Deux frères jugés devant le tribunal correctionnel de Lyon
Agés de 26 et 27 ans, ils comparaissaient lundi pour la séquestration d'un chauffeur de taxi en juin 2009. Celui-ci avait été menacé, volé et abandonné nu en pleine campagne par deux individus qu'il avait fait monter dans son véhicule dans le centre-ville pour normalement les conduire à Couzon au Mont d'or. Le plus âgé des deux frères avait été arrêté après avoir raconté une histoire semblable à la mésaventure du chauffeur de taxi dans une soirée à laquelle participait le propre fils de la victime. Cinq et quatre ans de prison ont été requis. Le jugement a été mis en délibéré.
Un anesthésiste des HCL condamné
Un an de prison avec sursis, 7 000 euros d'amende et 3 000 euros au titre des frais de procédure ont été prononcés à son encontre lundi par le tribunal correctionnel de Lyon.Ce jugement fait suite à la plainte des parents de Louis, âgé aujourd'hui de 9 ans. En 2002 son état de santé s'était gravement détérioré après une opération et l'enfant est aujourd'hui invalide à 80%. Des expertises avaient conclu à la responsabilité de l'anesthésiste. Le chirurgien qui a opéré Louis a en revanche été relaxé.
Affaire d'escroquerie à Tassin la Demi Lune
Un couple de quarantenaires est soupçonné d'avoir escroqué leur voisine, une femme âgée de 97 ans.Depuis 2 ans ils sont accusés d'avoir soutiré à cette veuve la somme colossale de 700 000 euros. Le couple gérait la fortune de leur voisine et en aurait profité pour s'acheter des voitures, des bijoux et effectuer à son compte des transactions immobilières. Ils ont été placés en garde à vue où ils ont partiellement reconnu les faits. L'homme a été remis en liberté mais son épouse est toujours en détention. Le couple a été mis en examen pour escroquerie sur une personne vulnérable.
Le tribunal correctionnel de Lyon rendra son jugement le 25 janvier prochain
Il s'agit de l'affaire de trafic de stupéfiants jugée depuis le début de la semaine.Jeudi, 12 ans de prison ont été requis contre l'homme accusé d'être l'acteur principal du réseau. Ce Grenoblois de 46 ans est l'importateur présumé de cocaïne dont 9 kilos avaient été saisis par la PJ de Lyon en octobre 2008. Onze autres prévenus ont défilé à la barre. Jusqu'à 6 ans de prison ont été requis contre eux.
Un jeune homme de 19 ans écroué
Il était jugé mercredi devant le tribunal correctionnel de Lyon en comparution immédiate.Si le procès a été renvoyé au 2 février prochain, il restera donc derrière les verrous en attendant. Ce Vaudais, qui compte déjà 7 condamnations, est considéré comme le principal suspect dans l'affaire d'un contrôle de police qui a dégénéré lundi soir dans un hall d'immeuble. L'un des agents a été mis au sol et frappé. Le père du jeune homme est également mis en cause dans cette bagarre. Il a été laissé libre. Deux autres protagonistes présumés, âgés de 18 et 20 ans, ont été placés sous contrôle judiciaire.
Le procès de Guy Mathiolon reporté au 3 et 4 mai prochain
L'audience prévue mercredi a été ajournée à la demande de la défense de l'ancien président de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon.Guy Mathiolon est poursuivi pour « détournements de fonds » et « prise illégale d'intérêts ». La cour régionale des comptes avait notamment relevé une étude facturée 46 000 euros.
Onze personnes jugées cette semaine à Lyon pour trafic de cocaïne
Plus de 9 kg de drogue avaient été retrouvés en octobre 2008 par la brigade des stups de la PJ, dissimulés dans une portière de voiture.La cocaïne aurait été importée d'Espagne et des écoutes téléphoniques ont permis l'interpellation des mis en cause dont un homme de 50 ans chez qui ont été retrouvés près de 200 000 euros. Le procès doit se terminer jeudi.
Les Prud'hommes de Lyon se prononceront le 19 avril
43 ex-salariés victimes de l'amiante dans l'usine d'Iribus à Annonay étaient hier à Lyon.Ils réclament des dommages et intérêts pour avoir été exposé à l'amiante pendant 30 ans entre 1963 et 1993. Après avoir quitté l'entreprise, les ouvriers conservaient 65% de leur salaire. Aujourd'hui, ils réclament les 35% restants à titre de préjudice physique et morale.
Elektrosta dépose le bilan
Le fabriquant de matériel de soudure de Vaulx-en-Velin a du être placer en redressement judiciaire le 5 janvier dernier.A l'origine de cette décision, une obligation de payer 380 000 euros d'arriérés pour le payement de loyer de locaux pourtant non-occupés. En 2008, lors de travaux, un nuage d'amiante avait contraint l'entreprise à quitter provisoirement les lieux. Mais la justice a considéré que le seuil d'amiante n'ayant pas été dépassé, le loyer devait être réglé au propriétaire.
La Canol déboutée dans l'affaire des places de l'OL
Le tribunal administratif de l'OL a débouté la CANOL dans l'affaire des places de l'OL.L'association des contribuables lyonnais avait déposé plusieurs recours devant la justice contre le Département du Rhône concernant l'achat de places de foot de l'OL pour les 3 dernières saisons. Ces places, achetées selon la procédure des marchés publics étaient ensuite redistribuées à des jeunes sportifs au sein de différents clubs et aux élèves du Rhône en sport études. Le tribunal administratif de Lyon a rejeté la requête de la CANOL, qui selon lui, n'était pas fondée.
Un an de prison ferme pour un trio de cambrioleurs
Ils ont été interpellés mardi après-midi dans le 8e arrondissement.A la vue des policiers, ils se sont débarrassés d'un jeu de plaques d'immatriculation et de clé de voiture. Le véhicule retrouvé à proximité était le fruit d'un vol dans une propriété de Collonges-au-Mont-d'Or quelques heures plus tôt. Les trois hommes âgés de 23 à 32 ans et au casier judiciaire chargé étaient jugés hier en comparution immédiate. Le ministère public avait requis des peines de 6 à 18 mois et le tribunal les a finalement condamnés à un an de prison ferme.
Elle comparait pour violences sur le personnel pénitentiaire de Corbas
Une Drômoise était jugée mercredi devant le tribunal correctionnel de Lyon.Le 8 novembre dernier, elle s'était vu refuser son droit de visite au parloir alors qu'elle souhaitait y retrouver son compagnon incarcéré dans la prison lyonnaise pour homicide volontaire. Furieuse de cette décision, elle franchit alors de force le tourniquet et est accusée d'avoir porté un coup de genou à l'agent de l'administration pénitentiaire. Elle a expliqué à la barre avoir simplement levé la jambe pour se protéger. A noter que la Drômoise a de nouveau été interpellée mardi par les gendarmes. Un an de prison a été requis et le jugement a été mis en délibéré au 16 février.
Le Petit Paumé condamné pour diffamation
Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné le Petit Paumé pour diffamation envers le restaurant Carte Blanche.Selon l'avocat du restaurant, Me Dumont-Latour, le Petit Paumé et son responsable de publication ont été condamné à 2000 euros d'amende pour diffamation et à verser 3000 euros de dommages et intérêts à Carte Blanche et à son responsable. Un article de l'édition 2010 du Petit Paumé avait décerné le prix - je cite - de la plus grosse chiasse de l'année.
30 mois de prison ferme pour avoir tiré sur un groupe de jeunes
Les faits s'étaient déroulés le 22 mai 2009 en soirée à Rillieux-la-Pape.Un jeune homme avait été grièvement blessé, atteint au flanc et à l'avant-bras par un projectile de gros calibre, alors qu'il discutait avec des amis. A l'origine : une rivalité entre deux quartiers de Rillieux. L'auteur présumé du coup de feu, âgé de 26 ans, sera interpellé après deux mois de cavale. Il était jugé lundi devant le tribunal correctionnel, tout comme le frère de la victime qui avait frappé le conducteur de la voiture d'où était parti le coup de feu : il a écopé de six mois de prison avec sursis. Le tireur, incarcéré depuis 18 mois, a donc été condamné à 42 mois de prison, dont 12 avec sursis, et a interdiction d'entrer en contact avec la famille de la victime.
Un Caladois de 20 ans condamné à 4 mois de prison et écroué
Il a été interpellé mardi alors qu'il venait de commettre des violences à l'encontre de son épouse âgée elle de 29 ans.Blessée, elle s'est vu prescrire 3 jours d'ITT. Le jeune homme était porteur d'un bracelet électronique dans le cadre d'un aménagement de peine. Il a nié les faits.
10 mois de prison ferme pour le chauffard du périph' nord
Cet automobiliste de 27 ans, sans permis, s'était engagé à vive allure et à contre-sens dans le tunnel de Rochecardon samedi soir.Il avait auparavant évité un contrôle rue de Saint-Cyr, dans le 9e arrondissement. Mardi lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel, l'homme déjà condamné une douzaine de fois a expliqué qu'il ne s'était pas rendu compte de sa manoeuvre, mais il ne s'était pas pour autant arrêter. Il avait fallu aux policiers le percuter pour arrêter sa course folle. Récemment sorti de prison, il a été maintenu en détention à l'issue de sa condamnation.
Un an de prison dont 6 mois avec sursis pour le mari violent
Jeudi dernier dans un appartement du 8e arrondissement, il avait menacé son épouse, âgée comme lui de 45 ans, avec un couteau et avait tenté de l'étrangler avec un câble de téléphone.Il a été jugé mardi et condamné dans le cadre des comparutions immédiates.
Le frère d'un homme en cavale dort derrière les barreaux
Il a été présenté au parquet samedi pour complicité d'évasion.Deux jours plus tôt dans une des salles d'audience du tribunal de Lyon, cet Oullinois de 25 ans avait bloqué les policiers qui tentaient de rattraper son frère au moment où ce dernier s'enfuyait après avoir écopé de 13 mois d'emprisonnement. Une condamnation prononcée pour s'être introduit la veille dans un commerce d'alcool à Sainte-Foy-lès-Lyon. Ce jeune homme de 24 ans n'a lui pas encore été arrêté.
Un médecin mis en examen pour fraudes
Il s'agit du responsable des urgences de la clinique mutualiste d'Ambérieu-en-Bugey.Il a été mis en examen pour des facturations frauduleuses d'actes médicaux au détriment de la Sécurité sociale et abus de bien social entre 2007 et 2009.
Jugement d'un patron de chantier
Un entrepreneur du Forez comparaissait vendredi devant le tribunal correctionnel de Lyon pour un accident mortel à Saint-Laurent de Mure.On lui reproche des négligences et des approximations ayant entraîné la chute de trois ouvriers, dont lui-même, d'une passerelle fixée à 12m de haut sur une maison en chantier le 19 juin dernier. Les trois hommes n'étaient pas retenus par des harnais de sécurité pourtant obligatoires, quand la passerelle s'est décrochée ils sont tombés dans le vide. L'un d'eux, un homme de 47 ans, est mort, les deux autres ont été blessés. La procureure a requis de 10 à 12 mois de prison avec sursis et 10 500 euros d'amende à l'encontre du chef d'entreprise. Les parties civiles réclament de leur côté 65 000 euros, le jugement a été mis en délibéré.


















