Lyon : des syndicalistes déplorent des couacs dans les épreuves du bac

Cette fois, c’est le grand oral qui pose problème pour le SNES-FSU, d’abord puisque "les convocations n’ont jamais été envoyées aussi tardivement, parfois elles ne sont jamais arrivées à destination". Conséquence d’après le syndicat : "dans plusieurs centres d’examens, les candidats ont attendu des jurys qui n’avaient pas été convoqués", des épreuves auraient ainsi été décalées alors qu’elles devaient commencer ce lundi matin. Le SNES-FSU déplore également "des professeurs appelés le matin même, au pied levé, et qui n’ont donc pu assister aux réunions d’entente garante d’équité". 

Les enseignants évoquent aussi des problèmes techniques rencontrés par "les collègues de philosophie" vendredi pour les réunions d’entente, et ce lundi matin pour la correction des copies. "La plateforme a capoté" précise un communiqué publié ce mardi matin. 

Enfin, le syndicat évoque la charge de travail des professeurs de lettre qui "doivent mener de front oraux et correction des écrits du bac de français". Ainsi, le SNES-FSU souhaite la suppression du grand oral et "un recrutement de personnels à la hauteur de la forte augmentation du nombre d’élèves dans l’académie".