Les crédits initialement prévus seront réaffectés à des projets d’énergie renouvelable, de logistique décarbonée et de gestion durable de l’eau dans la vallée du Rhône.
Au total, jusqu’à 297,5 millions d’euros seront mobilisés pour financer des projets concrets et réalisables avant 2041, date d’échéance de la concession du Rhône.
La programmation proposée repose sur trois axes principaux :
• 249,5 millions d’euros seront consacrés à des projets énergétiques, visant à renforcer la puissance et la flexibilité du réseau électrique. Plusieurs études seront lancées dans les 18 mois pour évaluer la création de nouvelles capacités hydroélectriques à Génissiat, la rehausse du niveau du barrage, le développement de petites stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) et l’installation de batteries hybridées à certaines centrales du Rhône.
• 15 millions d’euros financeront un projet de report modal fer/fleuve à Loire-sur-Rhône, destiné à renforcer les connexions entre le port et le réseau ferré national, afin d’encourager le transport massifié de marchandises et réduire le trafic routier.
• Enfin, 33 millions d’euros soutiendront divers projets de territoire : hydraulique agricole respectueuse de la ressource en eau, actions en faveur du report modal vers le fluvial, opérations foncières pour la réindustrialisation et la logistique décarbonée autour du fleuve.
Ces priorités traduisent, selon la préfecture, une vision globale du Rhône comme axe stratégique pour la production d’énergie renouvelable et la transition écologique.
Une mise en œuvre dès 2026
Les premières réalisations issues de ce redéploiement sont attendues à partir de 2026, avec des retombées concrètes à l’horizon 2030.
pas si simpliste. les Alpes sont un énorme condenseur de l'air humide. si ce réchauffement continue il y aura toujours de l'évaporation et donc de l'eau en montagne,glaciers ou pas. cette eau alimente toutes les rivières, le Rhône et les lacs qui sont de grands réservoirs naturels.
Signaler RépondreVotre remarque est simpliste. On parle déjà de la raréfaction de l'eau - notamment de l'eau potable - du fait du changement climatique, de la hausse de population, de la pollution ..
Signaler RépondreTant qu'il y aura des nuages de l'air chaud et de l'air froid : on aura de l'eau !
Signaler RépondreLe glacier du Rhône fond et les études les plus sérieuses (franco suisses, ou GIEC) prévoient que le niveau d'étiage du fleuve aura baissé de 20% d'ici 2050, c'est à dire demain matin.
Signaler RépondreQuid des conséquences multiples sur l'utilisation intensive humaine du Rhône (on dit que c'est un fleuve anthropique : utilisé à fond par l'humain) : pompages aux fins alimentaires, industrielles agricoles, refroidissement des centrales nombreuses sur ses rives, transport fluvial, etc Sans parler des modifications des écosystèmes.
Cette ressource est loin d'être inépuisable.
"le Rhône prend sa source dans le glacier du Rhône, en Suisse, à une altitude de 2 209 m, à l'extrémité orientale du Valais, Il parcourt 290 km en Suisse, se jetant dans le Léman pour en sortir à Genève. Il entre ensuite en France."
Signaler RépondreA votre service.
Le Lac Leman qui alimente le Rhône ? Sacrée analyse... merci pour l'information
Signaler Répondreavec le lac Léman qui alimente le Rhone pas trop de souci !
Signaler RépondreNon c’est le contribuable qui finance, « logistique décarbonée et de gestion durable de l’eau dans la vallée du Rhône. » Les barrages dotés de grands réservoirs émettent des gaz à effet de serre (GES) incluant du dioxyde de carbone (CO2) et du méthane (CH4). Apres les éoliennes qui coutent une blinde qui ne sont ni ecolo ni efficiente on continue les conneries avec l’argent des travailleurs, je me marre les futurs générations vont defoncer les bobos pseudos écolos futurs « boomers réacs » qui auront detruit les forets, détruit les paysages, et laissées des squelettes d'éoliennes et des tonnes de bétons a évacuer.
Signaler RépondreVous pensez qu'ils va avoir de l'eau dans ce secteur en l'an 2050 pour faire marcher les turbines ???
Signaler RépondreAvec ces moyens financiers les décideurs pourront enfin installer des turbines hydroélectrique le long des cours d'eau ce qui permettra de réduire le cout de l'électricité pour l'éclairage et le chauffage (bâtiments) publique.
Signaler Répondrebeau projet qui utilise l’énergie naturelle.
Signaler Répondreles batteries sont sans intérêt',importées et polluantes alors que EDF a l'habitude d'utiliser l’électricité excédentaire pour remonter l'eau dans les réserves supérieures (Station de Transfert d’Énergie par Pompage (STEP) de Grand'Maison).
l'incantation religieuse "décarbonée" n'apporte rien.
La réhausse du barrage de Génissiat ?
Signaler RépondreLes zones inondables jusqu'à Lyon vont s'étaler autour du lit du Rhône si on monte le niveau d'eau du barrage.
Les propriétaires concernés vont voir les prix de leur immobilier baisser, et les communes vont devoir revoir leur plan d'urgence en cas de catastrophe.
A part ça c'est une bonne chose que l'on continue à investir pour l'énergie, c'est que tout ne va pas si mal comme le gouvernement veut nous le faire croire, il n'y qu'à regarder la bourse qui a atteint des records ces derniers jours. Donc il y a du pognon en France, c'est la redistribution et la volonté des dirigeants le problème...