La dame, restée plusieurs semaines dans le coma après avoir été percutée sur le trottoir de l’avenue Van Doren, est décédée le 25 octobre, révèle le Progrès. Son mari, également touché, avait été moins sévèrement atteint.
Les gendarmes de la brigade motorisée de Dardilly poursuivent leurs investigations pour reconstituer précisément la trajectoire du camion, un 26 tonnes qui circulait à vide au moment des faits. D’après les premiers éléments recueillis, le véhicule a remonté le chemin du Foulon avant d’aborder le rond-point et de perdre brusquement sa trajectoire. Il aurait ensuite franchi le terre-plein central pour terminer sa course sur le trottoir opposé, au niveau du passage piéton.
La version du conducteur, qui affirme avoir été contraint d’effectuer une manœuvre d’évitement après avoir été coupé par une voiture, est toujours en cours de vérification. L’appel à témoins lancé dans les jours suivant l’accident a permis de recueillir plusieurs déclarations jugées utiles par les enquêteurs. Leur exploitation se poursuit, en parallèle d’une expertise technique du poids lourd, considérée comme un volet déterminant pour comprendre l’origine réelle de la perte de contrôle.
Une autre question demeure centrale : la raison de la présence du camion sur cet axe soumis à des restrictions de circulation pour les poids lourds. Sur l’avenue Van Doren comme sur le chemin du Foulon, seuls les véhicules en desserte locale sont autorisés. Le camion était vide au moment de l’accident, ce qui intrigue les enquêteurs, qui devront préciser s’il intervenait ou non dans le cadre d’une livraison correspondant à ces règles.
Je comprends bien ça, c'est un 26 tonnes (pas un camion et ça remorque pour un poids de 26 tonnes à cet instant), qui circulait à vide, et je le compare à des données de freinage d'un 42 tonnes, circulant à vide. La comparaison reste donc complètement valable.
Signaler RépondreLa précision était nécessaire, bien qu'elle ne change pas l'analyse finale.
Merci beaucoup.
Bien lire l'article avant de se lancer une quelconque démonstration :
Signaler RépondreL'article précise """ ... investigations pour reconstituer précisément la trajectoire du camion, un 26 tonnes qui circulait à vide au moment des faits.
26 tonnes ce n'est pas le poids à vide comme vous l'indiquez, mais le poids total autorisé en charge pour un camion 3 essieux
Hello, ça faisait un moment, mais c'est toujours sympa.
Signaler RépondreEssayons d'estimer, raisonnablement, la vitesse du camion, pour ça il nous faut le poids du camion (26 tonnes à vide nous dit l'article) le point de départ du freinage (le moment où la route est coupée et où le chauffeur réagit: manœuvre d'évitement + pied sur le frein) et le point d'arrivée du freinage (le moment ou le véhicule s'arrête grâce au freinage, ou autre).
1) poids du camion: 26 tonnes à vide, facile.
2) point de départ:
Le camion venait du chemin du foulon, on lui a coupé la route (selon lui).
Tout ça n'a pu arriver que dans le rond point. L'intersection suivante est en sens unique et l'article précise que c'est dans le rond point qu'il a perdu le contrôle.
J'encourage au passage ceux que ça intéresse à aller voir la vue aérienne du rond point en question pour comprendre comment un refus de priorité dans ce rond point aurait bien pu aboutir à ça (j'ai eu beau tracer moult trajectoires, c'est un mystère).
Bref, laissons le bénéfice du doute au chauffeur PL, il a donc perdu le contrôle dans le rond point.
Comme je suis sympa, je lui accorde la sortie du rond-point.
3) point d'arrivée:
Le camion s'est arrêté contre un arbre, qui l'a définitivement stoppé en enfonçant l'avant. On peut donc imaginer que le camion aurait continué sa route plus loin avant de réussir à s'arrêter.
Admettons toutefois que l'arbre soit notre point d'arrêt.
Distance parcourue: au minimum 50 mètres (vue google maps), beaucoup plus si on considère le point d'origine réel (l'entrée du rond point depuis l'avenue Gambetta) et le point de terminaison en l'absence de l'arbre (plusieurs mètres certainement).
Mais le véhicule a perdu le contrôle, donc l'adhérence me direz vous ! Et bien oui, mais il a toutefois parcouru et emporté des obstacles qui l'auront naturellement freiné: une croix en pierre, un muret, un banc public. Par ailleurs l'image du véhicule stoppé contre l'arbre montre un véhicule sur ses roues, il n'a pas basculé et n'a pas éclaté de pneus. On peut donc raisonnablement écarter/atténuer les effets de cette incertitude.
Il a probablement du faire un écart dans le rond point, freiner, passer sur le terre plein du rond point, freiner, passer par dessus le terre plein central de la route, continuer de freiner, emporter la croix et le muret, continuer de freiner, emporter le banc, continuer de freiner, être arrêté par l'arbre.
Comme référence de distance j'utiliserai des donées IVECO trouvées sur internet. En gros ça donne pour un 42 tonnes à vide à 70km/h une distance de freinage de 47 mètres. Ces données sont corroborées par d'autres sites, tous s'accordent sur une distance de l'ordre de 50 mètres pour ce type de véhicule.
Ici on a un véhicule de "seulement" 26 tonnes, à vide, pour une distance d'arrêt totale de minimum 50 mètres (probablement beaucoup plus (malgré les pertes d'adhérence aux passages d'obstacles) s'il l'on compte depuis le vrai départ et si l'on imagine une arrêt sans obstacle).
En conclusion je n'affirme pas que ce camion était à plus de 70km/h, mais je crois suis certain qu'il roulait beaucoup trop vite. D'autant plus que contrairement à l'arrivée par la rue Gambetta, qui permet de "tirer tout droit", l'accès au rond point par le chemin du foulon nécessite de parcourir nettement plus de la moitié du rond point (cf. image aérienne pour ceux qui doutent) et oblige à tourner "pour de vrai", ce qu'on ne saurait faire avec une vitesse trop élevée.... bien entendu.
100% d’accord surtout quand on connaît ce rond-point. Le chauffeur est un criminel. Et son entreprise exploite ses employés. Jacky perrenot = 170 millions de patrimoine accumulé sur le dos de la sécurité.
Signaler RépondreLe fait de ne rien respecter lorsqu'on conduit un 38 tonnes n'est pas la même chose qu'avec un véhicule léger, il faudrait des conducteurs d'autant plus impliqués dans les règles de sécurité, pour répondre à celui qui n'a pas saisi
Signaler RépondreEncore un routier chauffard et criminel.
Signaler RépondreCe qui augmente la responsabilité du conducteur du camion.
Signaler RépondreSi en plus ce rond point est plus dangereux qu'un rond point classique il aurait du encore plus faire preuve de prudence (dont une baisse significative de la vitesse).
Pour moi tout concourt à l'accabler. Tous ces éléments indiqués (voiture qui coupe le passage, rond point dangereux, circulation limitée à certains transports lourds seulement -probablement pour de raisons de sécurité justement-, camion à vide, etc) vont plutôt dans le sens d'une responsabilité du conducteur qui serait à peine attenuée par l'explication du véhicule tiers, sauf défaillance matérielle grave du camion, bien entendu.
Il est vrai que les automobilistes sont de parfaits conducteurs, ils ne commettent jamais (ô grand jamais) d'infractions, la perfection même. Et ce sont les autres, les abrutis, MDR !
Signaler Répondreen devers et trop petit diametre
Signaler Répondrememe le croix en pierre ,dejà rafistolee à la base (accident ancien?)de la mission 1860 n a pas resiste au choc:je l ai cherchee en passant...disparue!
Signaler Répondrec est pas le ghetto...
Signaler RépondreL'autre jour, a la barrière du péage, a ma gauche un camion qui sors aussi
Signaler RépondreIl va tout droit, si je m'arrête pas il me découpe!
Pourtant il a des rétros!!!!
De plus en plus sous stups
Signaler Répondreavec les voitures autonomes qui priorisent la survie des passagers cela deviendra très vraisemblable !
Signaler RépondreFranchement jouer au camion-bélier en pleine ville pour éviter un accrochage avec une voiture qui serait fautive en plus, c'est d'un vraisemblable...
Signaler RépondreIntrigante situation quand on sait tout simplement que ce poid lourd n'avait pas à être là et que comme beaucoup de ses semblables il devait être occupé à regarder son téléphone au lieu de regarder la signalisation et la route. Élémentaire mon cher Watson. pour les sceptiques, voyez ce qu'il se passe dans les cabines de ces engins, conduits bien trop souvent conduits par des inconscients
Signaler RépondreJe ne partage pas votre analyse, et la justice ne la partage généralement pas non plus. Si le fait générateur de l'accident peut être un refus de priorité (pour lequel son conducteur est responsable), le responsable de l'accident mortel sera dans tous les cas le conducteur du camion. Le refus ne peut que lui donner des circonstances atténuantes, pas diluer sa responsabilité.
Signaler RépondreEn effet, quelles que soient les circonstances:
1) le camion circulait visiblement sur un axe qui lui était interdit (ou limité à des conditions qu'il ne remplissait pas)
2) la circonstance qu'il n'ait non seulement pas été capable de s'arrêter si quelqu'un d'autre lui coupait la route, mais que par ailleurs il ait perdu le contrôle du poids lourd, qui aurait franchit le terre plein, puis traversé jusqu'à la chaussée opposée pour finir par ne s'arrêter que par la présence d'un arbre souligne un fait certain: il n'était plus maitre de son véhicule.
Je ne dis pas qu'il roulait trop vite, je ne dis pas qu'il était inattentif, je ne dis pas qu'il y a eu une défaillance mécanique du camion. Après tout plein d'explications sont possibles, et elles peuvent même se cumuler. Mais le code de la route nous indique que face à des situations dangereuses (exemple: j'aborde un rond point) il faut adapter son comportement pour parer à toute situation (autre exemple: quand on arrive au feu, même vert, il faut lever le pied et être particulièrement attentif).
Des véhicules qui nous coupent la route, en particulier dans des ronds points, ça nous est tous arrivé. En tout cas à moi ça m'est arrivé souvent. Une seule fois en 30 ans ça a aboutit à un accrochage, le véhicule de derrière m'est rentré dedans lorsque j'ai été forcé de piler.
Alors sauf à démonstration contraire particulièrement circonstanciée, le principe de parcimonie pointe sur l'explication la plus probable: le camion allait trop vite (ou le conducteur était inattentif) et n'a pu éviter un obstacle de dernière seconde. Si c'est le cas la voiture n'est coupable que d'avoir coupé une priorité, pas du reste. Elle est impliquée, assurément, mais je ne vois pas comment elle pourrait être responsable de la suite funeste (au moins légalement).
A titre d'éclairage c'est ce qui se passe dans un carambolage (hors faits exceptionnels): chaque véhicule est responsable vis-à-vis du véhicule qu'il suivait, car il n'a pas respecté les distances de sécurité lui permettant de rester maitre de son véhicule en toute circonstance: il roulait trop vite trop près, il aurait du soit abaisser sa vitesse s'il voulait rouler aussi près, soit augmenter la distance. C'est bien ce qui est arrivé à l'automobiliste qui me suivait, son assurance a payé (bien cher). Personne n'a cherché à retrouvé celui qui nous avait coupé la route. Le seul souvenir que j'ai gardé est d'avoir échappé à un grave accident si j'avais été 5 mètre plus loin dans ce rond point.
Des abrutis, on en a partout, même à vélo, à trottinette ou à pieds. Ce n'est pas parce que dans conduire, il y a "con", qu'il faut absolument l'être pour être derrière un volant ou un guidon.
Signaler RépondreVous jugez de suite ce chauffeur sans connaître les aboutissants de l'histoire. Bravo, vous êtes meilleur que les enquêteurs, qu'attendez-vous pour entrer en Gendarmerie, vous allez vite être promu officier.
Signaler RépondreEt si ce poids-lourd s'est bien fait couper la route par une voiture, ne croyez-vous pas que cet automobiliste a aussi une grande part de responsabilité ?
Poids lourds, motos, vl que d'abrutis au volant
Signaler RépondrePas de repression surtout.
HHHIIIIPPPSSS............
Signaler Répondreslogan notre chauffeur est le meilleur bravo
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