Et c'est à la commission de discipline de la LFP, qui se réunit "en urgence" ce lundi qui va distribuer les sanctions éventuelles après l'arrêt de la rencontre OL-OM suite à un jet de bouteille venu des tribunes et qui a touché Dimitri Payet.
Si les faits sont condamnables, ils ne peuvent pas être jugés aussi graves que ceux de Nice-Marseille du 22 août dernier, avec des supporters descendus sur la pelouse pour se battre avec les joueurs phocéens, et notamment Dimitri Payet.
Pourtant, pour ce jet de bouteille d'un individu rapidement interpellé et placé en garde à vue, l'Olympique Lyonnais risque gros. Surtout si la LFP se décide enfin de frapper fort pour endiguer ce phénomène qui gangrène les stades de Ligue 1 depuis le début de la saison.
Il est probable que du huis-clos soit prononcé à l'encontre du Groupama Stadium. Il pourrait être partiel, concernant uniquement le Virage Nord d'où est partie la bouteille, ou total.
La commission de discipline peut aussi donner la victoire sur tapis vert à l'OM, faire rejouer la rencontre à Lyon ou sur terrain neutre, et même infliger des retraits de points au club de Jean-Michel Aulas.
Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports, a déclaré ce lundi matin sur BFM-TV que "les instances sportives doivent prendre leurs responsabilités" et appellent les dirigeants de clubs à "arrêter de se cacher derrière leur petit doigt".
L'OL a tout intérêt à faire le dos rond. Il semble parti pour payer pour tous ceux qui, avant lui, sont passés à travers les gouttes. C'est aussi la conséquence d'une sécurité approximative au Groupama Stadium. Après la difficile interpellation des Daltons qui s'étaient infiltrés sur la pelouse de la rencontre OL-Prague par des stadiers qui ne courraient pas, on peut s'étonner de l'absence de filets entre les deux virages et le terrain.