Après un déjeuner de travail dans le quartier de Guillotière avec les associations, en compagnie du père Devert (Habitat & Humanisme) et d’Azouz Begag, transfuge lyonnais du nouveau mouvement villepiniste République Solidaire, Dominique de Villepin a joué face à la presse la partition diplomatique, celle qu’il maitrise le mieux. Au regard des évènements qui ont touché la Tunisie et l’Egypte, et qui touchent actuellement la Lybie, l’ancien Premier ministre en appelé à l’arbitrage du chef du gouvernement François Fillon pour que la France prenne sa pleine mesure « dans l’accompagnement de ces mouvements des peuples, non-violents, levés à mains nues. » « Je vois avec inquiétude notre diplomatie s’effacer » a-t-il continué, jugeant « inutile » toute « polémique » sur la question.
Villepin retrouve même les grands accents qui furent les siens dans son discours de l’ONU sur l’Irak. « Ce qui se passe donne raison à la diplomatie gaulliste, telle qu’elle fût menée par Jacques Chirac, et nous avons toutes les raisons de parler fort », tranche-t-il, rappelant les bonnes relations entretenues avec les pays arabes du temps du prédécesseur de Nicolas Sarkozy.
C’est en substance ce qu’il dira au Président qu’il doit rencontrer jeudi dans le cadre du G 20. « L’Histoire ne nous pardonnera pas de ne pas avoir appuyé les mouvements des peuples », prévient-il, balayant les rumeurs l'envoyant au quai d'Orsay et battant en brèche toute relation tendue avec Sarkozy. Fini les crocs de bouchers ? « J’ai tourné la page et je n’ai aucune forme de ressentiment » confie-t-il, en lançant toutefois une pique à l’attention du Président : « l’enjeu est de savoir aussi si Sarkozy peut réconcilier les Français. »
Un rappel à l’ordre de celui qui prétend pourtant n’avoir « aucune boutique à défendre », si ce n'est sortir de ce qu'il nomme le « divertissement politique », mélange « d’image et de rumeurs », et considéré comme nuisible pour la communauté nationale. En particulier sur les questions relatives à l’Islam, l’identité nationale, les Roms et la burqa. « Je ferai des propositions avec la conviction qui est la mienne » termine-t-il. Une conviction qui pourrait l’emmener jusqu’aux Présidentielles de 2012.
comprendre l'empire d'alain soral
Signaler Répondreen politique la seule chose a ne pas faire c'est se montrer avec azouz b. toi tu as la classe et tu es estimé par une partie des Français. je te signale en passant que les plus virulents contre azouz sont les Français d 'origine afrique du nord. si tu me crois pas je peux te donner des noms. donc tu vois ce qui te reste a faire.... a ton succès Doumé
Signaler RépondreDDV est passé à Lyon... Bla bla comme d'habitude ! des belles phrases, des effets de manches et de cheveux blancs ! Qu'en reste-t-il ? Notre aristocrate de droite est ce que Royale est à la gauche. Rien.
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