Les différents visages de l’immobilier lyonnais

L’Express consacre cette semaine un dossier spécial « immobilier à Lyon ». Avec un zoom sur les 3e, 6e, 7e et 8e arrondissements. Globalement, le marché dans la 3e ville la plus chère derrière Paris et Nice, est en tension selon l’hebdomadaire, avec moins de biens à vendre mais aussi moins d’acheteurs. En 2011, les prix ont donc poursuivi leur augmentation : +7,9% selon la chambre des notaires du Rhône. Sur dix ans, les prix d’accession à la propriété ont doublé. Et la Fnaim du Rhône estime que le marché ne devrait pas baisser cette année, même si la hausse sera plus modérée.Il faut dire que le dynamisme démographique a un impact sur les prix, l’Insee estime que la population de Rhône-Alpes enregistrera 220 000 habitants supplémentaires d’ici à 2040.Arrondissement par arrondissement, les situations sont très diverses selon L’Express. Dans le 3e, le plus peuplé de Lyon, les prix sont stables, mais les terrains disponibles sont de plus en plus rares, notamment à la Part-Dieu.Le 6e reste l’arrondissement le plus cher de Lyon et on enregistre une pénurie d’offres. A l’inverse, le 7e, qui vient de fêter son centenaire, est celui qui a gagné le plus d’habitants ces dix dernières années. Il se caractérise par deux quartiers en un : dynamique au nord entre Jean Macé et la Guillotière et très prisé par les étudiants, et plus résidentiel au sud à Gerland, avec de nombreux programmes neufs à des prix encore abordables.Le 8e présente lui aussi deux visages : les prix grimpent de plus en plus autour de la place Ambroise Courtois ou à Montplaisir. En revanche,  les quartiers Mermoz, Grand-Trou et Moulin-à-Vent trainent toujours une mauvaise image.