Selon la Préfecture, "1 405 établissements présentaient des anomalies, soit un taux infractionnel de 48,62 %, légèrement inférieur à celui de l'an dernier (50,16%)". Les directions départementales de la cohésion sociale et de la protection des populations notent toutefois une une amélioration sensible du respect des règles d'hygiène par les professionnels même si 122 cas ont fait l'objet de poursuites administratives et 101 ont été portées au pénal. La Préfecture précise le détail de ces contrôles: "Outre les problèmes récurrents d'hygiène dans les établissements de restauration et les défauts d'affichage des prix, les principales infractions constatées ont notamment concerné les mentions valorisantes ou d'origine fausses, les dénominations de vins inexactes et l'absence de remise de note aux consommateurs (restauration commerciale), l'absence de tarage (pesée) des balances, la vente de produits contrefaits ou de jouets dépourvus du marquage CE (commerces non sédentaires), la non-mise à disposition des consommateurs d'équipements de protection individuelle (EPI) (loisirs sportifs), des descriptifs sur les sites internet trompeurs ou mensongers pour les secteurs de l'hébergement."