Pour les socialistes français, l’échec est imputable au président
français Nicolas Sarkozy, incapable de tenir tête à la chancelière
allemande sur cette question particulière. François Hollande, Martine
Aubry et Benoit Hamon ont respectivement assurés que « Sarkozy avait
perdu son chapeau sur les eurobonds », qu’il avait commis « une faute
majeure qui aura une grave conséquence », et qu’il s’agissait de « la
pilule la plus difficile à avaler. »
Les députés de la Droite Populaire à la rescousse
Dans un communiqué publié vendredi, le groupe de députés UMP de la
Droite Populaire, dont les représentants du Rhône Philippe Meunier et
Patrice Verchère, a volé au secours du président Français. Estiment
leurs rivaux socialistes « incorrigibles », ils assurent qu'une telle mesure « aurait le même impact qu’une
dégradation majeure de notre notation financière avec pour conséquence
immédiate une augmentation considérable des taux d’intérêts que la
France aurait à payer pour financer ses emprunts. »
« Heureusement pour la France et les Français, les socialistes ne sont
pas aux commandes du pays dans ces moments difficiles », termine le
communiqué.
Eurobonds : les socialistes « incorrigibles » pour Philippe Meunier et Patrice Verchère
Appelée de tous leurs voeux par les socialistes français, la création des Eurobonds - obligations (bond en anglais) émises par l’Union européenne - devait permettre aux pays de la zone Euro parmi les plus endettés de mutualiser les risques liés à la spéculation autour de l’emprunt pour financer leurs dettes. En un mot, ne plus se financer en nom propre sur les marchés obligataires pour les Etats proches de la banqueroute, mais au nom de l’UE. L’objectif : éviter ainsi les taux d’intérêts exorbitants, déterminés en grande partie par les critères repris dans les évaluations des agences de notations. Un taux d’intérêt qui peut varier ainsi de 2,3% sur 10 ans pour l’Allemagne à 15,26% sur une même période pour la Grèce. La France emprunte elle à 2,93%.Le projet, serpent de mer de l’UE, a été retoqué par Angela Merkel lors du mini-sommet franco-allemand mi-août. Le meilleur élève de la zone Euro ne veut pas payer pour les autres pays membres à travers ce refinancement.
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Eurobonds, la mauvaise bonne idée d'une assurance des placemetns des riches et puissants par les contribuable européens.
Signaler RépondreGrâce aux socialistes français mes 47 millions d'euros en OAT grecques, portugaises, espagnoles et italiennes pourraient m'être sauvés de la faillite.
Signaler RépondreMerci Martine, Ségolène, François, Manuel, Arnaud et autres bienfaiteurs.
Je vous remercierai jamais assez.
Même Sarko n'a pas réussi mieux avec son bouclier fiscal et le remboursement de 17 millions d'euros d'impôt que j'avais immédiatement investi en nouvelles OAT françaises que vous me sauverez le cas échéant avec votre idée lumineuse, l'eurobond.
Merci encore au PS français.
Eurobonds, un beau cadeau pour les très riches.
Signaler RépondreCeux (suffit de regarder les créanciers) qui ont investi dans les placements obligataires d'état (Grèce, Portugal, Espagne Italie, France, etc...) peuvent dormir en paix.
Les socialistes français ont trouvé une superbe idée pour faire assurer les placements de ces supers riches.
Faire payer les autres états beaucoup plus scrupuleux sur leurs dettes et déficits.
Une assurance tous risques pour les très riches aux frais d'autres contribuables européeens.
Merci les socialistes français !!!
Abandonner notre souveraineté à des pays qui pourront continuer de s'endetter sans contrepartie puisque les autres (allemagne en particulier) paieront, voilà le nouveau programme socialiste. Félicitations aux socialistes pour ce programme stupide.
Signaler RépondreLes mêmes cigales dépenseront et toucheront, les mêmes fourmis paieront.
Un remerciement au passage à Chirac et Sarko pour nous avoir explosé la dette sans résorber les déficits.
Ah les beaux dirigeants que voilà !!!
bravo Quel plaisir de voir des hommes politiques intelligents.
Signaler RépondreBravo. Sans plan de réduction de la dette des pays en difficulté, nous ne devons pas prendre sur nous et payer plus notre charge de la dette. De plus, pour réellement être efficaces, il faut que chaque pays puisse dire à un autre pays de mieux gérer ses budgets.
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