Vous serez tête de liste dans le 9e arrondissement pour les prochaines élections municipales ?
Afifa Jakir : Honnêtement, je ne sais pas, car Dominique Perben et les millonistes sont encore en négociation. Du coup, les têtes de liste ne sont pas définies. Je continue donc à travailler auprès de Perben sans prétendre à quoi que ce soit. Mais quoi qu’il arrive, je soutiendrais le candidat UMP du 9e.
Ça ne vous dérange pas de voir Perben s’allier avec Millon et le MPF ?
Je connais personnellement des millonistes et des gens du MPF. Malgré tout ce qu’on peut dire sur eux, je ne crois pas qu’ils soient racistes ou fascistes. Et j’espère que les négociations entre l’UMP et les millonistes aboutiront car j’ai plaisir à travailler avec eux, pour aider les ados paumés notamment.
Il y a une pétition qui circule contre vous pour dissuader l'UMP de vous prendre comme tête de liste dans le 9e arrondissement, vous êtes au courant ?
Absolument pas. Vous me l’apprenez et j’avoue que je tombe des nues.
Qui pourrait vous en vouloir ?
Probablement des anti-féministes voire quelques racistes. M’attaquer parce que je suis une femme ça ne sert à rien. Ce sont des critiques bêtes et méchantes. Et je n’ai pas envie de perdre mon temps avec ça.
On vous reproche quoi ?
D’être une arriviste et de ne penser qu’à ma gueule ! On me reproche aussi d’être soutenue par Perben. Et d’en profiter pour m’imposer politiquement.
Mais ce n’est pas la première fois qu’on s’en prend à vous !
De toute façon dès qu’une nouvelle personne arrive en politique on essaie de la démonter. Ça doit être de la jalousie. J’ai même appris que des gens envoyaient des courriers anonymes à la presse pour me descendre ! Moi ça me fait doucement rigoler.
Ça ne vous touche pas à force ?
Non je m’en fiche. Car les gens qui me critiquent ne sont jamais ceux qu’on voit sur le terrain. Je préférerais qu’on critique mes actions plutôt que ma personne. Au moins ça ferait avancer le débat. Bref, je n’ai qu’une chose à leur dire : si je ne donne pas satisfaction, ils n’ont qu’à venir travailler eux-mêmes sur le terrain.