Cette proposition, qui sauverait 250 emplois sur 420, a pour but de
relancer le plus rapidement la production de lave-linges à Lyon, ainsi
que de développer dans le même temps le remanufacturing (recyclage et
reconditionnement de produits électroménagers). Selon le Progrès, la
date limite de dépôt des offres était fixée au 25 mars, à minuit.
Pour voir cette proposition se réaliser, une levée des conditions
suspensives à l'offre des salariés SITL devra être faite. Parmi elles,
un financement de 8 millions d'euros, ainsi que l'obtention d'une
licence qui permettrait le redémarrage de la fabrication de lave-linge à
Lyon.
Les salariés SITL sont au chômage technique suite au dépôt de bilan de
FagorBrandt, son client le plus important, qui a eu lieu fin octobre.
Leur entreprise a également été placée en redressement judiciaire le 2
janvier.
Deux autres offres de reprises existent : l'une, du carrossier Gruau,
l'autre du directeur de l'usine de Gerland, Pascal Mallen.
Ce jeudi, le tribunal de Nanterre se penchera sur l'avenir de
FagorBrandt, et par conséquent de ses 1800 salariés.
Une nouvelle manifestation des salariés SITL est prévue ce jeudi, à
partir de 10h, au départ de la gare Jean-Macé jusqu'en préfecture.