Parti de Paris et attendu à Ajaccio à 18h50, l’appareil d’Air France a finalement été dérouté en urgence vers Lyon-Saint-Exupéry ce samedi 20 décembre, après un incident survenu en plein vol. L’avion s’est posé sans encombre, sous la surveillance des secours mobilisés sur le tarmac.
Très vite, des témoignages de passagers ont émergé, décrivant une situation bien plus alarmante que la version officielle. Plusieurs évoquent un bruit sourd, suivi de fortes vibrations et d’une perte de vitesse de l’appareil.
"On a d’abord entendu un bruit léger, puis comme une valise qui tombe. Tout l’avion s’est mis à trembler, très fort", raconte une passagère à ici RCFM.
Assis près de l’aile gauche, Jérôme affirme ainsi avoir aperçu un départ de feu. "Il y a eu un réacteur qui a pris feu. J’ai vu de grands flashs jaunes, c’étaient des flammes", témoigne-t-il toujours auprès d'ici. D’autres passagers confirment un "gros boum", suivi de secousses importantes dans la cabine.
À bord, l’absence d’informations immédiates depuis le cockpit a accentué l’angoisse. Selon Corse Matin, l’équipage a demandé aux passagers de se préparer à un atterrissage d’urgence et de consulter le livret de sécurité. "Un père de famille était en pleurs, il serrait ses enfants, c’était atroce", rapporte un témoin au quotidien corse.
Un "incident technique" selon Air France
Ce n’est qu’à la dernière minute que le commandant de bord a annoncé la destination finale : Lyon. L’atterrissage s’est déroulé sans incident, sous les applaudissements des passagers, alors que les pompiers et ambulances étaient positionnés autour de l’appareil.
Une fois au sol, le pilote a expliqué que "le moteur gauche a cessé de fonctionner en plein vol". De son côté, Air France confirme uniquement un "incident technique ayant contraint à un atterrissage prématuré à Lyon pour des raisons de sécurité", sans davantage de précisions.
Les passagers ont ensuite été pris en charge : un autre avion devait les conduire jusqu’à Bastia, avant un transfert vers Ajaccio par bus.
Cet incident intervient seulement quelques jours après un précédent déroutement d’un vol Air France vers Lyon-Saint-Exupéry, jeudi 18 décembre, à la suite de la détection de fumées dans le cockpit d’un appareil reliant Milan à Paris.
"le" ?
Signaler RépondreC'était un biréacteur ? Si ce que dit le pilote était la réalité, un avion de ligne peut donc voler et atterrir avec un seul réacteur ? Si oui belle prouesse que la technologie contemporaine...