Cette dernière est désormais ouverte également du chef d'homicide involontaire par personne morale dans le cadre du travail.
Suite à ces annonces, la CGT et la CFDT ont fait savoir qu'elles se constituaient partie civile. Les syndicats ont expliqué à l'AFP avoir pris cette décision à l'issue d'un CSE extraordinaire avec la direction mercredi après-midi.
Plus tôt dans la journée, la CGT avait publié un communiqué dans lequel elle exigeait "une transparence totale sur les causes de l'explosion et les responsabilités engagées". "Aucun travailleur ne doit quitter l’entreprise blessé ou pire encore. Sur un site classé Seveso seuil haut, au coeur de la Vallée de la chimie, un tel accident est intolérable. Il interroge lourdement sur l’organisation du travail, l’évaluation des risques, la maintenance et les choix de la direction en matière de prévention", conclut le syndicat.
Ce n'est pas la première fois que la justice se penche sur Elkem Silicones.
Après l'explosion mortelle survenue sur le même site Seveso - un opérateur logistique sous-traitant âgé de 25 ans trouvait la mort le 28 juin 2016 -, Bluestar Silicones (l'ancien nom d'Elkem) et l'entreprise de la victime GT Logistics avaient été condamnés à des amendes en première instance, puis en appel.