Dans une tribune, la candidate aux municipales dénonce une "banalisation du risque industriel" et un "déni de responsabilité" face à un drame qui a fait plusieurs blessés graves et désormais deux morts.
L’ancienne maire du 1er arrondissement rappelle que l’agglomération lyonnaise a déjà été marquée par des catastrophes industrielles majeures, citant notamment l’explosion de Feyzin en 1966. Selon elle, qualifier l’accident de Saint-Fons d’"évitement du pire", comme l’a fait un vice-président de la Métropole le soir-même, est "indécent" au regard des conséquences humaines.
Nathalie Perrin-Gilbert souligne que cette explosion s’inscrit dans une succession d’alertes connues sur le site d’Elkem, évoquant la mort d’un salarié en 2016 et une fuite de chlorosilane en janvier dernier. "Une question simple se pose dès lors : qu'a-t-on fait, concrètement, après ces alertes ? Quelle surveillance renforcée a été mise en place par les pouvoirs publics, mairie, Métropole et Etat ? Que s'est-il dit et travaillé dans les commissions annuelles de suivi de site ?", s'interroge-t-elle.
NPG rappelle avoir demandé, dès le 29 août dernier, la tenue d’une commission métropolitaine dédiée aux risques industriels, demande rejetée par le président de la Métropole Bruno Bernard.
Face à ce qu’elle qualifie d’"évitement systématique de la responsabilité politique", Nathalie Perrin-Gilbert appelle solennellement la préfète du Rhône, le président de la Métropole et le maire de Lyon à organiser une réunion publique d’information sur la gestion des risques chimiques et industriels dans l’agglomération.
"La protection des habitants mérite mieux que le silence, les faux-semblants et l'autosatisfaction, tacle-t-elle. Elle exige de la transparence et de la prévention qui, loin de fragiliser l'action publique, la rendent au contraire légitime".
Il faut à la fois se démarquer, si possible en racontant n'importe quoi pour faire le buzz, mais surtout éviter de critiquer Doucet car il faudra bien faire alliance au second tour.
Signaler RépondreQuelle responsabilité de l'état ? Vous mélangez les serviettes et les torchons
Signaler RépondreC'est la définition parfaite d'une déclaration populisme.
Signaler RépondreOn commence à voir du monde sur les marchés pour distribuer des tracts, nos hommes politiques pensent aux habitants ...
C'est un peu comme les bourgeons qui annoncent le printemps, à part que ce sont les élections qui arrivent.
Les actionnaires se partageaient les bénéfices et les contribuables les coûts de la responsabilité, il faut arrêter avec cette politique macroniste qui est celle portée par Aulas aux prochaines élections.
Signaler RépondreOu est ce un appel du pied au Macron rhodanien.
Ceci dit , la responsabilité de l'état est engagée. Puisque les dysfonctionnements sont réguliers sur ce site classé a risque seveso niveau élevé.
Signaler RépondreAccident dramatique mais qui rentre bien souvent dans le cycle évolutif de la science .j ai eu une carrière ou chaque geste pouvait avoir des conséquences dramatiques .et en France cela est fréquent .le risque zéro c est rien faire .cette récupération politique est triste et négative pour la jeunesse qui ne bougera plus
Signaler RépondreElle n'est vraiment pas finie, il faut suivre les journaux pour savoir où ça en est et les mesures envisagées...
Signaler RépondreEt ça se présente comme maire de Lyon ?
NPG, ex maire du 1°, le sous-marin laissé par Gégé en fin de mandat !
Signaler RépondreAlors c’est donc ça Mme. Perrin Gilbert. Quelqu’un qui pense que des sites Seveso d’intérêt national doivent être ramené à de la gestion métropolitaine en faisant un fourre-tout "pouvoirs publiques, mairie, métropole et Etat" pour chercher des coupables. Être un bon politique local c’est savoir au moins comment fonctionne le principe de Seveso, savoir qui les contrôlent, qui sortira les conclusions de l’enquête etc...plutôt que vouloir faire du politique show...si c’est sa manière de se démarquer...je comprends mieux pourquoi elle va rester à quelques pourcents...
Signaler RépondreA part pleurer ???
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