L'OL s'épargne une crise

L'OL s'épargne une crise
Photo d'illustration - LyonMag

En s'imposant brillamment face à Toulouse (3-0), vendredi à Gerland, l'OL voit s'éloigner le spectre d'une crise, du moins pour l'instant, qui aurait pu être fatale à Hubert Fournier.

Certes, il n'est pas dans les habitudes de l'Olympique Lyonnais de débarquer l'entraîneur en cours de saison mais lorsque un groupe vit mal et que les résultats ne sont pas au rendez-vous, les conséquences peuvent se conclure ainsi.


L'effectif était sous tension depuis quelques jours avec des altercations entre joueurs que le club a assumé tout en minimisant leur importance.


Il est vrai que ce sont des aléas qui surviennent dans tous les clubs et à tous les niveaux.


Jordan Ferri, Samuel Umtiti ou encore un Hubert Fournier visiblement marqué émotionnellement ont reconnu que des discussions et des mises au point avaient eu lieu ces dernières heures.


Il y en aura d'autres ont-ils affirmé car pour Fournier "tout n'est pas encore réglé" même si l'OL paraît sur la bonne voie. Surtout en jouant comme il l'a fait face à une équipe de Toulouse qui aurait pu égaliser sur l'un des temps faibles des Lyonnais mais qui aurait pu, sur la première période prendre plus cher que ce 3-0.


Ce succès permet à l'Olympique Lyonnais de rester au contact des équipes de tête et pointe même au 4e rang de la Ligue 1 en attendant les matches de samedi soir et dimanche.


Tant décriées depuis leur arrivée, les recrues ont été enfin performantes comme Mathieu Valbuena qui a livré un match digne d'un patron et de son statut, salarial notamment. Claudio Beauvue a été très présent tout comme Sergi Darder qui aurait pu marquer trois buts au lieu d'un seul, celui qui a permis aux Lyonnais d'ouvrir la marque.


Seul Mapou Yanga-Mbiwa n'a rien pu démontrer : il était remplaçant. Fournier a affirmé qu'il n'était pas sanctionné pour ses propos tenus en conférence de presse (Y'a tout qui marche pas) mais qu'il était préservé pour ne pas lui imposer plus de pression d'autant que ses performances depuis qu'il est à Lyon, sont franchement mauvaises.


Il n'empêche qu'il assisté du banc à la rencontre, Maxime Gonalons évoluant en défense centrale à sa place.


L'OL doit maintenant confirmer à Troyes, samedi prochain puis contre Saint-Etienne, le 8 novembre à Gerland, les bonnes dispositions affichées contre Toulouse pour savoir si ce n'est qu'un feu de paille ou bien si c'est le véritable lancement de la saison comme cela avait été le cas contre Monaco, en septembre 2014 pour le championnat 2014-2015 conclu à la 2e place.

Alexis André

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12 commentaires
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pas de polémique le 27/10/2015 à 08:40
LEA a écrit le 27/10/2015 à 08h22

Tout à fait, devant nous un vrai pyromane mythomane

Ok c'est bon, pas besoin de tomber dans la vindicte du " pyromane mythomane".... IL est dans son rôle c'est tout : il y a des tensions dans le vestiaire et il ne veut pas en faire état c'est tout... Pas besoin de s'exciter....

Si dans ma famille tout le monde s'engueule je serai dans mon rôle en minimisant le problème et en n'en faisant pas état à tous les voisins... ça me parait normal...
Rien d'autre à dire objectivement de plus.... Après on peut ne pas aimer M. Aulas mais il ne faut pas tomber non plus dans la mesquinerie et prendre le moindre prétexte pour distiller sa haine...

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LEA le 27/10/2015 à 08:22
un mythomane qui crie au feu a écrit le 27/10/2015 à 01h26

OL - "Il ne s'est rien passé", "on doit déranger" : le grand numéro de soliste d'Aulas
Par Geoffrey Steines

Publié le 24/10/2015 à 12:55
LIGUE 1 - Jean-Michel Aulas a profité de la victoire de Lyon sur Toulouse vendredi (3-0) pour endosser le rôle de la victime, du président seul contre tous. Pour lui, toutes les tensions rapportées dans le vestiaire de l'OL ne sont que pures inventions. Un message pourtant contradictoire avec celui distillé par son entraîneur ou ses joueurs.

"L'OL est 4e. Je suis heureux, même si cela fait de la peine à certains." Jean-Michel Aulas a pris la posture qu'il préfère vendredi : celle de l'homme seul contre le monde entier. Dans la foulée de la victoire lyonnaise sur Toulouse (3-0), qui a bouclé une semaine sous pression chez les Gones, le président de l'OL, escorté de son grand sourire, a fait le tour des médias.

Il y a expliqué à qui veut bien l'entendre, ou le croire, que tout allait bien dans le meilleur des mondes dans son club. "La semaine a été compliquée dans les médias, a-t-il d'abord soufflé au micro de beIN Sports après la rencontre. Dans la pratique, il ne s'est rien passé. Il doit y avoir une volonté de créer des soucis à l'Olympique lyonnais. On doit déranger".

Ce ne sont pourtant pas les journaux qui sont allés inventer les propos de Mapou Yanga-Mbiwa en conférence de presse jeudi ou les différents accrochages au sein du groupe, souvent confirmés par Hubert Fournier lui-même aux journalistes. Le coach lyonnais n'a d'ailleurs rien nié du malaise qui régnait dans son vestiaire avant le match.

"La tension existe toujours. Tout n'est pas réglé par cette victoire, mais cela permet d'en discuter d'une manière un peu plus apaisée, mais il y a encore des stigmates, a-t-il reconnu vendredi. Les recrues sont récompensées de leur investissement. Certains dans le vestiaire ne leur ont pas fait de cadeaux. Ils n'ont pas lâché. Je suis content les concernant car, la réponse, ils l'ont donnée sur le terrain et non pas en exposant leurs états d'âme, comme cela a pu être le cas." Une conclusion destinée clairement à Yanga-Mbiwa.

Et pourtant, Aulas s'est entêté à dire tout l'inverse, dans un numéro de soliste franchement vain. "On fait trop le buzz en ce moment, s'est-il encore désespéré sur beIN Sports. Depuis trois semaines, des affaires sont sorties à la veille de chaque match, alors qu'en interne, il n'y avait rien. J'étais obligé de demander à mon staff ou à mes joueurs s'il s'était passé quelque chose."

Pas grand monde n'y croit et difficile de savoir si le principal intéressé en est vraiment convaincu. D'autant que Jordan Ferri abonde plutôt dans le sens de son entraîneur que dans celui de son président. "Nous nous sommes effectivement beaucoup parlés. Nous nous sommes dit les choses et nous devons nous revoir en début de semaine prochaine pour voir d'autres aspects. Nous nous sommes dit qu'il fallait oublier les états d'âme."

Tout à fait, devant nous un vrai pyromane mythomane

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poteaux carrés le 27/10/2015 à 07:54
ah ah ah a écrit le 25/10/2015 à 09h53

ah ah ah......la victoire sans gloire, contre Toulouse.
Et les commentaires du journaliste pour dire que ces chèvres sont sorties de leurs crises d'ados, trop marrant.
J'attends impatiemment le match contre l'ASSE.

Surtout que l'ASSE fait un très bon début de saison avec 19 points alors que l'OL fait un début de saison catastrophique avec ....19 points.

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un mythomane qui crie au feu le 27/10/2015 à 01:26

OL - "Il ne s'est rien passé", "on doit déranger" : le grand numéro de soliste d'Aulas
Par Geoffrey Steines

Publié le 24/10/2015 à 12:55
LIGUE 1 - Jean-Michel Aulas a profité de la victoire de Lyon sur Toulouse vendredi (3-0) pour endosser le rôle de la victime, du président seul contre tous. Pour lui, toutes les tensions rapportées dans le vestiaire de l'OL ne sont que pures inventions. Un message pourtant contradictoire avec celui distillé par son entraîneur ou ses joueurs.

"L'OL est 4e. Je suis heureux, même si cela fait de la peine à certains." Jean-Michel Aulas a pris la posture qu'il préfère vendredi : celle de l'homme seul contre le monde entier. Dans la foulée de la victoire lyonnaise sur Toulouse (3-0), qui a bouclé une semaine sous pression chez les Gones, le président de l'OL, escorté de son grand sourire, a fait le tour des médias.

Il y a expliqué à qui veut bien l'entendre, ou le croire, que tout allait bien dans le meilleur des mondes dans son club. "La semaine a été compliquée dans les médias, a-t-il d'abord soufflé au micro de beIN Sports après la rencontre. Dans la pratique, il ne s'est rien passé. Il doit y avoir une volonté de créer des soucis à l'Olympique lyonnais. On doit déranger".

Ce ne sont pourtant pas les journaux qui sont allés inventer les propos de Mapou Yanga-Mbiwa en conférence de presse jeudi ou les différents accrochages au sein du groupe, souvent confirmés par Hubert Fournier lui-même aux journalistes. Le coach lyonnais n'a d'ailleurs rien nié du malaise qui régnait dans son vestiaire avant le match.

"La tension existe toujours. Tout n'est pas réglé par cette victoire, mais cela permet d'en discuter d'une manière un peu plus apaisée, mais il y a encore des stigmates, a-t-il reconnu vendredi. Les recrues sont récompensées de leur investissement. Certains dans le vestiaire ne leur ont pas fait de cadeaux. Ils n'ont pas lâché. Je suis content les concernant car, la réponse, ils l'ont donnée sur le terrain et non pas en exposant leurs états d'âme, comme cela a pu être le cas." Une conclusion destinée clairement à Yanga-Mbiwa.

Et pourtant, Aulas s'est entêté à dire tout l'inverse, dans un numéro de soliste franchement vain. "On fait trop le buzz en ce moment, s'est-il encore désespéré sur beIN Sports. Depuis trois semaines, des affaires sont sorties à la veille de chaque match, alors qu'en interne, il n'y avait rien. J'étais obligé de demander à mon staff ou à mes joueurs s'il s'était passé quelque chose."

Pas grand monde n'y croit et difficile de savoir si le principal intéressé en est vraiment convaincu. D'autant que Jordan Ferri abonde plutôt dans le sens de son entraîneur que dans celui de son président. "Nous nous sommes effectivement beaucoup parlés. Nous nous sommes dit les choses et nous devons nous revoir en début de semaine prochaine pour voir d'autres aspects. Nous nous sommes dit qu'il fallait oublier les états d'âme."

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une évidence le 27/10/2015 à 01:23

A VAINCRE SANS PERIL,
ON TRIOMPHE SANS GLOIRE

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de sacrés cassos le 25/10/2015 à 14:56

L'OL gagne --> l'adversaire est nul L'OL perd --> l'OL est nul Merci les experts en foot avec vos commentaires

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neant le 25/10/2015 à 10:07

Estimer heureux la gazette ....

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ah ah ah le 25/10/2015 à 09:53

ah ah ah......la victoire sans gloire, contre Toulouse.
Et les commentaires du journaliste pour dire que ces chèvres sont sorties de leurs crises d'ados, trop marrant.
J'attends impatiemment le match contre l'ASSE.

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reloupe le 24/10/2015 à 12:32
ly-yo-nais a écrit le 24/10/2015 à 09h47

Certes Toulouse n'a pas d'équipe mais il fallait quand même en mettre 3 ! L'homme du match c'est Mapou ! ;)

Franchement, quand on voit Toulouse, il n'y a pas de quoi se gargariser avec cette victoire.

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ly-yo-nais le 24/10/2015 à 09:47

Certes Toulouse n'a pas d'équipe mais il fallait quand même en mettre 3 ! L'homme du match c'est Mapou ! ;)

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LEBRON le 24/10/2015 à 09:23

GONALONS MEME DERRIERE CE N EST PLUS CA IL FAUT TROUVER UN GUERRIER VITE ET DES JOUEURS DE TETE CAR LA PEUR DU CONTACT EST EVIDENTE DANS CETTE EQUIPE AULAS ON VEUT DU GUERRIER

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goal le 24/10/2015 à 07:46

y a rien de flambant.En face, il n'y avait pas d'équipe

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