Et certainement pas au Canard Enchaîné. Mais ce mercredi, l'hebdomadaire a publié des informations erronées qui peuvent induire en erreur ses lecteurs lyonnais. D'où notre humble intervention pour un rappel des faits.
Dans son article du jour intitulé "Collomb victime de l'Etat policier", le Canard Enchaîné revient sur les suites de l'affaire révélée la semaine dernière, à savoir l'ouverture d'une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, concernant l'emploi à la Ville de Lyon de Meriem Nouri, l'ex-compagne de Gérard Collomb.
Selon le palmipède, le maire de Lyon tente de rejeter la faute sur son prédecesseur, à savoir Georges Képénékian, qui était en poste au moment du signalement des faits à la hiérarchie.
Il rajoute que le Parquet national financier évoque la somme de 390 000 euros gagnée par Meriem Nouri durant ses dix années employées à la Ville.
Enfin, le Canard Enchaîné termine en déclarant que Thomas Collomb est l'une des victimes collatérales de cette affaire, indiquant que le fils de Gérard Collomb a été obligé de démissionner le 6 juin du Sytral "pour ne pas donner prise aux calomnies" et "ne pas empêcher son père de redevenir maire".
Hélas, nos confrères se trompent de 10 ans. Il est vrai que Thomas Collomb a été au centre d'une polémique liée à son emploi au Sytral, qu'il a démissionné un 6 juin et qu'il ne voulait pas "donner prise aux calomnies". Sauf que les faits remontent à 2009. Ce n'est absolument pas une conséquence de l'affaire Meriem Nouri qui n'existait pas alors.
Il fallait le signaler.