En cause : la décision métropolitaine de réduire de 45% le financement du forfait d’externat versé aux collèges privés sous contrat à compter de 2026. Selon l’organisation ce vendredi, cette baisse représente plus de 2 millions d’euros manquants pour assurer le fonctionnement de 30 collèges accueillant environ 20 000 élèves sur le territoire métropolitain.
Le forfait d’externat correspond à la participation des collectivités territoriales aux charges de fonctionnement des collèges privés sous contrat. Il couvre notamment l’énergie, l’entretien des bâtiments, la maintenance, les charges techniques et les personnels non enseignants. Ce financement est encadré par la loi Debré de 1959, qui impose une parité de traitement entre établissements publics et privés sous contrat, fondée sur le coût réel d’un élève du public, tel que prévu par le Code de l’éducation.
Selon l'Union interdépartementale des Organismes de gestion de l'enseignement catholique du diocèse de Lyon, la Métropole a voté, le 13 octobre dernier, une nouvelle méthode de calcul du forfait d’externat. Cette décision entraînerait dès l'année prochaine une diminution d’environ 45% de la part matérielle du financement. L’UNIOGEC affirme que cette mesure a été prise sans concertation, alors que l’année budgétaire était déjà engagée.
L’organisation critique également les critères retenus par la Métropole, fondés sur la baisse de la dotation globale de fonctionnement et sur une révision interne des dotations accordées aux collèges publics. Des éléments qui, selon elle, "ne peuvent en aucun cas remplacer le coût réel d’un élève du public", seule base légale autorisée.
Pour Pierre-Vincent Guéret, président de l’UNIOGEC Rhône–Roannais et de la FNOGEC, "la parité de financement n’est pas un choix politique. C’est une obligation légale au service d’une mission de service public". Il estime que les coupes annoncées fragilisent l’entretien et la sécurité des bâtiments, la capacité des établissements à maintenir des tarifs accessibles, ainsi que la continuité du maillage éducatif sur le territoire.
Au-delà du cas lyonnais, l’UNIOGEC inscrit ce recours dans un contexte national plus large. Une étude publiée le 19 novembre par la FNOGEC évoque un sous-financement moyen de 450 euros par élève pour les établissements privés sous contrat à l’échelle nationale, soit près de 900 millions d’euros manquants chaque année.
Les pastèques qui participent au financement d'écoles (j'allais écrire églises c'est pareil) catholiques est déjà un exploit.
Signaler RépondreJe pense qu'il faut que ces écoles prient le seigneur pour avoir un budget raisonnable sinon les écoles coraniques vont demander de même...
C'est dieu qui les met à l'épreuve, c'est ce que l'on dit dans ce cas, non ?
Désolé je suis athée et apolitique, les 2 c'est la même chose pour le même but final ;-)
Il va y avoir de la bagarre !
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