« Il n'y a pas de dispositif parfait ou idéal, nous en sommes conscients. Mais c'est le meilleur que nous ayons trouvé », confie le député lyonnais Michel Havard, co-rapporteur du projet de loi. Le code minier sera donc modifié à minima. Interdiction est donc faite de fracturer les roches pour en extraire les gaz. En cause : l’eau adjuvée de produits chimiques qui, pulvérisée à haute pression, fracture les roches contenant le gaz. Ce mélange est un polluant des nappes phréatiques.
« L'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par des forages suivis de fracturation hydraulique de la roche sont interdites sur le territoire national », précise désormais la loi. Une rédaction au trébuchet nécessaire pour Havard, qui assure que loi originale n'était pas « applicable en l'état actuel de notre droit. » Elle aurait, selon ce dernier, soulevé des problèmes de constitutionnalité au regard des interdictions généralisées, par exemple, aux permis délivrés pour les gaz de mines.
Les exploitants ont désormais deux mois pour retoucher les permis préalablement déposés. Si les documents ne sont pas modifiés dans ces délais, ou s’ils mentionnent toujours la fracturation comme technique d’extraction utilisée, ils seront déclarés nuls et non avenus. Actuellement, trois permis de recherche, déposés par les sociétés Schuepbach Energy LLC et BNK France SAS touchent le territoire du Rhône.
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Déposé le 13/05/2011 à 15h02
Par Medef Lyon-Rhône Citer
Déposé le 13/05/2011 à 14h41
Par DM Citer
Déposé le 12/05/2011 à 23h55
Par le lecteur fou de lyon mag Citer
Déposé le 12/05/2011 à 17h25
Par ronchon Citer