Le Musée des Confluences : des visiteurs et des œuvres

Le Musée des Confluences : des visiteurs et des œuvres
LyonMag

Six mois après l’ouverture, Hélène Lafont-Couturier directrice du Musée
des Confluences décline un premier bilan et esquisse un futur qu’elle
espère formidable.

Un bilan c’est des chiffres. Plus de 500 000 visiteurs dans le musée depuis le 20 décembre dernier, 18 000 pass annuel (qui permettent de venir aussi souvent qu’on le désire) vendus. Les détenteurs du pass viennent en moyenne 4,2 fois, certains l’ont acheté après être venus trois fois.

D’où viennent les visiteurs à billet ? De Rhône-Alpes en grande majorité, même si les Parisiens sont plus nombreux aujourd’hui. Quand ils sont Lyonnais ils viennent en voisin. Le 7e, le 3e et le 2e sont les arrondissements qui fournissent le plus de visiteurs. Le 9e et le 4e sont en queue de peloton. Parmi les Grand Lyonnais c’est Villeurbanne qui - de loin et devant Bron et Caluire - fournit le plus gros contingent des amoureux des collections de sciences, d’histoire des techniques et des sciences humaines du Musée des Confluences.

Certains viennent "sans avoir les codes d’un musée" se réjouit la directrice. En famille le week-end, en bande le jeudi soir pour la nocturne, pour profiter du jardin public également. Un jardin battu par les vents des deux fleuves qui le bordent, minéral, dessiné par les mêmes architectes que le musée.

Le mercredi est le jour le plus tranquille : "Nous avions prévu des ateliers pour les enfants le mercredi, mais ils ont école maintenant", remarque Hélene Lafont-Couturier. Les enfants sont malgré tout présents dans le musée. "Quand nous avons ouvert les portes le 20 décembre, parmi les trois premiers visiteurs il y avait une petite fille. Nous l’avons embrassé tellement nous étions émus, et au moment de partir elle nous a cherché partout pour nous dire au revoir".

Comment écouter le public ? Parfois le dialogue s’installe naturellement : "Je faisais visiter à une personne notre expo ‘la Chambre des Merveilles’. Deux dames nous ont suivi avant de s’arrêter et de s’excuser parce qu’elles croyaient qu’elles étaient entrées dans mes appartements privés". Il n’en faut sans doute pas plus pour que la Chambre des Merveilles soit prolongée jusqu’au printemps prochain.

Pour en savoir plus sur son public, le Musée réfléchit à un livre d’or nouvelle génération, et utilise les mails en attendant. Rendez-vous en septembre pour en savoir plus sur les prochaines expositions.
Sans attendre, une nouvelle venue du fond des âges. La tête du Tarbosaure qu’on peut toucher puisqu’elle est fausse, va être remplacée par un fémur de Camarasaurus restauré et donc authentique et fait pour être caressé comme si vous étiez dans un Jurassic World en vrai.

@lemediapol

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