionnisme. Son seul tort est d'avoir dit que l'esclavage était certes un crime contre l'humanité mais pas un génocide. », explique René Remond. » L'historien échappe au procès grâce à Elkabbach.

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