Les organisations professionnelles du secteur des travaux publics tirent toutefois la sonnette d’alarme ce vendredi, face à l’arrêt et au report d’un grand nombre de chantiers décidés dans le cadre de la trêve électorale.
Dans un communiqué commun, BTP Rhône et Métropole, la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes, le MEDEF Lyon-Rhône et la CPME Rhône estiment que cette décision pourrait "fragiliser gravement l’économie locale".
Selon les signataires, l’interruption brutale de chantiers jusqu'en mars a provoqué un effondrement d’activité inédit, y compris sur des opérations situées hors des secteurs sensibles de circulation. Ils soulignent une rupture avec les fins de mandat précédentes, jusqu’alors caractérisées par un ralentissement progressif et anticipé de l’activité.
Les acteurs du BTP rappellent le poids central de la Métropole de Lyon dans l’activité des travaux publics. Un arrêt généralisé, sans préparation ni accompagnement, toucherait directement des centaines d’entreprises et plus de 12 000 compagnons sur le territoire selon eux.
Les organisations demandent alors que "l’impact social de telles décisions soit pleinement mesuré", notamment en matière d’emploi local.
Des conséquences humaines immédiates
Au-delà des chiffres, les représentants du secteur mettent en avant des conséquences humaines qu’ils jugent immédiates : équipes mises à l’arrêt "du jour au lendemain", pertes de revenus à l’approche des fêtes de fin d’année, risques de licenciements ou de non-renouvellement de missions. Le communiqué évoque plus de 8000 personnes potentiellement touchées, directement ou indirectement, parmi lesquelles des intérimaires, apprentis, salariés en insertion, fournisseurs ou sous-traitants.
"L’activité des compagnons ne peut pas être une variable d’ajustement électoral", affirment les organisations, qui dénoncent également une perte totale de visibilité pour les entreprises, avec des plans de charge remis en cause sans préavis.
Autre point de crispation : le refus opposé à certaines demandes d’activité partielle, au motif que la situation serait "structurelle". Les signataires contestent cette analyse, estimant au contraire que la baisse d’activité est "soudaine, exceptionnelle et directement liée à une décision politique locale et temporaire". Et rappellent que le dispositif d’activité partielle a précisément été conçu pour amortir ce type de chocs conjoncturels et préserver l’emploi.
Face à cette situation, les organisations professionnelles appellent notamment à la réouverture rapide des chantiers reportés, à une approche adaptée aux réalités locales, à la priorisation des chantiers d’entretien liés à la sécurité, à la reconnaissance du caractère conjoncturel de la situation afin de permettre l’activité partielle, ainsi qu’à la poursuite d’un dialogue avec les représentants des entreprises.
"dans le cadre de la trêve électorale" ??? La trève électorale c'est du vendredi soir minuit et jusqu'à la fermeture des bureaux de vote le dimanche.
Signaler RépondreNe confondez pas subvention et contrat
Signaler RépondreEt puis arrêtez de pleurer vous avez été bien gâtés jusqu'à présent.
Signaler RépondreVous devriez gérer une boite de TP avec quelques dizaines de salariés. Vous allez vite comprendre...
Signaler RépondreLes entreprises de BTP se sont bien gavées d’argent public pendant la mandature verte et vont à nouveau se gaver avec la nouvelle municipalité qui va rendre nos routes aux voitures…
Signaler Répondreils pouvaient pas anticiper, c’est bien beau de s’engraisser sur l’argent des métropolitains grâce à vos amis écolos qui ont retourné toute la métropole en dilapidant notre argent pour des pistes cyclables et autres aménagements plus que discutables voire complètement controversés. jnesoere d’ailleurs que des enquêtes de conflits d’intérêt et corruptions auront lieu pour certains de ces projets monstrueux et monstrueusement chers. maintenant il ne faut pas pleurer vous avez encaissé, vous devriez avoir de quoi tenir quelques mois…
Signaler RépondreCoiro et compagnie de sont gavés !
Signaler Répondreles travaux à lyon ont été multiplié par 30 dans notre ville et agglomération
Quelle naiveté de penser qu'Aulas va réouvrir les rues, il a d'ailleurs deja dit qu'il ne reviendrait pas en arrière sur les aménégaments cyclables réalisés
Signaler RépondreDéjà en 1995 Maia Sonnier grosse entreprise du bâtiment Lyonnais avait licencié la moitié de ses maçons, 500 emplois supprimés les plus anciens et les plus âgés. 30 ans que le bâtiment ne va plus pour reprendre la célèbre réplique de Raymond Barre.
Signaler RépondreLe plus triste sera tres certainement le fournisseur de bordures de trottoir.
Signaler RépondreCes derniers temps il se déplace en permanence avec une brouette , il peut se déplacer autrement.
Il faut dire que depuis 5 ans il s'est fait des nouilles encore...
Comme maintenant : les travaux commencent puis sont abandonnés des mois durant puis repris petit à petit. A villeurbanne, ça fait deux mois que des trous ont été percés des deux côtés de la rue, en lieux et places de stationnements entre la rue Magenta et la rue d'Alsace et qu'il n'y a plus personne sur le chantier.
Signaler RépondreLe probleme est que , bien avant Aulas , Bruno Bernard a déjà arrêté toutes les tranches des futurs travaux .
Signaler RépondreEt ceci de façon brutale .
Cela aura pour conséquence de placer les entreprises de TP en récession a partir de janvier et en cessation des le mois d avril.
Bien évidement , les entreprises de TP ""très compréhensives" bénéficieront de quelques nouveaux contrats en février.
Les autres pourront pleurer .
Ils ont l'habitude d'arroser les politiques, les verts en ont bien profités, maintenant dehors, au suivant avec des travaux utiles
Signaler RépondreLe malheur des uns...
Signaler Répondrecomment ils vont faire quand aulas va arrêter tous les travaux?
Signaler RépondreSix ans de poches pleines, et de trottoirs éventrés sans fin...
Signaler RépondreDésolé je ne vais pas vous plaindre.
Dans quelques mois, vous serez consulter pour rouvrir nos rues.
le secteur du btp subventionné fait une syncope a l'idée que ses financements PUBLICS lui soient retirés... mdr
Signaler Répondre