Jeudi 4 Décembre 2014 à 08h49
Villeurbanne : Un semblant de l'affaire DSK dans un cabinet de kiné
Un assistant dans un cabinet de kinésithérapeutes à Villeurbanne était jugé cette semaine pour avoir fait un massage peu conventionnel. En février 2012, cet homme de 57 ans, portait plainte pour tentative d'extorsion de fond d'une cliente guinéenne venue se faire soigner en France. Celle-ci aurait voulu soutirer des centaines d'euros pour imposer son silence pour un présumé viol fictif commis quelques semaines plus tôt.
Mais l'assistant kiné s'est trouvé obligé de changer de discours pour défendre un rapport consenti puisque la patiente possède une preuve : un kleenex avec le sperme du kiné. La plaignante décrit une pénétration digitale lors d'un massage des reins quand elle était sur le ventre et affirme que son agresseur aurait voulu acheter son silence avec 5000 puis 2000 euros.
Les membres du cabinet ont expliqué devant la justice qu'ils avaient du mal à croire qu'une telle chose ait pu se passer car le box de massage est seulement refermé par un rideau et aucun cri n'a été entendu. Finalement, le tribunal a condamné l'homme à deux ans de prison avec sursis mais n'a pas imposé d'interdiction d'exercer.