Une grève du personnel de Bellecour École ce jeudi

Une grève du personnel de Bellecour École ce jeudi
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Le personnel de Bellecour Ecole, école des métiers de création à Lyon, sera en grève ce jeudi.

Un débrayage sera organisé de 12h à 14h dans cet établissement fréquenté par plus de 1 000 étudiants.

Le personnel réclame la mise en place d’une grille des salaires "transparentes et cohérente" et un engagement sur une évolution des salaires "afin de le mettre au niveau de ceux pratiqués dans les écoles concurrentes".

Les grévistes, pour la plupart des professionnels des métiers de l’industrie du jeu et de l’animation, des auteurs de BD ou des dessinateurs de presse, entendent également "exprimer leur solidarité avec les salariés qui ont quitté l’établissement ou ont été licenciés à la rentrée".

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Yan LE PON le 19/12/2017 à 16:11

Je suis assez abasourdi, je dois dire, de découvrir les propos assez nauséabonds déversés sur mes anciens collègues de la part de "profs", ou "d'anciens profs"... ou "élèves" (peu importe). J'ai été 12 ans intervenant au pôle entertainment de Bellecour (2004-2016), je pense que je garde de bonnes relations avec la direction, et même si je ne suis pas toujours d'accord avec eux, ils ont, je pense toujours apprécier ma franchisse.

Quand bien même, Je soutiens mes anciens collègues et amis dans ce mouvement qui est pour moi constructif et bénéfique pour l'évolution de la structure de l'établissement. J'ai toujours considéré Bellecour comme une famille, et il n'y a rien de pire que de voire les gens qu'on apprécie se déchirer. Je connais très bien les personnes qui on eu le courage de mettre en place ce mouvement social. Ce sont des enseignants de valeur dont l'enseignement prodigué est reconnu et apprécié par leurs élèves, et les professionnels.

J’espère sincèrement, que vous allez arriver à discuter ensemble, afin de ramener un peu de sérénité dans une année assez chamboulée comme ça, et d'œuvrer de manière constructive pour le bien de l'école, des élèves et de leur enseignants.

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Seb Brunel le 17/12/2017 à 22:43

Offline pendant tout le weekend, je découvre l'évolution de cette page.
J'approuve totalement le message de Marie Avril.
Je me suis mis en grève car je désapprouve la politique salariale de l'école qui mène selon moi à un nivellement par le bas, et parce que la direction ne veut pas ouvrir de négociations sur ce sujet.
J'assume l'exercice de mon droit de grève, j'assume le fait d'avoir porté nos revendications sur la place publique car c'est notre moyen d'essayer de peser sur la direction.
Je réprouve le ton agressif de certains messages de ce forum, à l'encontre des grévistes ou de la direction. Je souhaite poursuivre le débat sur le fond, et la lutte pour une évolution de la grille des salaires dans l'entreprise, par tous les moyens légaux.
Tout comme Marie, je suis à la disposition de mes collègues ou supérieurs hiérarchiques qui ont pu s'exprimer ici pour discuter de vive voix dès qu'ils le souhaitent.
Sébastien Brunel

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Marie_ le 17/12/2017 à 20:48

Bonjour,

Je suis prof à Bellecour et je suis sidérée de ces commentaires depuis 3 jours.
Je suis une des employées qui a fait grève jeudi dernier, pour réclamer une ré-ouverture des négociations pour les salaires de tous mes collègues (personne n'est venu s'en plaindre depuis le début des démarches l'année dernière suite à un courrier signé par une trentaine d'employés des deux pôles : design et entertainment). Et ce, avec le plus de bienveillance possible, jusque dans le créneau horaire de la grève pour que celle-ci nuise le moins possible aux cours et aux étudiants.
C'est bien dans l'intérêt de tous, professeurs comme étudiants que nous pensons réellement que si cette demande était acceptée, elle améliorerait l'avenir de l'école. Et cela passe forcément par une équipe pédagogique stabilisée, et donc éviter -comme cette rentrée- que d'autres professeurs partent à cause du salaire trop bas, d'où notre mobilisation. C'est bien pour cela que pour nous, partir n'est pas la solution : nous préférons justement continuer à former nos étudiants avec bienveillance et leur éviter d'autres départs de profs. Les nombreux messages de soutien reçus de la part de mes étudiants me confortent dans l'idée que nous ne nous trompons pas.

C'est donc avec stupeur que je découvre ici les pensées et propos que certains de mes collègues (que je croise certainement en salle des profs) portent à mon égard (puisque je fais partie des grévistes), insultant mes professions (enseignante et illustratrice) et mon engagement en tant que déléguée (bénévole), sans me connaître. Je ne me cache donc pas dans l'anonymat et vous propose, si vous vous reconnaissez, de venir dialoguer avec moi, si la réussite de nos étudiants vous importe autant qu'à moi.
S'insulter sur le net en se cachant derrière des pseudos ne sert qu'à mettre de l'huile sur le feu entre nous, et décrédibilise publiquement toute notre équipe pédagogique (design et entertainment, profs et direction).
Arrêtons là ces commentaires insensés, revenons à des rapports HUMAINS et venez à ma rencontre. C'est ensemble que nous trouverons des solutions (ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé, pour ceux qui me connaissent), et par là j'entends évidemment de commencer à écouter ce que nos étudiants ont à dire en les incluant aux dialogues, vous serez surpris...
Je suis à Dauphin les jeudis et vendredis. Je vous attends avec des papillotes.

Marie Avril

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pierre-yves le 17/12/2017 à 20:46
Nostromo a écrit le 17/12/2017 à 19h56

Une dernier post sur ce sujet, juste pour clarifier et en aucun cas vous ôter le dernier mot.
Tout d'abord je respecte votre avis même si je ne le partage absolument pas
Quand on est une minorité à contester un système jusqu'à faire grève, il convient de s'interroger sur la légitimité des idées que l'on défend
Soit vous parvenez à fédérer pour devenir une majorité et le principe de la grève devient alors légitime, en tout cas compréhensible
Soit vous restez une minorité et vous en tirez les conséquences, donc vous partez ailleurs
Effectivement j'ai du mépris pour ceux qui crachent dans la soupe en continuant d'en manger chaque soir et j'assume complètement
Je ne parle bien entendu pas, comme le dis un contributeur, de droit du travail ou de congés payés...
Mais troller ou déformer reste le seul recours de certains, souvent désespérés et désespérants malheureusement.
Bonnes fêtes

Bon sang que vous êtes méprisant à mépriser les minorités.

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Un autre anonyme le 17/12/2017 à 20:22
Nostromo a écrit le 17/12/2017 à 19h56

Une dernier post sur ce sujet, juste pour clarifier et en aucun cas vous ôter le dernier mot.
Tout d'abord je respecte votre avis même si je ne le partage absolument pas
Quand on est une minorité à contester un système jusqu'à faire grève, il convient de s'interroger sur la légitimité des idées que l'on défend
Soit vous parvenez à fédérer pour devenir une majorité et le principe de la grève devient alors légitime, en tout cas compréhensible
Soit vous restez une minorité et vous en tirez les conséquences, donc vous partez ailleurs
Effectivement j'ai du mépris pour ceux qui crachent dans la soupe en continuant d'en manger chaque soir et j'assume complètement
Je ne parle bien entendu pas, comme le dis un contributeur, de droit du travail ou de congés payés...
Mais troller ou déformer reste le seul recours de certains, souvent désespérés et désespérants malheureusement.
Bonnes fêtes

… Sauf que les façons de biaiser le jeu sont diverses et variées : favoritisme des uns, réprimandes envers les autres, communication dirigée…
Dans cet environnement, ceux qui osent mettre en question le système méritent le qualificatif de « courageux » (ou « téméraires »).
Ne vous parez pas trop des atours républicains (la majorité des suffrages), quand vous méprisez ceux qui n’ont guère plus que la soupe…Ces valeurs ne se limitent heureusement pas au suffrage...
Et la « méritocratie », qui semble votre credo, est une notion aussi biaisée que celle du suffrage.

Selon vous, pourquoi ne souhaite-t-on pas ouvrir la discussion ? Pourquoi les discussions ne se passent-elles pas en bonne harmonie ?
Dans la plupart des entreprises, la discussion d’une revalorisation salariale - droit fondamental - a généralement lieu de façon saine, en concertation avec le RH… Ici, le sujet semble plus qu’épineux. Que cache cette attitude de déni ?

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Nostromo le 17/12/2017 à 19:56
pierre-yves a écrit le 17/12/2017 à 12h02

Je voulais cesser ces commentaires, mais quand je lis ce que je lis cela m'est impossible, comment peut on s'exprimer ainsi.
Alors si je comprends bien ceux qui se mettent en grève sont des dépressifs, des faignants, des spécialistes de l'arrêt maladie. Mais lisez-vous ce que vous écrivez, vous rendez-vous compte de ce qui se dégage de vos propos, c'est la quintessence du mépris qu'ont les gens qui eux mêmes sont dans l'incapacité de la moindre révolte. Vous rendez-vous compte du schéma classique que vous utilisez qui consiste à rabaisser ceux avec qui on n'est pas d'accord simplement parce qu'on est soi-même incapable de défendre honnêtement ses convictions. Entouré d'ordinateurs vous utilisez des propos du 19 ième siècle. Et vous pensez avec de tels propos défendre les intérêts de l'école?
Je lis aussi que les professionnels intervenants ne viendraient à l'école que parce qu'ils seraient trop nuls pour gagner leur vie. Mais qui ose écrire cela? Il me semblait au contraire que ces écoles se vantaient de faire intervenir des professionnels, que c'était justement cela qui apportait un plus, que leur pub était basée là-dessus et que ces professionnels étaient heureux de partager leur savoir, ce dont je ne doute pas un seul instant. Mais quelle honte, ils sont payés!!! C'est cela qu'on leur reproche???
Et quelle pub encore là pour l'école!!
Je propose que sur la plaquette publicitaire soit mis ce syllogisme:
L'école pour vos enfants embauche des professionnels
Les professionnels qui acceptent sont mauvais
Donc l'école embauche des mauvais

Voilà, au moins ça aura le mérite d'être claire, et puis cela démontrera que l'école fait de bien mauvais choix quant à ses recrutements.
Vraiment,, en voulant défendre l'école vous lui faites bien du mal. A défaut donc de bien choisir ses intervenants elle ferait bien de mieux choisir ceux qui s'expriment pour la défendre.

Et pour finir, oser dire, "s'ils ne sont pas contents ils n'ont qu'à partir" ça me fait penser un peu à " si on n'aime pas la France......". Brrrrrrrr j'en frémi.
Vraiment c'est effroyable!!!!
Et félicitations aux élèves qui s'expriment. Par contre je remarque que personne ne leurs répond, peur de la boulette, peur de l'effet boule de neige?? Plus facile de casser du sucre sur les grévistes que sur les élèves et leur magnifique et belle énergie n'est-ce pas, et moins dangereux aussi!!
Allez cette fois j’arrête d'écrire, je vous laisserai le dernier mot, mais pesez le bien, vous donnez une image bien négative de l'école que vous défendez. A moins que vous défendiez uniquement votre emploi, et ça je peux le comprendre. Mais dites le, ça aura plus de gueule que le mépris.

Une dernier post sur ce sujet, juste pour clarifier et en aucun cas vous ôter le dernier mot.
Tout d'abord je respecte votre avis même si je ne le partage absolument pas
Quand on est une minorité à contester un système jusqu'à faire grève, il convient de s'interroger sur la légitimité des idées que l'on défend
Soit vous parvenez à fédérer pour devenir une majorité et le principe de la grève devient alors légitime, en tout cas compréhensible
Soit vous restez une minorité et vous en tirez les conséquences, donc vous partez ailleurs
Effectivement j'ai du mépris pour ceux qui crachent dans la soupe en continuant d'en manger chaque soir et j'assume complètement
Je ne parle bien entendu pas, comme le dis un contributeur, de droit du travail ou de congés payés...
Mais troller ou déformer reste le seul recours de certains, souvent désespérés et désespérants malheureusement.
Bonnes fêtes

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Le Nouvel Observateur. le 17/12/2017 à 19:47
Schmit a écrit le 17/12/2017 à 18h58

Voilà qui porte à réfléchir, en tout cas pour moi.
Je pense que ce débat est devenu une caricature prof contre direction, et que la plupart des camps feraient mieux de jouer en retrait, réfléchir et trouver une solution ensemble ce qui m’amène à penser que la plupart des sujets (qui ont tous un certain lien les uns avec les autres) sujets devraient être débattues autour d'une même table, avec des représentants de la direction, des professeurs, des élèves, et des parents d'élèves, les quatres, dans le calme, et en réétudiant d'un air plus sérieux les problèmes qui sont posés.

C'est sans doute la parole la plus sage postée ici depuis des heures.
Néanmoins bon courage.
La discussion est ce que souhaitent le plus vivement les enseignants. Et, comme l'énonce le tract, "la direction n'a pas souhaité donner suite à [leur] demande".
Ce manque de discussion est au cœur du problème.

Y intégrer les parents d'élèves, peut-être plus aptes à exiger une justification de leur investissement, est louable. Il s'agit bien de la répartition de cet investissement au sein de l'école et de la part qui échoue à l'enseignement, qui est en question...

Vous faites bien de recentrer le débat que certains rapprochements/confusions tentent de disperser.

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FautDireLesChoses le 17/12/2017 à 17:47
Le Nouvel Observateur. a écrit le 17/12/2017 à 17h00

Je vous trouve bien renseigné quant aux "heures fictives", effectivement... Sont-ce des affaires qui ont eu pignon sur rue ? Ou des rancœurs de comptable ?

Effectivement, des professeurs qui agissent tel que vous le décrivez doivent être recentrés. Comment le nier ???

Néanmoins, vous semblez créer l'amalgame entre un ou deux cas cités (invérifiables dans cette discussion où l'anonymat est de rigueur et faute de "procès" en bonne et due forme) et l'ensemble de la grève qui nous occupe.

Cet amalgame est préjudiciable aux honnêtes grévistes (Osez médire à leur encontre et je vous tiendrai pour discrédité) et semble ainsi "orienté", voilà tout...
Cordialement.

C'est magnifique de voir que derrière de si belle parole se trouve si peu de contenu pertinent.

Est-ce que je suis bien renseigné ? Oui. En même temps ce n'est pas très compliqué. De la rancoeur ? Du coup non, désoler.

"-Effectivement, des professeurs qui agissent tel que vous le décrivez doivent être recentrés. Comment le nier ???-"

Oui. C'est bien d'arrêter de le nier, en effet.

Est-ce que je fais un amalgame ? Non. J'ai cité deux cas. Mais il y en a beaucoup d'autres, toutes filières confondu.

Peut être que les "honnêtes grévistes" sont des femmes & des hommes parfait en tout point, donnant des cours incroyables, des professionnels compétants et aimer de tous. Et peut être pas. J'en sais rien, je ne l'ai connais pas tous.

Ce que je sais en revanche, c'est que certains "honnêtes grévistes" donnent du crédit à d'anciens intervenants/têtes pensantes qui pour de très bonne raisons ne sont plus là aujourd'hui. De très bonne raisons aux yeux des élèves, du moins.

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Le Nouvel Observateur. le 17/12/2017 à 17:00
FautDireLesChoses a écrit le 17/12/2017 à 16h34

Vraiment ? Votre réponse est de minimiser mes témoignages ?

Je ne parle pas de cooptation des professeurs, c'est normal de faire jouer des recommandations. En revanche, faire venir ses collègues en galère d'argents, pour leur faire payer des heures FICTIVES, non ce n'est juste pas normal. Quand même des profs font venir leurs stagiaires car "Ils ont la flemme de venir". Nickel quoi, hyper pro.

Ensuite, vous pensez vraiment qu'aller au "bistro" pendant une heure de cour avec des premières années et rentrer en puant la vinasse, à moitié bourré ? Ce même prof qui était absent une fois sur deux ? Ce même prof qui était tout sauf compétant, à nous raconter n'importe quoi ?

Il faut sortir la tête du sable à un moment donné, là, je vous parle de véritable glandeurs que j'ai pu observer pendant des années.

Je pense que beaucoup d'étudiants vont reconnaître les profs dont je parle ici.

Je vous trouve bien renseigné quant aux "heures fictives", effectivement... Sont-ce des affaires qui ont eu pignon sur rue ? Ou des rancœurs de comptable ?

Effectivement, des professeurs qui agissent tel que vous le décrivez doivent être recentrés. Comment le nier ???

Néanmoins, vous semblez créer l'amalgame entre un ou deux cas cités (invérifiables dans cette discussion où l'anonymat est de rigueur et faute de "procès" en bonne et due forme) et l'ensemble de la grève qui nous occupe.

Cet amalgame est préjudiciable aux honnêtes grévistes (Osez médire à leur encontre et je vous tiendrai pour discrédité) et semble ainsi "orienté", voilà tout...
Cordialement.

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pierre-yves le 17/12/2017 à 16:40
Calamity Jane a écrit le 17/12/2017 à 16h12

Votre processus d'amalgame et de déformation des propos d'autrui, que je désapprouve par ailleurs, est révélateur de ce que vous êtes et que vous révélez vous-même dans le dernier mot de votre "contribution".
Bon courage à cette école malgré tout. Malgré vous

Ah mon Dieu,Calamity jane vous dites en parlant à "Autre prof" que ce qu'il dit est révélateur de ce qu'il est. C'est à dire,?Allez jusqu'au bout de votre pensée, soyez claire et honnête. Encore un peu de mépris ne peut pas faire de mal voyons!

Relisez le texte écrit par Nostromo et vous verrez que Autre Prof ne déforme en rien ce qui est écrit. C'est noir sur blanc, limpide, limpide et effrayant.

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FautDireLesChoses le 17/12/2017 à 16:34
Le Nouvel Observateur. a écrit le 17/12/2017 à 15h27

- Sur le point des affaires sentimentales, vous soulevez un lièvre. Sujet sensible...
- Sur le sujet de l’incompétence des enseignants partis, je m’inscris en faux. (Vous avez du en avoir une liste partiellement erronée.) L'essentiel d'entre eux ont mis leur savoir-faire et leur réseau professionnel au service de l'école. Certains semblent déjà "regrettés", mais je ne substituerai pas ces bruits de couloir au ressenti des étudiants...
- À propos de la cooptation des professeurs entre eux : c’est une réalité, compte tenu des tissus/réseaux professionnels qui existent à Lyon. La direction a même demandé à certains professeurs démissionnaires de leur recommander des successeurs... Dans de rares cas, faute d'intervenant à la rentrée, c'est le Pôle emploi qui peut parfois fournir ces intervenants. Le "copinage" est quand même tempéré par des entretiens avec les responsables de l'école.
- Quant au bistro, c’est le meilleur endroit, avec les musées et les parcs publics, pour dessiner et prendre le pouls de la société. Certains devraient s’y accorder une ou deux sorties mensuelles, pour renforcer leurs croquis d’attitudes. Et écouter ce que murmure le vaste monde…

Vraiment ? Votre réponse est de minimiser mes témoignages ?

Je ne parle pas de cooptation des professeurs, c'est normal de faire jouer des recommandations. En revanche, faire venir ses collègues en galère d'argents, pour leur faire payer des heures FICTIVES, non ce n'est juste pas normal. Quand même des profs font venir leurs stagiaires car "Ils ont la flemme de venir". Nickel quoi, hyper pro.

Ensuite, vous pensez vraiment qu'aller au "bistro" pendant une heure de cour avec des premières années et rentrer en puant la vinasse, à moitié bourré ? Ce même prof qui était absent une fois sur deux ? Ce même prof qui était tout sauf compétant, à nous raconter n'importe quoi ?

Il faut sortir la tête du sable à un moment donné, là, je vous parle de véritable glandeurs que j'ai pu observer pendant des années.

Je pense que beaucoup d'étudiants vont reconnaître les profs dont je parle ici.

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Calamity Jane le 17/12/2017 à 16:12
Un autre prof a écrit le 17/12/2017 à 15h04

"Si on ne partage pas les méthodes d'une entreprise et qu'on ne parvient pas à faire valoir son point de vue, on s'en va tout simplement non ?"
Trop rigolo! Trop vintage!
En suivant ce principe et pour défendre vos idées, je vous suggère de ne plus jamais prendre de congés payés (par exemple)... Chose acquise grâce à d'indécrotables incompétents. Une vraie calamité!

Votre processus d'amalgame et de déformation des propos d'autrui, que je désapprouve par ailleurs, est révélateur de ce que vous êtes et que vous révélez vous-même dans le dernier mot de votre "contribution".
Bon courage à cette école malgré tout. Malgré vous

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Le Nouvel Observateur. le 17/12/2017 à 15:27
FautDireLesChoses a écrit le 17/12/2017 à 13h42

J'ai entendu parler de certains profs de pleins de filières ainsi que leurs directeurs pédagogique qui auraient été pousser vers la sortie.

J'ai trouvé ça hallucinant, puis j'ai vu qui été ceux-là.

Là j'ai trouvé ça normal, c'étais des profs/Directeurs qui poussait la formation vers le bas, en faisant profiter leurs petits copains en les payant pour des heures fictives, en recrutant de vrais incompétents qui venait à un cour sur deux, qui faisait perdre du temps aux élèves, certain même qui picolait à la pause en allant au bistro du coin, d'autres qui mettait les soucis de la formation sous la tapis ou encore certains qui n'hésitait pas à vouloir se taper des élèves.

J'ai passé 3 ans à me battre pour avoir ce dont j'ai besoin de ma formation, ils ont juste rien branler. J'ai l'impression que la nouvelle pédagogie à ramener de nouveaux profs réellement compétent, des conférences intéressantes, des workshop entre filières ( ce qu'on demandais depuis genre 3 ans. ), des partenariats avec d'autres écoles d'autres pays.

Je précise que cette pensée n'est pas une pensée personnelle, mais celle de pas mal de gens, de plusieurs promos d'années différentes.

Les cours ne se sont jamais aussi bien porter à bellecour, avec une vraie pédagogie qui se bouge le cul, même si il reste encore beaucoup à faire pour rattraper les conneries des anciens pédago', surtout dans la filière BI.

- Sur le point des affaires sentimentales, vous soulevez un lièvre. Sujet sensible...
- Sur le sujet de l’incompétence des enseignants partis, je m’inscris en faux. (Vous avez du en avoir une liste partiellement erronée.) L'essentiel d'entre eux ont mis leur savoir-faire et leur réseau professionnel au service de l'école. Certains semblent déjà "regrettés", mais je ne substituerai pas ces bruits de couloir au ressenti des étudiants...
- À propos de la cooptation des professeurs entre eux : c’est une réalité, compte tenu des tissus/réseaux professionnels qui existent à Lyon. La direction a même demandé à certains professeurs démissionnaires de leur recommander des successeurs... Dans de rares cas, faute d'intervenant à la rentrée, c'est le Pôle emploi qui peut parfois fournir ces intervenants. Le "copinage" est quand même tempéré par des entretiens avec les responsables de l'école.
- Quant au bistro, c’est le meilleur endroit, avec les musées et les parcs publics, pour dessiner et prendre le pouls de la société. Certains devraient s’y accorder une ou deux sorties mensuelles, pour renforcer leurs croquis d’attitudes. Et écouter ce que murmure le vaste monde…

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Un autre prof le 17/12/2017 à 15:04
Nostromo a écrit le 16/12/2017 à 17h41

Le problème ne me semble pas être celui du droit à l'expression d'une minorité, mais plutôt celui des buts et ambitions de cette même minorité.
Si on ne partage pas les méthodes d'une entreprise et qu'on ne parvient pas à faire valoir son point de vue, on s'en va tout simplement non ?
Confrontée à un turnover ingérable l'entreprise devra changer ou finira par mourir.
Mais encore faut-il pouvoir partir comme le disent certains intervenants puisqu'il faut tout de même avoir un minimum de compétences et de qualités n'est ce pas.
Rassurez vous, il y a une part incompressible de ce type de profil dans tous les entreprises.
Une vraie calamité puisque ces personnes, incapables de partir ailleurs, restent en général très très longtemps entre arrêts maladie, dépressions et élections du CE
Il faut faire avec

"Si on ne partage pas les méthodes d'une entreprise et qu'on ne parvient pas à faire valoir son point de vue, on s'en va tout simplement non ?"
Trop rigolo! Trop vintage!
En suivant ce principe et pour défendre vos idées, je vous suggère de ne plus jamais prendre de congés payés (par exemple)... Chose acquise grâce à d'indécrotables incompétents. Une vraie calamité!

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pierre-yves le 17/12/2017 à 14:39
Le Nouvel Observateur. a écrit le 17/12/2017 à 13h49

Il y a bien eu un mouvement contestataire, il y a une dizaine d’années.
Il s’agit presque d’un « mythe » au sein de l’établissement, tellement personne n'en parle.
Le mouvement avait, dit-on, donné des bouffées à Madame et des rougeurs à Monsieur.
Cette réaction épidermique (au premier sens du terme) avait abouti à un refus en bloc des augmentations souhaitées.
Management à la dure.
On a préféré laisser l’école moribonde (une grève durant des journées portes ouvertes avait généré un manque d’affluence de nouveaux étudiants. Vos professeurs, ne souhaitant pas renouveler cette erreur, et souhaitant vous pénaliser au minimum cette fois-ci, ont opté pour une grève beaucoup plus "douce").
Le manque d’affluence, à l'époque, avait produit un manque de rentrée d’argent.
Sous couvert de crise économique, la plupart des grévistes ont été remerciés dans les règles.( Le processus est implacable.)
Un ou deux professeurs, qui s’étaient a priori syndiqués, ont été protégé de cette "purge". Et ne veulent sans doute plus prendre part à ces mouvements, de peur de la réprimande...
Voilà les rares informations - bruits de couloirs, vagues échos - qui restent de ce précédent mouvement...
Cordialement.

Merci pour l'info.
En effet, management à la dure.
Cordialement

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Le Nouvel Observateur. le 17/12/2017 à 13:49
pierre-yves a écrit le 17/12/2017 à 13h11

Un dernier détail, quand il y a un turnover important dans une entreprise c'est qu'en général la direction est responsable.. Quand on est bien dans une entreprise, qu'on est respecté, on reste. Que la direction se regarde un peu avant de regarder les autres et se remette en question, ça changera un peu.
Un peu trop facile de faire porter la charge sur les autres.
Vu la manière de faire, je suis étonné qu'il n'y ait pas eu déjà une grève dans cette école. Mais peut-être que si. La direction pourrait elle tenir informé ses employés sur ce sujet ce serait bien.

Il y a bien eu un mouvement contestataire, il y a une dizaine d’années.
Il s’agit presque d’un « mythe » au sein de l’établissement, tellement personne n'en parle.
Le mouvement avait, dit-on, donné des bouffées à Madame et des rougeurs à Monsieur.
Cette réaction épidermique (au premier sens du terme) avait abouti à un refus en bloc des augmentations souhaitées.
Management à la dure.
On a préféré laisser l’école moribonde (une grève durant des journées portes ouvertes avait généré un manque d’affluence de nouveaux étudiants. Vos professeurs, ne souhaitant pas renouveler cette erreur, et souhaitant vous pénaliser au minimum cette fois-ci, ont opté pour une grève beaucoup plus "douce").
Le manque d’affluence, à l'époque, avait produit un manque de rentrée d’argent.
Sous couvert de crise économique, la plupart des grévistes ont été remerciés dans les règles.( Le processus est implacable.)
Un ou deux professeurs, qui s’étaient a priori syndiqués, ont été protégé de cette "purge". Et ne veulent sans doute plus prendre part à ces mouvements, de peur de la réprimande...
Voilà les rares informations - bruits de couloirs, vagues échos - qui restent de ce précédent mouvement...
Cordialement.

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FautDireLesChoses le 17/12/2017 à 13:42

J'ai entendu parler de certains profs de pleins de filières ainsi que leurs directeurs pédagogique qui auraient été pousser vers la sortie.

J'ai trouvé ça hallucinant, puis j'ai vu qui été ceux-là.

Là j'ai trouvé ça normal, c'étais des profs/Directeurs qui poussait la formation vers le bas, en faisant profiter leurs petits copains en les payant pour des heures fictives, en recrutant de vrais incompétents qui venait à un cour sur deux, qui faisait perdre du temps aux élèves, certain même qui picolait à la pause en allant au bistro du coin, d'autres qui mettait les soucis de la formation sous la tapis ou encore certains qui n'hésitait pas à vouloir se taper des élèves.

J'ai passé 3 ans à me battre pour avoir ce dont j'ai besoin de ma formation, ils ont juste rien branler. J'ai l'impression que la nouvelle pédagogie à ramener de nouveaux profs réellement compétent, des conférences intéressantes, des workshop entre filières ( ce qu'on demandais depuis genre 3 ans. ), des partenariats avec d'autres écoles d'autres pays.

Je précise que cette pensée n'est pas une pensée personnelle, mais celle de pas mal de gens, de plusieurs promos d'années différentes.

Les cours ne se sont jamais aussi bien porter à bellecour, avec une vraie pédagogie qui se bouge le cul, même si il reste encore beaucoup à faire pour rattraper les conneries des anciens pédago', surtout dans la filière BI.

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pierre-yves le 17/12/2017 à 12:02
Nostromo a écrit le 16/12/2017 à 17h41

Le problème ne me semble pas être celui du droit à l'expression d'une minorité, mais plutôt celui des buts et ambitions de cette même minorité.
Si on ne partage pas les méthodes d'une entreprise et qu'on ne parvient pas à faire valoir son point de vue, on s'en va tout simplement non ?
Confrontée à un turnover ingérable l'entreprise devra changer ou finira par mourir.
Mais encore faut-il pouvoir partir comme le disent certains intervenants puisqu'il faut tout de même avoir un minimum de compétences et de qualités n'est ce pas.
Rassurez vous, il y a une part incompressible de ce type de profil dans tous les entreprises.
Une vraie calamité puisque ces personnes, incapables de partir ailleurs, restent en général très très longtemps entre arrêts maladie, dépressions et élections du CE
Il faut faire avec

Je voulais cesser ces commentaires, mais quand je lis ce que je lis cela m'est impossible, comment peut on s'exprimer ainsi.
Alors si je comprends bien ceux qui se mettent en grève sont des dépressifs, des faignants, des spécialistes de l'arrêt maladie. Mais lisez-vous ce que vous écrivez, vous rendez-vous compte de ce qui se dégage de vos propos, c'est la quintessence du mépris qu'ont les gens qui eux mêmes sont dans l'incapacité de la moindre révolte. Vous rendez-vous compte du schéma classique que vous utilisez qui consiste à rabaisser ceux avec qui on n'est pas d'accord simplement parce qu'on est soi-même incapable de défendre honnêtement ses convictions. Entouré d'ordinateurs vous utilisez des propos du 19 ième siècle. Et vous pensez avec de tels propos défendre les intérêts de l'école?
Je lis aussi que les professionnels intervenants ne viendraient à l'école que parce qu'ils seraient trop nuls pour gagner leur vie. Mais qui ose écrire cela? Il me semblait au contraire que ces écoles se vantaient de faire intervenir des professionnels, que c'était justement cela qui apportait un plus, que leur pub était basée là-dessus et que ces professionnels étaient heureux de partager leur savoir, ce dont je ne doute pas un seul instant. Mais quelle honte, ils sont payés!!! C'est cela qu'on leur reproche???
Et quelle pub encore là pour l'école!!
Je propose que sur la plaquette publicitaire soit mis ce syllogisme:
L'école pour vos enfants embauche des professionnels
Les professionnels qui acceptent sont mauvais
Donc l'école embauche des mauvais

Voilà, au moins ça aura le mérite d'être claire, et puis cela démontrera que l'école fait de bien mauvais choix quant à ses recrutements.
Vraiment,, en voulant défendre l'école vous lui faites bien du mal. A défaut donc de bien choisir ses intervenants elle ferait bien de mieux choisir ceux qui s'expriment pour la défendre.

Et pour finir, oser dire, "s'ils ne sont pas contents ils n'ont qu'à partir" ça me fait penser un peu à " si on n'aime pas la France......". Brrrrrrrr j'en frémi.
Vraiment c'est effroyable!!!!
Et félicitations aux élèves qui s'expriment. Par contre je remarque que personne ne leurs répond, peur de la boulette, peur de l'effet boule de neige?? Plus facile de casser du sucre sur les grévistes que sur les élèves et leur magnifique et belle énergie n'est-ce pas, et moins dangereux aussi!!
Allez cette fois j’arrête d'écrire, je vous laisserai le dernier mot, mais pesez le bien, vous donnez une image bien négative de l'école que vous défendez. A moins que vous défendiez uniquement votre emploi, et ça je peux le comprendre. Mais dites le, ça aura plus de gueule que le mépris.

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Un ancien prof le 16/12/2017 à 19:10
Un autre prof a écrit le 16/12/2017 à 10h27

Et il faut arrêter avec "5 profs en grève". Je crois qu'ils sont une dizaine à s'être déclarés en grève. Uniquement sur le pôle Entertainment (pour l'instant). Dire qu'ils ne sont que 5 sert uniquement à décrédibiliser le mouvement. L'honnêteté semble être la stratégie de cette école...

Oui certes 5 profs en grève devant l’école, mais 17 qui sont partis avant la rentrée car aux revendications salariales qu’ils avaient faite à la direction, qui dans un premier temps a feint d’entendre et de réfléchir en jouant la montre, pour noyer le poison et de les mettre face à un mur une augmentation socle ou la rupture conventionnelle. C’est ce qui s’appelle une négociation ! (Certains profs presents de plus de 10 ans peinait à atteindre les 30€ de l’heure) Accusant au passage la direction pédagogique du mouvement de revendication. Faisant tout pour la pousser vers la sortie en recrutant une nouvelle direction pédagogique en secret pour prendre sa place. Ça c’est du management.
Alors oui en lycée les salaires sont les mêmes mais les personnes compétentes et pédagogues pour enseigner dans le milieu de l’art sont bien plus rares ! Et ce qui est rare est forcément plus cher. Et en Lycee on est fonctionnaire... alors oui le capes... mais ça reste du bachotage. Avoir du goût, du style et de la technique, c’est quand même autre chose !
Il faut aussi prendre en compte le turn over permanent sur l’équipe administrative, qui compte nombre de démissions. Des employés fatigués des salaires au ras des pâquerettes dont certains n’ont tenu qu’une année voir moins. Et on sait dans le management le turn over dans le personnel d’une entreprise est synonyme de mauvaise ambiance ou de mauvaises conditions de travail ou les deux.
Alors oui juste 5 grévistes...

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Schmit le 16/12/2017 à 17:44
Marre des 68 en retard a écrit le 16/12/2017 à 17h29

C'est donc être le maître du monde que vous recherchiez être, et ça sur le dos des autres professeurs. Les conséquences seront grandes pour nous tous. Car je suis un prof comme un autre et non assis sur un siège en cuir, arrêtez d'insulter chacun de zélé, ou de vendu. Parlez plutôt de salariés qui peuvent aussi aimé leur école car elle leur permet d'enseigner dans de bonnes conditions avec des élèves intéressants. Je ne veux pas retourner enseigner dans le public mais vous m'y forcerez car votre désinformation aura des conséquences néfastes malgré la qualité de l'Ecole. Bravo! On bosse tous pour avoir les meilleurs résultats en BTS mais vous, vous ne faites cas que de Dauphin! Alors comme vous ne connaissez rien de l'enseignement public mais que vous faites comme si vous aviez passé un CAPES qui n'existe même pas dans vos disciplines, je vais vous dire ce qu'il en est. Des injures, des menaces, des cours qui ne dépassent pas le seuil de la porte alors que là on peut ouvrir l'élève sur plein de domaines variés ici, les accompagner vraiment sur un enseignement qui nous plaît. Vous n'avez jamais perdu 4 heures de votre temps à faire des réunions parents-élèves, à rendre les bulletins, vous n'avez jamais appelé des parents pour leur dire ce qu'ont pu produire comme détestation leurs enfants en cours, le nez d'un principal qui juge vos performances, la venue d'un IPR déjà détestable à votre cause. Vous ne connaissez pas car vous n'êtes pas passé par le sérail mais par contre vous jugez d'une école malgré tout. Car vous voulez des Tickets-Restaurants, on peut tout brûler... Les profs du public sont comme nous, ils apportent leur bouffe, comme beaucoup de monde en fait. Vous, vous comprenez cela comme un argument construit par la présidence ou autre; ça vient en fait du cœur d'un prof car on peut aussi faire un boulot car on est passionné. Je ne peux me dire que 5 ou 10 balancent comme ça sur le trottoir non pas la réputation d'une Ecole mais pire, tout le travail des autres profs. Je serai allé dans la révolte si les conditions de travail étaient affreuses comme en ZEP, pas là, pas ici et pas pour des Tickets-Restaurants!

Mdr mais je suis un élève...

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Nostromo le 16/12/2017 à 17:41
Pierre-yves a écrit le 16/12/2017 à 13h41

Je suis assez dubitatif quant aux commentaires concernant la grève de certains professeurs à l'école Bellecour.
Que l'on puisse soutenir ou critiquer les raisons, que l'on puisse ne pas être d'accord avec leurs points de vue et l'exprimer est tout à fait souhaitable, intellectuellement vital, mais je ne comprends pas que l'on puisse les moquer sur leur petit nombre.
Quoi? Une minorité n'aurait-elle donc pas le droit de s'exprimer, la minorité doit se taire! Quelle perspective sociétale!!!
Moi je les trouve au contraire bien courageux d'oser s'exprimer en étant si peu.
Les minorités non pas toujours raison mais elles n'ont pas toujours tort non plus, par contre la majorité est souvent lâche, on le voit. "Regardez, nous sommes plus que vous, alors vous avez tort TAISEZ-VOUS!!"
Quant à l'argument de dire que s'ils ont signé un contrat il n'ont qu'à tout accepter, je rappellerais que tout CDI signe un contrat, que ce soit en usine, dans des bureaux, dans des magasins et faudrait-il comprendre donc que le personnel, ayant signé un contrat, n'aurait plus le droit de grève??
AH que cette école sent bon le Medef.

Le problème ne me semble pas être celui du droit à l'expression d'une minorité, mais plutôt celui des buts et ambitions de cette même minorité.
Si on ne partage pas les méthodes d'une entreprise et qu'on ne parvient pas à faire valoir son point de vue, on s'en va tout simplement non ?
Confrontée à un turnover ingérable l'entreprise devra changer ou finira par mourir.
Mais encore faut-il pouvoir partir comme le disent certains intervenants puisqu'il faut tout de même avoir un minimum de compétences et de qualités n'est ce pas.
Rassurez vous, il y a une part incompressible de ce type de profil dans tous les entreprises.
Une vraie calamité puisque ces personnes, incapables de partir ailleurs, restent en général très très longtemps entre arrêts maladie, dépressions et élections du CE
Il faut faire avec

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Marre des 68 en retard le 16/12/2017 à 17:31
pierre-yves a écrit le 16/12/2017 à 16h57

Je recommande aux profs en grève de diffuser les commentaires ci-dessous, ça en dit long. Aucune discussion, que du mépris de la part de ceux qui ne partagent pas leurs idées. Ces commentaires valent n'importe quel discours.

Vous le faites déjà, les journalistes ne sont pas venus sans invitation!

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Marre des 68 en retard le 16/12/2017 à 17:29
Schmit a écrit le 16/12/2017 à 15h57

Je crois que la ruée d'élèves et de parents qui va suivre va vous obliger à changer de discours.

C'est donc être le maître du monde que vous recherchiez être, et ça sur le dos des autres professeurs. Les conséquences seront grandes pour nous tous. Car je suis un prof comme un autre et non assis sur un siège en cuir, arrêtez d'insulter chacun de zélé, ou de vendu. Parlez plutôt de salariés qui peuvent aussi aimé leur école car elle leur permet d'enseigner dans de bonnes conditions avec des élèves intéressants. Je ne veux pas retourner enseigner dans le public mais vous m'y forcerez car votre désinformation aura des conséquences néfastes malgré la qualité de l'Ecole. Bravo! On bosse tous pour avoir les meilleurs résultats en BTS mais vous, vous ne faites cas que de Dauphin! Alors comme vous ne connaissez rien de l'enseignement public mais que vous faites comme si vous aviez passé un CAPES qui n'existe même pas dans vos disciplines, je vais vous dire ce qu'il en est. Des injures, des menaces, des cours qui ne dépassent pas le seuil de la porte alors que là on peut ouvrir l'élève sur plein de domaines variés ici, les accompagner vraiment sur un enseignement qui nous plaît. Vous n'avez jamais perdu 4 heures de votre temps à faire des réunions parents-élèves, à rendre les bulletins, vous n'avez jamais appelé des parents pour leur dire ce qu'ont pu produire comme détestation leurs enfants en cours, le nez d'un principal qui juge vos performances, la venue d'un IPR déjà détestable à votre cause. Vous ne connaissez pas car vous n'êtes pas passé par le sérail mais par contre vous jugez d'une école malgré tout. Car vous voulez des Tickets-Restaurants, on peut tout brûler... Les profs du public sont comme nous, ils apportent leur bouffe, comme beaucoup de monde en fait. Vous, vous comprenez cela comme un argument construit par la présidence ou autre; ça vient en fait du cœur d'un prof car on peut aussi faire un boulot car on est passionné. Je ne peux me dire que 5 ou 10 balancent comme ça sur le trottoir non pas la réputation d'une Ecole mais pire, tout le travail des autres profs. Je serai allé dans la révolte si les conditions de travail étaient affreuses comme en ZEP, pas là, pas ici et pas pour des Tickets-Restaurants!

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Pas Compliqué le 16/12/2017 à 17:24
Asken a écrit le 15/12/2017 à 14h32

Vous apprendrez que 30€ de l'heure BRUT, ça fait 12€ net. Or, un professeur de l'éducation nationale en collègue lycée obtient 18€ net à partir de 2 ans d'ancienneté. Au prix du cursus et vu le niveau de spécialisation de l'enseignement Post-Bac, oui il serait normal et logique que les enseignants touchent d'avantage !

Mais si vous aimez que vos droits soient bafoués ou qu'on vous sous-paie, libre à vous. Mais ce ne sont pas les comportements comme le votre qui font avancer les choses, par contre ils dégradent les conditions de travail de tous

Ben allez donc en lycée dans ce cas !
C'est quoi le problème ?

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pierre-yves le 16/12/2017 à 17:14

En tout cas, et j’arrêterai là, je me dis que pour cinq personnes en grève suivant la police ou dix suivant les organisateurs, il y a beaucoup de commentaires essayant d'éteindre le feu et de rabaisser les grévistes. Auraient-ils donc raison ces professeur en colère? Sinon pourquoi tant de virulences.

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pierre-yves le 16/12/2017 à 16:35
Marre des 68 en retard a écrit le 16/12/2017 à 15h04

Une minorité ne peut imposer à une majorité, tu as peut-être enseigné dans des goulags! "Nous sommes légion" à 5, c'est moins républicain que nous sommes la majorité.

Et le tutoiement de rigueur bien sûr

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pierre-yves le 16/12/2017 à 16:32
Marre des 68 en retard a écrit le 16/12/2017 à 15h36

Je crois que cette grève n'émane que de cinq chaises d'une salle des profs!

La réponse violente et sans argumentaire à mes propos semble prouver que j'ai touché juste

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Schmit le 16/12/2017 à 15:57
Marre des 68 en retard a écrit le 16/12/2017 à 15h36

Je crois que cette grève n'émane que de cinq chaises d'une salle des profs!

Je crois que la ruée d'élèves et de parents qui va suivre va vous obliger à changer de discours.

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Marre des 68 en retard le 16/12/2017 à 15:36
pierre-yves a écrit le 16/12/2017 à 15h06

Je crois qu'il faut en déduire que pratiquement tous les commentaires contre les grévistes n'émanent que d'un seul fauteuil de cuir.

Je crois que cette grève n'émane que de cinq chaises d'une salle des profs!

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pierre-yves le 16/12/2017 à 15:06

Je crois qu'il faut en déduire que pratiquement tous les commentaires contre les grévistes n'émanent que d'un seul fauteuil de cuir.

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Marre des 68 en retard le 16/12/2017 à 15:04
Pierre-yves a écrit le 16/12/2017 à 13h41

Je suis assez dubitatif quant aux commentaires concernant la grève de certains professeurs à l'école Bellecour.
Que l'on puisse soutenir ou critiquer les raisons, que l'on puisse ne pas être d'accord avec leurs points de vue et l'exprimer est tout à fait souhaitable, intellectuellement vital, mais je ne comprends pas que l'on puisse les moquer sur leur petit nombre.
Quoi? Une minorité n'aurait-elle donc pas le droit de s'exprimer, la minorité doit se taire! Quelle perspective sociétale!!!
Moi je les trouve au contraire bien courageux d'oser s'exprimer en étant si peu.
Les minorités non pas toujours raison mais elles n'ont pas toujours tort non plus, par contre la majorité est souvent lâche, on le voit. "Regardez, nous sommes plus que vous, alors vous avez tort TAISEZ-VOUS!!"
Quant à l'argument de dire que s'ils ont signé un contrat il n'ont qu'à tout accepter, je rappellerais que tout CDI signe un contrat, que ce soit en usine, dans des bureaux, dans des magasins et faudrait-il comprendre donc que le personnel, ayant signé un contrat, n'aurait plus le droit de grève??
AH que cette école sent bon le Medef.

Une minorité ne peut imposer à une majorité, tu as peut-être enseigné dans des goulags! "Nous sommes légion" à 5, c'est moins républicain que nous sommes la majorité.

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pierre-yves le 16/12/2017 à 14:34

Et comment "un ancien prof" sait qu'il n'y a pas eu de modifications notoires dans les rémunérations ou conditions de travail, puisqu'en tant qu'ancien prof il n'est plus sur place? Bizarre, vous avez dit bizarre.

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pierre-yves le 16/12/2017 à 13:51

Et considérer que les profs en grève sont automatiquement des profs nuls, cela frise l'ignominie. Je ne connais pas leurs revendications, mais devant tant de lâches arguments je les soutiens.

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Pierre-yves le 16/12/2017 à 13:41

Je suis assez dubitatif quant aux commentaires concernant la grève de certains professeurs à l'école Bellecour.
Que l'on puisse soutenir ou critiquer les raisons, que l'on puisse ne pas être d'accord avec leurs points de vue et l'exprimer est tout à fait souhaitable, intellectuellement vital, mais je ne comprends pas que l'on puisse les moquer sur leur petit nombre.
Quoi? Une minorité n'aurait-elle donc pas le droit de s'exprimer, la minorité doit se taire! Quelle perspective sociétale!!!
Moi je les trouve au contraire bien courageux d'oser s'exprimer en étant si peu.
Les minorités non pas toujours raison mais elles n'ont pas toujours tort non plus, par contre la majorité est souvent lâche, on le voit. "Regardez, nous sommes plus que vous, alors vous avez tort TAISEZ-VOUS!!"
Quant à l'argument de dire que s'ils ont signé un contrat il n'ont qu'à tout accepter, je rappellerais que tout CDI signe un contrat, que ce soit en usine, dans des bureaux, dans des magasins et faudrait-il comprendre donc que le personnel, ayant signé un contrat, n'aurait plus le droit de grève??
AH que cette école sent bon le Medef.

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Un autre prof le 16/12/2017 à 10:09
un autre ancien prof a écrit le 15/12/2017 à 22h45

Les professeurs qui ont signé des contrats de travail l'ont-ils fait avec un revolver posé sur la tempe ?
Non, semble-t-il...
On peut même imaginer qu'au moment où ils l'ont fait, ils étaient plutôt contents de trouver ce job.
(Job qui, il faut peut-être le rappeler, est occupé dans l'écrasante majorité des cas non pas par amour de la transmission et de la pédagogie mais bel et bien parce que le métier de base du professeur (son talent ?) ne lui permet pas de gagner sa vie correctement)
Y-a-til eu des modifications notoires des conditions de travail ou de rémunérations depuis que les personnes ont signé ces contrats ? Non, manifestement non.
Difficile donc de comprendre ce que les participants de ce mouvement social de grande ampleur (au moins 5 manifestants selon "Le Progrès"...) trouvent soudain de si scandaleux et inadmissible...

Je ne sais pas si vous êtes un ancien prof passé à la direction mais je dois vous remercier car votre commentaire est éclairant sur la stratégie de l'école. En effet vous reconnaissez que l'école paye mal les profs mais que ceux-ci ne sont pas obligés d'accepter. Et vous dites également que les profs qui sont engagés à l'école ne sont que des tocards ("le talent"...) qui ne trouvent pas de travail ailleurs. Quoi?? "La première école d'animation en France" réussirait grâce à des profs en carton sous payés? Ô miracle!
Ecoutez ceci: un prof de Bellecour Ecole (avec une bonne experience professionnelle en entreprise) a accepté un salaire de base avec la promesse d'augmentations (un prof doit faire ses preuves) qui au final sont insignifiantes et assumées par la direction ("c'est notre stratégie")? Il n'a pas accepté ce poste que pour l'argent mais aussi pour travailler avec une équipe (certains, anciens collègues en entreprises), un projet qui lui semblait cohérent, et une envie de transmettre son savoir. De plus, on est venu le chercher, il n'a pas postulé. Aujourd'hui une bonne parie de cette équipe est partie...
Mal considérer ses enseignants n'est pas une bonne stratégie et c'est malhonnête envers les "clients" (élèves) à qui on vend un formidable outil pédagogique.

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un autre ancien prof le 15/12/2017 à 22:45

Les professeurs qui ont signé des contrats de travail l'ont-ils fait avec un revolver posé sur la tempe ?
Non, semble-t-il...
On peut même imaginer qu'au moment où ils l'ont fait, ils étaient plutôt contents de trouver ce job.
(Job qui, il faut peut-être le rappeler, est occupé dans l'écrasante majorité des cas non pas par amour de la transmission et de la pédagogie mais bel et bien parce que le métier de base du professeur (son talent ?) ne lui permet pas de gagner sa vie correctement)
Y-a-til eu des modifications notoires des conditions de travail ou de rémunérations depuis que les personnes ont signé ces contrats ? Non, manifestement non.
Difficile donc de comprendre ce que les participants de ce mouvement social de grande ampleur (au moins 5 manifestants selon "Le Progrès"...) trouvent soudain de si scandaleux et inadmissible...

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un ancien prof le 15/12/2017 à 16:21
MDRR a écrit le 15/12/2017 à 12h33

Merci justement à la direction de tenir tête à ces 5 excités qui n'arrivent même pas à boucler leur fin de mois (trop triste...en moyenne 30 euros de l'heure) Allez travailler dans une agence ou une entreprise et l'on reparlera salaire !

Travailler pour une agence c'est 400€ brut la journée de 8h, la journée de cours à 8h en école à 30euros brut de l'heure c'est 240€ (plus les heures induites soit 11h30 de travail) on en reparle ?

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Macron le 15/12/2017 à 15:41
MDRR a écrit le 15/12/2017 à 12h33

Merci justement à la direction de tenir tête à ces 5 excités qui n'arrivent même pas à boucler leur fin de mois (trop triste...en moyenne 30 euros de l'heure) Allez travailler dans une agence ou une entreprise et l'on reparlera salaire !

Loupé. La plupart des enseignants (grévistes ou non) de cette école sont des professionnels avec une longue expérience dans des agences ou des entreprises.
Quand à l'explication du taux horaire, c'est ici: https://profsbellecour.wordpress.com/pourquoi-une-greve/

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Macron le 15/12/2017 à 15:35
Cachalot a écrit le 15/12/2017 à 08h45

Ou peut être parce qu'ils n'ont pas réussi à entrer comme prof dans l'école citée en exemple dans votre petit papier.
(Les compétences, tout ça ...)

L'école Bellecour semblerait avoir une certaine reconnaissance (les compétences, tout ça.... ) C'est peut être grâce aux élèves qui en sortent (les compétences, tout ça...). Eux même formés par des profs investis (les compétences, tout ça...)

C'est peut comme pour écrire un commentaire (les compétences, tout ça..)

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MDRR le 15/12/2017 à 12:33

Merci justement à la direction de tenir tête à ces 5 excités qui n'arrivent même pas à boucler leur fin de mois (trop triste...en moyenne 30 euros de l'heure) Allez travailler dans une agence ou une entreprise et l'on reparlera salaire !

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Héhé. le 15/12/2017 à 10:19
La récré est sifflée a écrit le 15/12/2017 à 10h11

Je suis enseignant à Bellecour et c'est vrai que j'ai souri lorsque j'ai lu cette missive rédigée par le Club des 5 (pardon pour les 4 autres) dont la véracité n'a pas été du tout vérifiée par le journaliste puisqu'il faut signaler que 99% des professeurs et 100% du personnel administratif ce jours-là travaillaient, loin des desiderata de quelques-uns.
Il ne faudra pas faire croire qu'un Claude, un François, un Michel, un Pilou et Dagobert le célèbre chien de Claude équivaut à l'intégralité d'une école. Alors où étaient les 99% autres: ils étaient là où les attendaient les élèves, en cours avec eux, motivés et disponibles.
C'est donc la tête dans des prérogatives (qui sont celles qui motivent tout professeur: à savoir la réussite de ses élèves) que j'ai fait du mieux possible mon travail ce jeudi, à l'instar des 99% autres enseignants qui ont accompagné leurs élèves vers la concrétisation d'une vie que chacun d 'entre nous leur souhaite idoine à leur rêve.
Toute chose même minime (comme cette grève ressemblant davantage à de l'école buissonnière tant elle n'implique que peu de monde) nous permet de retenir une leçon; je vous dispense d'horoscope et vous la livre ainsi. Un alizé ne fait pas un cyclone, mais un professeur investi fait un bon élève.

Elle a une belle plume, la direction.
;)

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La récré est sifflée le 15/12/2017 à 10:11

Je suis enseignant à Bellecour et c'est vrai que j'ai souri lorsque j'ai lu cette missive rédigée par le Club des 5 (pardon pour les 4 autres) dont la véracité n'a pas été du tout vérifiée par le journaliste puisqu'il faut signaler que 99% des professeurs et 100% du personnel administratif ce jours-là travaillaient, loin des desiderata de quelques-uns.
Il ne faudra pas faire croire qu'un Claude, un François, un Michel, un Pilou et Dagobert le célèbre chien de Claude équivaut à l'intégralité d'une école. Alors où étaient les 99% autres: ils étaient là où les attendaient les élèves, en cours avec eux, motivés et disponibles.
C'est donc la tête dans des prérogatives (qui sont celles qui motivent tout professeur: à savoir la réussite de ses élèves) que j'ai fait du mieux possible mon travail ce jeudi, à l'instar des 99% autres enseignants qui ont accompagné leurs élèves vers la concrétisation d'une vie que chacun d 'entre nous leur souhaite idoine à leur rêve.
Toute chose même minime (comme cette grève ressemblant davantage à de l'école buissonnière tant elle n'implique que peu de monde) nous permet de retenir une leçon; je vous dispense d'horoscope et vous la livre ainsi. Un alizé ne fait pas un cyclone, mais un professeur investi fait un bon élève.

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un prof le 15/12/2017 à 09:30
lol a écrit le 15/12/2017 à 09h06

9 "profs" en grève sur 150 intervenants effectivement c'est une grève réussie :)

Bah je ne sais pas d’où vous sortez le chiffre de 150 intervenants ?.... De plus si vous enlevez tous les profs en presta qui n'ont pas le droit de grève et tous ceux qui viennent d'arriver pour remplacer ceux qui ont jeté l'éponge et sont en CDD, c'est pas si anodin, surtout au niveau du pôle entertainment.
Au niveau des compétences justement, il me semble que ce ne sont pas précisément des profs inexpérimentés qui ont eu le cran de faire grève. Mais ils finiront par partir aussi et tout ira bien à Bellecour....

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lol le 15/12/2017 à 09:06

9 "profs" en grève sur 150 intervenants effectivement c'est une grève réussie :)

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Cachalot le 15/12/2017 à 08:45
un prof a écrit le 14/12/2017 à 20h56

Ils ne vont pas dans les écoles concurrentes peut être parce que leur travail et leur investissement auprès des étudiants a un peu de sens pour eux ?
Je vous invite à lire pourquoi les profs sont en grève ici : https://profsbellecour.wordpress.com/pourquoi-une-greve/

Ou peut être parce qu'ils n'ont pas réussi à entrer comme prof dans l'école citée en exemple dans votre petit papier.
(Les compétences, tout ça ...)

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un prof le 14/12/2017 à 20:56

Ils ne vont pas dans les écoles concurrentes peut être parce que leur travail et leur investissement auprès des étudiants a un peu de sens pour eux ?
Je vous invite à lire pourquoi les profs sont en grève ici : https://profsbellecour.wordpress.com/pourquoi-une-greve/

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L'autre Anonyme. le 14/12/2017 à 19:32
Anonyme_____ a écrit le 14/12/2017 à 17h20

Je ne comprends pas ! Si les écoles concurrentes paient mieux leurs professeurs, pourquoi n'y vont-ils pas !

Certains y vont, justement, (dans les écoles concurrentes), selon les offres d'emploi.
Cependant, la loi de l'offre et de la demande régit le marché de l'emploi...
D'autres enseignants de l'établissement, plus tenaces ? plus idéalistes? aimeraient tirer les conditions de travail et d'apprentissage vers le haut, parce que cet établissement pourrait constituer un cadre/outil de formation intéressant.

Mais stabiliser et faire évoluer une pédagogie sur le long terme ne semble pas être la priorité de la direction, au vu du renouvellement (départs volontaires ou contraints) des enseignants qui a lieu chaque année, dans une certaine indifférence.
On mise surtout sur la comm, pour appâter les étudiants (Cette dernière réalité se constate dans toutes les écoles privées, de toute façon).

Et on n'est pas à une contradiction près:
- Salaire souvent au bas de l'échelle de la convention des écoles privées, sous prétexte du peu d'expérience de la jeune recrue (Attribué à la tête, d'où la demande de clarification de la grille salariale.)
- Mais planning chargé, selon les besoins, comme si la recrue avait plusieurs années d'expérience derrière elle...

Quant aux fameuses heures induites, propres aux enseignants (qui démultiplient à la maison le temps de face à face scolaire) : dans ce cadre privé, on admet que le professeur passe 3/4 d'heure induite, pour 1h de face à face (correction + préparation des cours). C'est peu, quand on considère qu'il faut ajouter sur ce temps certaines réunions + conseils de classes.

Les plus médisants pourront argumenter que les artistes/enseignants ne sont pas les plus à plaindre, du point de vue de la difficulté de leur tâche. Cependant, la tâche des professeurs, physique et intellectuelle, confronté à un public exigeant et/ou plus ou moins discipliné nécessite un engagement et un labeur qui n'est pas à démontrer.
Ces protestations sont légitimes.

Dans le domaine de l'art, comme partout ailleurs, on profite trop souvent de la précarité des acteurs en présence, pour les soumettre aux conditions les plus basses, tant que celles-ci rentrent dans les clous de la législation.

Le milieu artistique fourmille de potentiels pédagogues compétents, qui cherchent à arrondir leurs fins de mois difficiles en dispensant leur expérience. Il n'y a qu'à se baisser pour ramasser... Et on ne s'en prive pas.

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Quentin le 14/12/2017 à 18:06

Pour avoir été étudiant à l'école moi c'est plutôt l'avis inverse : il était temps que la direction se separe de certains prof et c'est une bonne chose pour les étudiants actuels que je soutiens, pas les grevistes toujours les mêmes

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Anonyme_____ le 14/12/2017 à 17:20

Je ne comprends pas ! Si les écoles concurrentes paient mieux leurs professeurs, pourquoi n'y vont-ils pas !

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