Primaire UMP à Lyon, Emmanuel Hamelin : "J'ai pris un peu d'avance sur les projets"

Primaire UMP à Lyon, Emmanuel Hamelin : "J'ai pris un peu d'avance sur les projets"
Emmanuel Hamelin - LyonMag

Ça Jazz à Lyon, proposée en partenariat avec LyonMag.com, reçoit cette semaine les cinq candidats à la primaire UMP de Lyon. Ce mercredi, Emmanuel Hamelin est l’invité de l'émission.

LM : A quatre jours du premier tour de cette primaire qui désignera celui ou celle qui mènera les listes de l’UMP aux municipales de l’an prochain. Selon vous sur quoi va se jouer ce scrutin ? Est-ce que ce sera sur les idées ou sur l’image ?
"Probablement les deux. Dans quelle proportion c’est difficile à dire. Sur le projet, j’ai montré depuis longtemps que j’avais pris un peu d’avance et que les groupes de travail que j’avais constitué autour du moi sur toutes les thématiques intéressaient beaucoup de monde. Je pense que ce qui peut nous départager les uns et les autres, comme on est de la même famille politique, quand on partage sur l’essentiel, les mêmes valeurs, en dehors de la bonne tête qu’on peut avoir ou des quelques réseaux d’amis, c’est la vision pour l’avenir de Lyon et des Lyonnais."

LM : Quelle image pensez-vous que les Lyonnais ont de vous aujourd’hui ?
"Je pense qu’ils ont l’image d’un élu lyonnais déjà. C’est important car ce n’est pas le cas de tous les candidats. Ce n’est pas faire offense à quiconque mais c’est une réalité. L’image que je donne c’est celle d’un candidat pondéré car nous avons un objectif commun qui ne faut jamais perdre de vue, qui est que le 10 juin nous avons vocation à être tous ensembles rassemblés pour affronter Gérard Collomb".

LM : Est-ce que les Lyonnais vous connaissent ? Le fameux sondage de notoriété de l’UMP au mois de mars montrait que comme pour, Nora Berra et Georges Fenech, un Lyonnais sur deux vous connait.
"Oui c’est insuffisant on est d’accord, mais je suis un élu d’opposition. Nous sommes plusieurs candidats dans cette élection, notre message est donc un peu dilué. Nous avons face à nous un maire sortant qui est là depuis 13 ans et tout changera le 10 juin. Parce qu’une fois que l’UMP parlera d’une seule voix, Gérard Collomb ne sera pas dans une situation si confortable que ça".

LM : Avoir échoué aux dernières élections auxquelles vous avez participé peut-il être un obstacle ou vous passez par-dessus ?
"On m’a souvent posé cette question. Ma réponse est simple : regardez Gérard Collomb. Combien d’élection a-t-il perdu avant d’être élu maire de Lyon. Ce n’est pas ça qui donne un plus ou un moins. Ce qui compte c’est avec quelle détermination on mène son engagement politique. J’ai été pendant trois ans, candidat affiché à cette élection municipale de Lyon, j’ai mené une opposition très déterminée face à Gérard Collomb, mais très constructive aussi parce que j’ai souvent fait des contre-propositions et souvent seul d’ailleurs. Je pense que les Lyonnais l’ont perçu sinon ils ne m’auraient pas mis en tête depuis trois ans de tous les sondages qui ont été fait sur le meilleur candidat de la droite et du centre pour affronter Gérard Collomb".

LM : Aujourd’hui, d’après votre diagnostic, quelle est la préoccupation principale des Lyonnais ?
"Elle est multiple. Je pense qu’ils ont envie d’être associés aux grandes décisions qui les concernent. Trop de dossiers sont en difficulté car le maire de Lyon les a gérés soit de manière trop autoritaire, soit solitaire. Les Lyonnais en ont assez".

LM : C’est donc la consultation plus que les crèches, la sécurité ou les transports ?
"C’est une bonne base. Quand on parle de l’Hôtel-Dieu, de la Confluence, du Pont Schuman, de la Cité de la Gastronomie, du quartier Grolée, et j’en passe, à chaque fois, il y a des problèmes car le maire de Lyon ne consulte pas les Lyonnais".

LM : Si vous arriviez à l’Hôtel de Ville quelle est la mesure d’urgence que vous prendriez ?
"C’est une question compliquée, car j’ai une palette de projets sur toutes les thématiques. Bien-sûr je mettrai en place une organisation sur la gouvernance. Je l’ai expliqué avec un conseil consultatif composé des citoyens pour les associer aux grandes décisions qui les concernent. Mais dans l’urgence, il y a une chose facile et rapide à faire, c’est la création de 1500 places de crèche. Parce que les familles lyonnaises en ont assez de ce parcours du combattant sans résultat. Ça c’est faisable très vite, ce n’est pas prioritaire mais c’est urgent donc ça fera partie des mesures d’urgence que je mettrai en place très rapidement".

LM : Lors des deux débats télévisés qui vous ont opposé tous les cinq, on vous a vu avec Nora Berra et Michel Havard, avoir des idées relativement communes, avec une attitude qui était un peu la même. Qu’est ce qui vous distingue d’eux ?
"On a des tempéraments différents, on l’a vu sur les débats. Il y a des tempéraments plus affirmés, d’autres qui prennent un peu plus de hauteur. Ce qui nous différencie ce sont nos projets, la vision que l’on a de la ville. J’ai essayé sur beaucoup de mes projets de me positionner avec de la hauteur, mais surtout en essayant d’apprécier les choses dans la durée".

LM : Si vous échouez, vous serez derrière celui qui aura gagné ?
"Sans hésiter. Mon combat s’inscrit dans un combat d’union et de rassemblement. Je vais tout faire pour être en tête de ces élections primaires, car je porte une véritable ambition. Mais si un autre de mes compétiteurs issu de ma famille politique devait être devant moi, je n’hésiterai pas une seconde pour me ranger à ses côtés et pour mener campagne face à Gérard Collomb avec lui. Je précise d’ailleurs que ce n’est pas le cas de tous les candidats de l’UMP".

LM : Comment vous jugeriez un des candidats qui perdrait, puis qui ne participerait pas à la campagne ?
"Je dirais que c’est dommage, parce qu’on a besoin de tous. Plus on est, mieux c’est pour affronter Gérard Collomb. Ensuite il faut qu’on montre aux Lyonnais que notre démarche n’est pas une démarche opportuniste et qu’elle s’inscrit dans la durée. On ne vient pas ici faire un saut de puce pour repartir après. Que je gagne ou que je perde mon combat il continue. Après avoir perdu les dernières législatives, je n’ai pas arrêté mon engagement politique. Je ne vais pas m’arrêter en fonction d’un échec ou d’une réussite".

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5 commentaires
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Unlyonnais le 30/05/2013 à 09:30
surement pas lui a écrit le 29/05/2013 à 14h55

Hamelin c'est la loose!
il a tous perdu!
Michel Harvard a plus la capacité pour renverser le roi Collomb avec ses 40 voleurs!

Certainement moins la loose que le très mauvais Maçon Collomb et sa boite à outil vide !

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richard le 30/05/2013 à 00:30

on verra dimanche hamelin c est lui qui va gagner

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surement pas lui le 29/05/2013 à 14:55

Hamelin c'est la loose!
il a tous perdu!
Michel Harvard a plus la capacité pour renverser le roi Collomb avec ses 40 voleurs!

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Grégoire le 29/05/2013 à 14:23

Emmanuel Hamelin un homme de conviction, c'est lui qu'il nous faut pour affronter Gégé !!

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top le 29/05/2013 à 12:44

bravo . c est le meilleur

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