Dans un communiqué, la Fédération nationale des industries chimiques CGT (FNIC-CGT), la CGT et le syndicat CGT Elkem Saint-Fons expriment leur "plus profonde solidarité" envers les victimes, leurs familles et leurs proches.
Les organisations syndicales saluent également le professionnalisme des salariés présents sur le site ainsi que l’intervention des équipes de secours internes et externes, dont l’action coordonnée a permis de maîtriser le sinistre et de sécuriser la zone.
Pour la CGT, cet accident pose de lourdes questions sur les conditions de travail et de sécurité. "Aucun travailleur ne doit quitter l’entreprise blessé ou pire encore", affirme le syndicat, qui juge l’accident "intolérable" sur un site industriel à hauts risques, de surcroît où une personne avait déjà perdu la vie en 2016 suite à une explosion.
La CGT estime qu’il ne s’agit pas d’une catastrophe imprévisible mais d’un accident industriel lié à l’organisation du travail, à l’évaluation des risques et aux politiques de prévention mises en œuvre par la direction.
Les organisations syndicales exigent désormais une enquête approfondie, associant notamment l’Inspection du travail, la CARSAT et les représentants du personnel, afin de faire toute la lumière sur les circonstances de l’accident et d’identifier les responsabilités. Elles demandent une transparence totale sur les causes de l’explosion et sur les mesures correctives envisagées.
De son côté, le parquet de Lyon conduit une enquête ouverte du chef de blessures involontaires par personne morale suivies d’incapacité supérieure à trois mois et d’homicide involontaire par personne morale dans le cadre du travail.
La CGT annonce par ailleurs qu’elle accompagnera les salariés et les familles dans leurs démarches, notamment pour la reconnaissance en accident du travail, la prise en charge des conséquences humaines et psychologiques, ainsi que l’exercice éventuel du droit de retrait et du droit d’alerte. Elle appelle enfin à un renforcement durable des moyens de prévention, estimant que la sécurité des salariés est incompatible avec les logiques de réduction des coûts et de sous-traitance excessive.
La France des Incapables devrait se taire et respecter le monde du travail,
Signaler RépondreIls ne connaissent que celui des allocations payées par les travailleurs
Il faut savoir sortir de son catéchisme marxiste et réfléchir un petit peu avant de juger définitivement en trois minutes.
Signaler RépondreLes morts par accidents se comptent chaque années par milliers. Le risque appartient à toutes les activités humaines et même calculé, il peut déboucher sur des accidents plus ou moins prévisibles, plus ou moins évitables.
Laissons les spécialistes enquêter et gardons nous bien de juger cette entreprise et ses dirigeants sans savoir ce qu’il en est.
En France il y a le plus d'accidents de travail dont mortel a cause de quoi monsieur le capitaliste
Signaler RépondreLe moment est trop grave , pour une polémique politique
Signaler RépondreOui, une entreprise doit faire du profit, pour plusieurs raisons;
- d'abord employer et payer son personnel
- ensuite progresser dans la recherche technique et sécuritaire
- ensuite et malheureusement payer des taxes et charges normales, mais aussi abusives pour financer le super bien être social des profiteurs d'allocations diverses de ce pays
Alors du respect en ce moment de tristesse, et condoléances à la famille
sans profit pas de travail pas de vie..
Signaler Répondrechaque travail il doit avoir du profit et du gain au LFI vous voulez vivre sur le dos des gens
Nous connaissons tous le coupable de ces homicides sur les lieux de travail, le profit.
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