Mercredi 18 Décembre 2013 à 10h34
SITL : le PDG de l'entreprise lyonnaise assigne le groupe FagorBrandt en justice
Le PDG de la Société d'Innovation et de Technologie de Lyon (SITL), Pierre Millet, a assigné mardi trois filiales du groupe Fagor pour demander plusieurs millions d'euros d'indemnités. Des compensations au titre des contrats rompus depuis le placement en redressement judiciaire du groupe espagnol. "FagorBrandt n'a pas respecté ce contrat qui permettait de nous reconvertir progressivement, nous n'avons plus aucune commande de leur part alors que cette activité occupait encore 250 de mes salariés", a-t-il expliqué à Reuters. Car SITL se spécialise progressivement dans la production de véhicules électriques et comptait réduire petit-à-petit, la fabrication de lave-linge pour Fagor.
Ce dépôt de bilan a donc annulé toutes les commandes passées auprès de SITL, ce qui représentait encore près des deux tiers de l'activité de l'entreprise. 409 postes sont donc à présent menacés, d'autant que 350 salariés sont toujours au chômage partiel et le resteront jusqu'au 6 janvier prochain.
L'Etat a aussi été appelé au secours par Pierre Millet. Le patron a demandé au ministère du Redressement productif une aide de quatre millions d'euros. "SITL a sollicité l'Etat pour tenter de sauvegarder tout ou partie des 409 salariés en soutenant l'entreprise sur une courte période, mais nous sommes sans aucune réponse de leur part à l'heure actuelle", continue le PDG qui affirme qu'il envisage le placement en redressement judiciaire et des licenciements s'il n'obtient pas réponse de l'Etat d'ici la fin de la semaine.
Les salariés de SITL se sont mobilisés mardi. 150 d'entre eux ont défilé entre leur usine du 7e arrondissement du Lyon et le conseil régional.
Il a raison Foldire, quand les entreprises font du fric, elles essaient d'échapper à l'impôt, elles se réclament du libéralisme, quand elles se noient elles demandent le soutien des pouvoirs publics,Tiens Aulas par exemple ce chantre du libéralisme, 20M€ offert par l'Etat, 40M€ de garantie d'emprunt ( on ne sait jamais) + 400ME pour les accès, quant aux bénéfices, s'il y en a , ils seront pour lui et ces actionnaires. CQFD
Signaler Répondre@ Alex
Signaler RépondreOn ne peut pas voter pour des élus qui prônent le libre échange, la mondialisation, la privatisation du business et venir ensuite demander à ces mêmes élus de financer les pertes des entreprises privées par l'argent public.
Je comprends que la perte de son emploi par les temps qui courent peut-être traumatisant pour certains, mais cela n'empêche pas de rester cohérent.
C'est quand même plus facile de trouver du fric pour du foot que pour sauver des emplois industriels, demandez à Collomb! ( PS il faut s'appeler Aulas)
Signaler RépondreN'oublions pas que la chute a commencé lorsque DSK, alors ministre de l'industrie sous mittrand, à brader le groupe Thomson Electro-ménager au groupe italien ELFI
Signaler Répondre5 fois moins important que TEM qui était le dernier groupe fabricant d'électroménager 100% français, 7500 salariés au total.
Elfi a proprement vidé les caisses, la dégringolade était amorcée, l'épilogue que l'on connait aujourd'hui.
Merci DSK, merci les socialistes.
A Foldire
Signaler RépondreLa faute professionnelle est à attribuée au gouvernement et non au PDG qui essaie de sauver son entreprise et ses salariés.
Faute professionnelle oui et morale oui au gouvernement qui préfère entamée des guerres au Mali en centre Afrique qui comme tout le sais coûte des fortunes alors qu'il ferait mieux de s'occuper de son pays et de ses concitoyens.
Le gouvernement s'engage en arrivant au pouvoir à s'occuper de son peuple et comme on peut le voir un peu partout ne respecte pas ses engagements alors là oui Monsieur il comment une faute morale.
Et je ne trouve pas choquant qu'un PDG demande de l'aide pour sauver son entreprise.
N'est-ce donc pas une faute professionnelle voire morale qu'un patron d'une société privée compte sur le gouvernement pour sauver son entreprise ?
Signaler RépondreCes patrons partagent-ils avec la collectivité leurs bénéfices quand il y en a ?
Qu'est-ce donc que cette nouvelle gestion initiée par le patronat et par le précédent gouvernement que de collectiviser les pertes et privatiser les profits ?
IL A BIEN RAISON FAGOR NE TIENT PAS SES ENGAGEMENTS DU MEME QUE NOTRE CHER MINISTRE DU REDRESSEMENT PRODUCTIF QUI POUR PAVANER DEVANT LES CAMERAS SAUVERAIT TOUTES LES ENTREPRISES MAIS DES QU IL REGAGNE SON BUREAU N EST PLUS LA POUR PERSONNE.
Signaler RépondreJE GARDE ESPOIR CAR JE N IMAGINE PAS SITL ET TOUS CES SALARIES DONT JE CONNAIE LA PLUPART BAISSER LE RIDEAU.
C EST MON COEUR QUI PARLE CERTE MAIS AU DELA DE MES SYMPATIES PERSONNELLES LEUR PROJET EST VIABLE IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE.